Histoire Et Existence Devoir
Explication de texte . Nietzsche, Le gal savolr, p. 105 Sni* to View Le texte que nous nous proposons d’étudier ici est un extrait tiré de l’ouvrage le Gai savoir écrit par Friedrich Nietzsche. e titre de l’ouvrage nous renseigne sur le projet de Nietzsche de fonder une nouvelle philosophie. Une nouvelle forme de savoir empreinte de plus de gaîté, de légèreté et libérée de toute forme de dogmatisme et de tout esprit religieux. Nietzsche remet en cause la vérité comme valeur philosophique.
En effet pour lui il n’existe pas de faits, et de réalité à proprement parler, mais une nfinité d’interprétation possible selon de qu’elles perspectives première partie de cet extrait, Nietzsche nous expose sa connaissance à l’égard de l’ensemble de l’existence. Cette connaissance est la découverte que « l’ensemble de l’ère primitive et du passée de tout être sensible continue à poétiser en moi, continue à haïr, continue à tirer des conclusions ».
Ce que veux dire ici Nietzsche est que le fait d’aimer, haïr ou tirer des conclusions n’est pas le résultat de capacité naturelle et innée chez l’être humain. Ce qui nous pousse à juger, vivre tressentir t à interroger le monde de la manière dont nous le faisons est le résultat de choix, créations et volontés de personnes a un moment reculée de l’histoire de l’humanité. La forme et la manière dont nous vivons et ressentons notre existence n’est pas quelque choses d’Indépendant, objectlf dont nous serlons les seuls acteurs et causes.
Derrière ce qui nous semble pour nous des vérités, des aspects de notre expérience allant de soi se trouvent des moments de créations. Nietzsche dénonce ici l’illusion de prendre des inventions et interprétation humaines pour des vérités naturelles. Cette découverte nous dit Nietzsche la conduit dans une situation « merveilleuse et inédite ». Inédite dans le sens ou Nietzsche élabore une nouvelle manière de comprendre et d’exercer la philosophie, les connalssances et ces conséquences sur l’existence.
Et merveilleuse dans le sens ou son discours apporte une nouvelle façon de concevoir et penser l’ensemble de l’existence humaine. Mais d’un autre coté cette connaissance le conduit dans une situati l’ensemble de l’existence humaine. Mais d’un autre coté cette connaissance le conduit dans une situation terrible et ironique. Terrible car cette découverte entraîne une conception de nos formes d’existences comme n’étant rien d’autre qu’une construction humaine. Et ne renferment aucune réalité objective et naturelle sur laquelle se rattacher.
De plus l’identification de cette illusion ne nous amènes pas à la découverte de la réalité. Mais au contraire, cette identification nous fait prendre conscience de la nécessité de ces illusions et de notre dépendance face aux formes d’existences qu’elles génèrent. On ne peut penser qu’à travers elles, car ces façons de penser et de juger reposent sur des concepts et principes qui avec le temps ont devenus nécessalres et on ne peut plus vivre sans eux.
C’est cet aspect de sa connaissance que Nietzsche définit comme étant ironique, car on ne peux se défaire de l’illusion dans laquelle on baignait même après son identification. Eton doit au contraire reconnaître cette falsification comme la seule condition qui rend possible notre existence telle quelle. Dans la deuxième partie de son texte, Nietzsche nous parle donc de ce qu’il entend par « l’apparence L’apparence n’est plus conçue comme le contraire d’une essence, car comme nous l’avons dit plus haut, il n’existe rien hormis des nterprétations et créations humaines.
Cette opposition entre l’essence et l’apparence n’est qu’un concept, une fiction de l’esprit humain qui nous fait croire de manière illégiti n’est qu’un concept, une fiction de l’esprit humain qui nous fait croire de manière illégitime que notre réalité, conception du monde et de notre existence à plus de profondeur que ce qu’elle en en Vérité. L’homme ne peut et ne doit pas tenter de découvrir l’essence naturelle et objective du monde. La volonté de saisir l’essence d’une chose et d’ailleurs absurde puisque quand il essaye la seule hose qu’il fait est de décrire les attributs de l’apparence de cette essence.
