INTRODUCTION

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INTRODUCTION (4 points) Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le besoin des matières premières et des débouchés créé par la révolution industrielle donne naissance à Fimpérialisme qui est la domination que les Etats puissants exercent sur les territoires plus faibles qu’eux et cela sous diverses formes possibles : politique, économique, culturelle et militaire. Au 19ème siècle, des rivalités naissent entre les nations européennes au sujet de l’occupation des territoires en Afrique.

La ruée générale des puissances européennes en Afrique a ébouché sur des rivalités qui ont failli aboutir à des guerres. C’est pour éviter tout ceci que le congrès de Berlin tenue du 15 novembre 1884 a des puissances euro du chancelier allema médiateur de la crise plus le rôle central d ors représentants à Pinitiative ui se pose en pour affirmer un peu cert des nations. La conférence présente un ordre du jour plus important que la simple question congolaise.

On y parle principalement de la liberté de navigation et de commerce ainsi que des modalités d’installation sur les côtes. Elle a pour principal objectif de éfinir les modalités du partage et de la division des colonies européennes du territoire africain afin d’éviter des confrontations directes entre les Etats concernés. Elle réunit quatorze nations européennes : Allemagne, Angleterre, Autriche-Hongrie, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, pay Swipe to nex: page Pays Bas, Portugal, Russie, Suède, Turquie et Norvège.

Les représentants des peuples africains seront cependant tenus ? l’écart. – Quelles sont les causes, les résolutlons et les conséquences du congrès de Berlin ? – Dans un premier temps, nous parlerons des causes, ensuite des ésolutions et enfin des conséquences. DÉVELOPPEMENT 1 ère partie : les causes du congrès de Berlin (4 points) Durant de longues années, l’intérieur du continent africain, souvent difficile d’accès, n’a pas intéressé les puissances européennes qui se contentaient d’y établir des escales ou des comptoirs de commerce.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’appétit des puissances européennes est stimulé par la découverte de richesses insoupçonnées, à l’image des mines de diamants du Transvaal découvertes en 1867. Durant les années 1880, les visées colonisatrices européennes en Afrique ‘intensifient jusqu’à créer des tensions entre les différentes puissances. En 1881, la France occupe la Tunisie3, froissant au passage la susceptibilité de l’Italie, pose ses premiers jalons dans les territoires constituant l’actuelle République du Congo et s’empare de la Guinée en 1884.

En 1882, le Royaume-Uni s’empare de l’Égypte, une province de l’Empire ottoman avant de se tourner vers le Soudan et l’actuelle région du Somaliland (que les colonisateurs dénommeront en 1884 Somalie britannique). En 1885, l’Italie prend possession d’une partie de l’Érythrée, alors ue l’Allemagne déclare en 1884 avoir pris possession du Togo, du Cameroun, du Sud-Ouest africain (l’actuelle Namibie) et de l’Afrique orientale allemande en 1885.

La conférence Sud-Ouest africain (l’actuelle Namibie) et de l’Afrique orientale allemande en 1885. La conférence de Berlin fut convoquée de novembre 1884 à février 1885. À cette conférence fut décidé le partage systématique de l’Afrique et l’installation de façon durable de la colonisation de l’Afrique. La concurrence engendrée par l’exploration du bassin du Congo (1874-1877) par Henry Morton Stanley, qui efface l’une des ernières terra incognita de la carte du continent4, conduit ? l’organisation de la conférence de Berlin.

En 1 876, la conférence de géographie de Bruxelles (12-19 septembre 1876) avait été convoquée par le roi des Belges Léopold Il afin d’envoyer des expéditions au Congo pour les motifs présumés d’y abolir la traite des Noirs maintenue par les arabes et, selon ses propres termes, de « civiliser le continent africain. Elle aboutit à la création de l’Association internationale africaine. Dès 1878, le roi Léopold Il saisit l’occasion de la traversée du continent par H. M Stanley pour ‘inviter à se joindre aux travaux de la nouvelle association.

En 1878, la Belgique créé aussi l’Association internationale du Congo qui présente des objectifs plus explicitement économiques ; elle reste toutefois en relation avec l’Association internationale africaine qui lui offre un paravent philanthropique. Stanley est chargé de retourner au Congo avec la mission secrète d’établir un État, le futur État indépendant du Congo, dont il serait le chef au nom de l’Association internationale africaine. Dans le même temps, la France affirme son intérêt pour la région : l’officier Pierre Savorgnan de Brazza remon