Implantation d’une entreprise en République Tchèque
Un contexte économique morose Sur le plan économique, la République tchèque semble sur la voie ‘une reprise progressive après une récession sur six trimestres consécutifs depuis fin 2011 en 2013). Les dernières prévisions de la Commission européenne confirment un retour à la dynamique de croissance avec +1 en 2014 et en 2015. Les exportations devraient encore constituer le principal moteur de la croissance en 2014, alors que la contribution des investissements devrait rester modérée et que la reprise de la consommation domestique n’est pas attendue de manière significative avant 2015.
Le taux de chômage (7%), inférieur la moyenne de l’UE, cache cependant de profondes disparités égionales. Afin d’encourager la relance de l’économie, la banque nationale tchèque (CNB) a décidé, le 7 novembre 2013, de dévaluer la monnaie tchèque de près de 5 C’était la première intervention monétaire de la banque centrale tchèque depuis 2002.
Le pari de la République tchèque était de provoquer une hausse de 1,2% à 2,2% du taux d’inflation au cours du quatrième trimestre pour contrer tout risque de déflation. L’autre effet de cette dévaluation devrait être de doper la compétitivité des usines tchèques face leurs concurrentes de la zone euro. Les Roms en République tchèque La population Rom en République tchèque compte entre 200. 000 et 250. 000 personnes, ce qui représente environ 2 % de la population totale.
La majorité des familles roms y e 2g personnes, ce qui représente environ 2 % de la population totale. La majorité des familles roms y est implantée depuis plusieurs générations. Malgré cela, la population Rom est marginalisée, exclue du marché du travail, reléguée dans des ghettos où elle a souvent été sédentarisée de force dans les annees 50 pour repeupler les territoires vidés de leur population allemande, expulsée par les décrets Benes.
Politique énergétique Taux de dépendance énergétique (Eurostat 2011) : 25,6 % (moyenne UE : 54%) Bouquet énergétique (part dans la consommation nationale) : Charbon : Pétrole brut : Gaz : Nucléaire : 16% Energies renouvelables : 6 % La République tchèque a publié en décembre 2013 une nouvelle version de sa stratégie énergétique, fixant des objectifs l’horizon 2040, elle rappelle la nécessité d’exploiter en priorité les ressources naturelles domestiques (80 % de l’électricité) ainsi que celle de maintenir un excédent de 10 à 15 % de la puissance disponible totale.
Le rôle central du nucléaire est confirmé, sa part dans le bouquet énergétique portée à 27,7 % (soit de l’électricité) contre 16 % actuellement. La part du charbon devrait chuter des 40 % actuels à 1 5,7 % de l’énergie primaire consommée. e gaz est amené à occuper une place légèrement plus importante dans le bouquet énergétique (21,7 contre 18 % actuellement). ne place importante, bien qu’en baisse par rapport aux objectifs U du précédent rapport, est accordée aux énergies renouvelables.
En 2040, elles représenteraient 16 % du bouquet énergétique (contre aujourd’hui). La consommation de pétrole et de roduits pétroliers est maintenue à hauteur de 1 énergétique des déchets pour la production d’électricité et de chaleur a également été annoncée. Cette volonté affichée implique la construction d’incinérateurs alors même que cette politique s’est jusqu’ici heurtée à une vive opposition locale soutenue par les ONG.
Ces prévisions reposent sur deux indicateurs dont les perspectives sont sujettes à débat : augmentation de la consommation d’électricité de 25 % et stagnation du prix de gros de l’électricité alors que le prix final ne cesserait de croître malgré a réduction des subventions aux énergies renouvelables. Actuellement, la production locale de la République tchèque lui permet de satisfaire ses besoins en énergie primaire à hauteur de 75%.
En 2010, les ressources propres de la République tchèque ont assuré une production locale de 31,5 mégatonnes d’équivalent pétrole dont environ 65% en provenance du charbon (houille brune, lignite et anthracite), 23% du nucléaire, de la biomasse, représentant pour ces trois sources des besoins annuels en énergie (approvisionnement domestique brut). Données générales : • Données géographiques : La République Tchèque est un pays d’un superficie de 78 866 krn2 avec une frontière de 2 303 km.