Il ne peut donc voir et ressentir que les apparences de celle si selon sous qu’elle perspective il l’a regarde. Il n’existe pas de vérité formelle, c’est un concept inventé par l’homme. Et comme nous le dit Nietzsche, il ne se cache rien derrière ce qu’on croyais être le masque de l’apparence. L’apparence est notre réalité, un mouvement incandescent et muable, fruit des interprétations et créations de l’esprit humain. Enfin, la compréhension de l’apparence comme notre seule éalité ne doit pas être vu comme quelque chose de terrible.
Au contraire cette prise de conscience s’accompagne de la prise en compte de la structure comédique de ce qu’on appelle notre monde. Il faut rire du monde, rire de sois même. Car le rire est pour Nietzsche la condition de possibilité de la création subséquente à cette découverte. Dans sa dernière partie de son texte, Nietzsche nous parle du rôle de « l’homme de connaissance » et donc du rôle de l’homme de science dans cette » fête de l’existence ». Nietzsche commence par nous dire que parmi tout les hommes , tout PAGF cette » fête de l’existence ».
Nietzsche commence par nous dire que parmi tout les hommes , tout les « rêveurs » il danse sa propre danse. Cette première phrase renvois sûrement au fait que pour Nietzsche il n’y a pas qu’une seule vision de la réalité ou de l’existence, mais une multitude d’interprétation possible. Ensuite lorsque Nietzsche poursuit en disant que l’homme de connaissance est un « moyen de faire durer la danse terrestre », je pense qu’il entend par la le fait que l’homme de science est un homme qui comme il l’a fait tout au long de Ihistoire de Ihumanité, créer des concepts et des nouvelles façons de oir et d’interpréter le monde et notre existence.
Cest en cela que Nietzsche les appelle « les grands intendants des fêtes de l’existence » car ils produisent, élaborent des fictions qui même si au début ne sont que des croyances, deviendrons au fil du temps des illusions nécessaire pour notre existence. C’est le cas par exemple des concepts et oppositions entre le bien et le mal ou le juste et l’injuste. Ce sont les hommes de connaissance qui par leurs créations permettent le mouvement, l’adaptation et la transformation de nos connaissances et qui assurerons la « danse errestre » de l’existence.
On voit bien l’importance pour Nietzsche de souligner le caractère du mouvement de l’existence et de la connalssance, car encore une fos il s’aglt ici de montrer que ces que ces deux choses n’ont pas de réalité unique et stable, mais ne serait plutôt que de multiples interprétations. De plus par la con réalité unique et stable, mais ne serait plutôt que de multiples interprétations. De plus par la connaissance et l’identification des différentes fictions qui régissent notre existence, Ihomme de connaissance semble être pour Nietzsche le meilleur moyen e permettre « l’enchaînement et la liaison sublime de toutes les connaissances ».
Car loin de les détruire ou de les affaiblir, notre connaissance de ces illusions et de leurs moments de créations pourrait nous renseigner sur qu’elles ont étaient les motivations ou instinct qui ont poussés les hommes à les produire afin d’assurer une meilleure intelligibilité de ces principes, ce qui nous en apprendrait plus sur l’humanité que toute autre recherche et qui pourrait par la suite nous permettre de transformer ou de créer d’autre formes d’existence pour prolonger la « durée du rêve .
Ainsi, cet extrait du Gai savoir nous expose bien les différentes thématiques chères à Nietzsche, à savoir que nos formes d’existences ne sont pas des choses naturelles mais le résultat de moment de création et falsification. Ensuite il dénonce la conception traditionnelle de l’apparence qui renvois à la croyance d’une forme de réalité cachée de l’existence. Et enfin il nous expose le rôle que devralt jouer pour lui la phllosophie et les hommes de connaissance, en explicitant et identifiant ces illusions et leurs moments de créations afin de transformer et solidifier nos formes d’existences.