Huile argan

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HUILE D’ARGAN – L’EXPLOITATION, LA PRODUCTION, LA FABRICATION ET LA COMMERCIALISATION au maroc L’EXPLOITATION DE L’ARGANIER L’arganier produit une huile d’argan. Il s’adapte à n’importe quel type de sol, est peu exigeant en eau et supporte la chaleur même intense (500). Cest un arbre qui pousse de façon sauvage dans les zones arides et semi-arides au sud -ouest du Maroc, dans la région du Souss. Cette région située aux portes du désert, désigne le bassin alluvial de l’Oued Souss qui est séparé du Sahara par les montagnes de l’Anti-Atlas.

Aujourd’hui, l’arganeraie s’étend sur une supe 5% de la surface boi abrite à elle seule 80 se régénère soit par e défrichement inte Swipe v s, ce qui représente égion du Souss nier est un arbre qui boutures. ouira, Agadir et Taroudant au profit des cultures agricoles Intensives met en péril la survie de la forêt. La disparition des arbres est un des premiers facteurs de la sécheresse. Des personnes ont pris conscience de l’importance de la survie de cet arbre dont on ne cesse de découvrir de nouvelles vertus, alimentaires et cosmétiques et œuvrent à multiplier l’arganier et à le planter selon des méthodes modernes.

Des tentatives de reboisement ont été entreprises par le gouvernement marocain et I Sv. ‘ipe to les ONG internationales, mais sans grand résultat jusqu’? présent. L’arganier spinosa constitue pour quelques 3 millions de personnes une source de travail et de revenus. Malheureusement, la forêt a diminué de plus d’un tiers en un siècle, en grande partie dégradée par l’homme, les animaux et la surexploitation. Sa densité a fortement chuté (100 à 30 arbres par hectare).

II est donc devenu urgent d’améliorer les potentialités de production de l’arganier qui est un arbre d’avenir our certaines zones arides (équilibre écologique et biodiversité) et pour le devenir des populations rurales. Des personnes ont pris conscience de ces problèmes et oeuvrent à protéger la forêt existante, et à développer la multiplication de l’arganier (plantation selon des méthodes modernes). Conscient de l’intérêt et du devenir de cette forêt, tant au niveau économique, que sociologique et écologique, le Ministère de IAgricuIture marocain a réagi.

Il a mis en place une législation particulière pour protéger et préserver cette richesse naturelle. n cahier des charges, comportant une réglementation U rigoureuse des pratiques agraires, a été établi. D’autre part, entre Agadir et Essaouira, une réserve a été créée pour protéger cet habitat unique. Cet espace a été déclaré comme patrimoine forestier mondial de l’humanité par l’UNESCO. PRODUCTION Chaque arganier fournit de 8 à 30 kilos de fruits par an et la production annuelle de l’huile d’argan de 3 500 à 4 000 tonnes. OF s à 30 kilos de fruits par an et la production annuelle de Ihuile d’argan de 3 500 à 4 000 tonnes. 6 à 7 arbres fournissent environ 38 kg de fruits, qui eux permettent d’obtenir seulement 1 litre ‘une huile d’argan. Sa fabrication nécessite IO heures de travail D’où la rareté et la cherté de ce produit . Pendant longtemps, l’exploitation de l’arganier s’est résumée à la fourniture des fruits servant à la fabrication de l’huile, à la nourriture des troupeaux et à la fourniture d’un très bon bois de chauffage pour la population locale.

Mais l’engouement rencontré auprès des populations occidentales, de part ses qualités cosmétiques, culinaires et diététiques a accentué les problèmes de production. L’exploitation de l’arganeraie est très importante pour les populations rurales. En effet, elle assure la subsistance d’environ deux millions de personnes qui vivent de l’exploitation forestière et de l’extraction oléagineuse (1 litre d’huile nécessite une journée et demie de travail. ) Elle permet également de fixer la population des campagnes.

FABRICATION Lorsqu’ils ne sont pas tombés naturellement sur le sol, les fruits de l’arganier sont recueillis avec l’aide d’une perche. Puis ils sont séchés au soleil et débarrassés de leur pulpe. Les noix sont cassées pour en retirer les amandons. Une fois torréfiés, (sauf pour Ihuile cosmétique), les amandons sont broyés avec es presses mécaniques. Cextraction de l’huile est de ce fait, beaucoup plus rapi 3 OF s sont broyés avec des presses mécaniques. Cextraction de l’huile est de ce fait, beaucoup plus rapide et le rendement plus important !

D’autre part, l’huile ainsi obtenue, sans ajout d’eau, peut être conservée plus longtemps. Cette technique réduit nettement le temps de production. Une huile d’argan ainsi produite est une huile de première pression à froid, qui conserve donc toutes ses valeurs nutritives. ly a encore peu de temps, les amandons étaient broyés avec es meules en pierre, un travail long et difficile pour les femmes ! Elles obtenaient donc une pâte qu’elles mélangeaient avec de l’eau tiède et qu’elles pressaient ensuite manuellement. Il leur restait par la suite à recueillir Ihuile par décantation.

Obtenir un seul litre de ce précieux élixir de beauté exigeait 8 h de travail assidu ! Cette extraction issue d’un savoir-faire ancestral est en voie de disparition. Des recherches ont été faites dans le but d’améliorer encore la technologie d’extraction traditionnelle de l’huile d’argan. Abonnir la conservation (24 mois au lieu de 6 maximum) et développer e nouvelles méthodes de conditionnement, font partie des priorités. Ce sont des coopératives féminines qui gèrent la production et la commercialisation de l’huile d’argan.

L’UCFA (union des coopératives des femmes de l’Arganeraie) regroupe vingt- deux coopératives. Ces femmes marocaines s’organisent et garantissent ainsi un revenu équitable. Ceci permet le maintien dune traditi 4 OF S s’organisent et garantissent ainsi un revenu équitable. Ceci permet le maintien d’une tradition millénaire, l’amélioration de leurs modestes conditions de vie et la dynamisation de la vie locale. COMMERCIALISATION Cette précieuse huile d’argan, l’or d’Essaouira, était pratiquement impossible à trouver car elle était fabriquée et consommée au sein de la famille berbère.

Depuis une quinzaine d’années environ, les bienfaits de Ihuile d’argan se sont répandus dans le monde entier et la demande est devenue de plus en plus importante. Devant ce succès, les femmes ont créé, avec l’aide de l’état, les coopératives solidaires de production et de commercialisation évoquées ci dessus. Grâce à la combinaison d’un savoir-faire ancestral et à des méthodes d’extraction modernes, l’huile commercialisée est ‘une très haute qualité et 100% bio. Elles sont d’ailleurs certifiées par un label ECOCERT.

On trouve donc ces huiles sous deux formes : alimentaire ou cosmétique. Elles se distinguent par la couleur et l’odeur. Elles sont vendues dans des flacons, pures ou mélangées à d’autres plantes (rose, figue de Barbarie… ). Mais il faut être vigilant, car on trouve désormais sur le marché toute une panoplie de produits cosmétiques à base dhuile d’argan : lait, crème… Attention, certains de ces produits ne contiennent que peu ou pas de cette huile « magique S OF s