Sa capitale est Prague et compte 1. 273 millions d’habitants (en 2011) puis les principales villes après Prague sont Brno, Ostrava et Plzeh. La République Tchèque fait partie de l’Europe mais pas de la Zone Euro, sa monnaie est la Couronne Tchèque. La République tchèque est membre de l’OTAN depuis le 12 mars 1 999 et fait partie de l’Union Européenne depuis le 1er mai 2004. • Données démographiques : La République Tchèque compte 10,51 millions d’habitants en 201 3. opulation 2013 : 10,51 M 2g 10,51 M habitants Croissance démographique 2012 : + % Indice de fécondité 2011 : 1,43 enfant par femme Espérance de vie 2011 : 77,2 ans / F : 80,85 ans / 1-1: 74,11 ans IDH 2012 : 0,873 Salaire minimum : 310€ (salaire mensuel brut moyen : 907 €) • Données économiques : PIB 2012 : 152,3 Milliards d’euros PIB/habitant 2012 : 11. 500 € Croissance du PIB : -1 % (Eurostat 201 2) Taux de chômage : 7 % (Eurostat 201 2) Taux d’inflation : 1,6 % (Eurostat 2013) Déficit public : – % du PIB en 2012 Dette publique : 45,8 % du PIB (Eurostat 2012) Exportations : 118,5 Mds €
Importations : 110,4 Mds € Balance commerciale : +8 Mds € Principaux clients : Allemagne (31 %), Slovaquie (9 %), Pologne (6 %), France Royaume-Uni (4,8%) et Autriche (4,6 %) Principaux fournisseurs : Allemagne (28,3 Pologne Slovaquie (7,3 Chine (6,4 Pays-Bas Russie (5,3 La France est 9ème fournisseur Exportations de la France vers la République tchèque : 3 392 Millions d’euros Importations françaises : 5 563 Millions d’euros Solde commercial déficitaire pour la France : 2 171 Millions d’euros 497 entreprises françaises implantées (4 500 allemandes par comparaison) s g illiards de CZK (soit 128 milliards d’EUR) en 2007.
Les performances de l’économie tchèque ont donc plus que doublé par rapport à celles du milieu des années 1990. C’est avant tout un fort dynamisme et la réduction de certains déséquilibres économiques nationaux qui caractérisent l’économie tchèque de ces dernières années.
Suite à une croissance de 6,4 % au cours des deux années précédentes, les performances économiques en termes de PIB ont connu en 2007 une hausse semestrielle réelle de 6,5 Les secteurs Secteur primaire Concernant les ressources minières, la République tchèque ossède du charbon (au 16e rang mondial), du lignite (au 8e rang mondial) et de l’uranium (au 1 le rang mondial). L’agriculture, qui elle a pour but l’autosuffisance, représente 3,41 % de la population active et % du PIB.
La présence française la plus importante est néanmoins celle de Danone qui, dans un partenariat avec Nestlé, s’est partagé le géant tchécoslovaque de l’agroalimentaire, Cokolédovny lors de sa privatisation en 1992 et qui lui donne 25 % du marché tchèque[]• Secteur de l’industrie ‘industrie représente 39,6 % de la population active et 35 % du PIB. Les secteurs les plus porteurs comprennent l’équipement électrique, la mécanique, la construction automobile, les moyens de transport, l’environnement, la construction et la réhabilitation de logements.
Secteur des services Sur les 4,7 millions de personnes actives en 2003, le secteur des services emploie 55,5 % de cette population active et représente 56 % du PIB. Secteur du tourisme Le secteur du tourisme io 6 remier plan avec 3,1 des statistiquesC], ce sont quelque 6,4 millions d’étrangers qui ont passé au moins une nuit en Tchéquie en 201 2, en augmentation e +1,6 % sur l’année précédente alors que le nombre de nuitées occasionnées par le tourisme national augmentait de *4,4 % et représente un peu moins de la moitié du total.
Prague et ses merveilles drainent encore l’essentiel de ce tourisme (57,5 % du total des nuitées en Tchéquie) et développe une activité de tourisme d’affaires pour compenser la baisse du tourisme traditionnel. pour des raisons de proximité, les Allemands représentent l’essentiel des visiteurs suivis par les Anglais qui bénéficient d’offres charter et pour lesquels Prague est quasiment devenue a destination obligée pour enterrer sa vie de garçon (en raison du prix modique de la bière tchèque et, il faut le dire, de la prostitution qui devient une industrie florissante).
Les services financiers La Bourse de Prague est, après cinquante ans de fermeture par le régime communiste, rouverte le 24 novembre 1992. Parmi les différents secteurs c’est l’industrie qui détient une position dominante (32 %), notamment grâce à Findustrie de transformation (27,5 La contribution de l’agriculture à la valeur ajoutée brute est de 2,8 % et celle de la construction, de 6,4
La part des services est actuellement légèrement en dessous des 60 Dans l’industrie de transformation, la plus solide, ce sont les secteurs générant une haute valeur ajoutée qui se sont épanouis le plus rapidement : la fabrication de moyens de transport, de machines et d’équipements ou d’instruments électriques et optiques avec aussi les secteurs situés en amont, notamment l’industrie du caoutchouc et des matières plastiques. ar contre , un déclin continu a été constaté dans les secteurs exigeants en main d’œu matières plastiques. Par contre un déclin continu a été constaté ans les secteurs exigeants en main d’œuvre peu qualifiée comme l’industrie du textile, de la confection,de l’ industrie du cuir. Pour ce qui est de révolution future de la compétitivité dans l’industrie et dans les autres secteurs, la croissance de la productivité du travail (en termes de PIB par salarié) continue d’être plus rapide que celle des salaires.
Le marché du travail Ces deux dernières années, des insuffisances structurelles dans l’offre de main d’œuvre dans les secteurs de la construction et de l’industrie ont affecté les tendances globalement positives du arché du travail, caractérisées en outre par une augmentation de l’emploi et une baisse du taux de chômage. Le nombre de personnes actives dans l’économie nationale approche les cinq millions, avec un taux de chômage de 6,5 %. Le taux d’emploi, atteint presque 60 La proportion de femmes par rapport au nombre total de travailleurs est de 43 gt.
Le salaire nominal mensuel moyen des salariés au niveau national dépasse les 20 000 CZK, soit environ 720 EUR net. La structure de l’emploi par grands secteurs de féconomie nationale en République tchèque s’est transformée au cours des ix dernières années. Dans le secteur primaire (agriculture, industrie forestière, pêche), où l’emploi baisse depuis les années 1990, le nombre de travailleurs s’est stabilisé à 3,6 % du nombre total de travailleurs.
Dans le secteur secondaire (industrie, construction) le nombre de travailleurs dépasse les 40 % du nombre total de travailleurs. Dans le secteur tertiaire(services), le taux d’emploi est en hausse continue tertiaire qui représente plus de 56 % du taux d’emploi total. Commerce extérieur Le commerce extérieur a toujours été important pour d’emploi total. Le commerce extérieur a toujours été important pour la zone économique correspondant à la République tchèque actuelle.
La situation n’a pas changé aujourd’hui, la République tchèque comptant parmi les économies les plus ouvertes d’Europe et du monde. La croissance des exportations de biens et de services est toujours supérieure à celle des importations. Cette tendance témoigne non seulement de la bonne santé de l’économie tchèque dans le domaine des exportations, mais aussi de son niveau élevé d’exigence en matière d’importations.
La prépondérance des exportations sur les importations a abouti un excédent record de la balance commerciale (environ 3 milliards d’EUR), qui a presque doublé par rapport à 2006. La République tchèque est le seul des nouveaux États membres de l’Union européenne dont le solde du commerce extérieur est positif. Il s’élève à 4 859,7 milliards CZK, la part des exportations étant de 2 472,4 milliards de CZK (environ 89 milliards d’EUR) et celle des importations de 2 387,4 milliards de CZK (environ 86 milliards d’EUR).
Les échanges avec les autres États membres de YUE sont aujourd’hui déterminants pour Péconomie tchèque non eulement en raison de leur volume, mais aussi parce qu’ils compensent largement les déficits commerciaux avec les autres pays. Si le début des années 1990 était marqué par des exportations massives de matières premières et de produits bruts, l’essentiel des exportations actuelles est constitué de produits mécaniques.
La proportion des machines et des moyens de transport s’élève à l’heure actuelle à près de 55 % des exportations, alors qu’elle était d’environ 30 % au milieu des années 1990). À la place des produits finis sont aujourd’hui importés principalement des matières première lace des produits finis sont aujourd’hui importés principalement des matières premières (par exemple du pétrole) que la République tchèque transforme sur son territoire.
Les échanges commerciaux entre la France et la République tchèque en 2013 Si les échanges commerciaux franco-tchèques ont progressé de +140% en 10 ans, la France accuse avec la République tchèque (2ème partenaire parmi les nouveaux Etats membres de l’UE) son premier déficit commercial en Europe centrale. Les causes de ce déséquilibre sont en majeure partie structurelles, mais 2013 confirme une légère amélioration grâce à une progression des xportations (+5%), qui se traduit par une hausse de la part de marché pour la première fois depuis 2006.