Histoire des arts
1/ Otto Dix est un peintre et un artiste du XIX et du XX eme siècle. Il est née le 2 Décembre 1891 en Allemagne et il est mort le 25 juillet 1969. 2/ Otto Dix (1891-1969) est un peintre allemand expressionniste. Il étudie à l’école des arts appliqués de Dresde où il s’insère dans différents courants artistiques comme le cubisme ou le futurisme. 3/ Contexte historique Au début des années la dévastation physiq fierté et par devoir d par la censure, a été associations d’ancien S. p next page s peur de montrer à la fois par sque là cachée rs officiels et les rès de Versailles, Clemenceau fait aligner quelques « gueules cassées » devant les délégués allemands pour montrer les conséquences humaines de la guerre et susciter en eux un sentiment de culpabilité. Les soldats n’hésitent pas à afficher leurs difformités en public. Le plus souvent, les peuples accueillent cet étalage morbide avec respect. e propos de Dix se situe à rebours de cette récupération dramatique et patriotique des traces de la souffrance militaire.
Dix choisit de montrer les soldats comme des pantins ridicules. Dans Les joueurs de cartes, le décalage entre la banalité de la ituation (le jeu) et l’aspect monstrueux des joueurs est frappant (un joueur tient la carte avec son pied). Le fait qu’un autre po Sv. ‘ipe to porte fièrement la croix de fer à sa veste est sans doute une critique du peintre à l’égard du nationalisme excessif exprimés par certains anciens combattants allemands. / Description du tableau Au second plan on trouve sur la droite un porte manteau , au dessus des trois hommes sont affichés des articles de journaux allemands qui font référence au conflit Franco-AIlemand pendant la première Guerre Mondiale et en haut à gauche du tableau un ampadaire (où l’on distingue une tête de mort) éclaire la scène. Au centre de son tableau on peut voir les trois personnages principaux jouer aux cartes assis autour d’une table à la terrasse d’un café le soir. Le premier personnage, celui de gauche est un homme.
On ne peut pas lui donner d’âge tellement sa peau est abîmée. Cet homme est disproportionné, il a une jambe de bois et joue aux cartes avec le pied qui lui reste. Le joueur dont la manche droite est vide, sort de sa manche gauche une main articulée avec laquelle il pose ses cartes sur la table. De son oreille part un tuyau qui lui permet d’entendre la conversation. Il doit avoir perdu l’audition lors de la guerre. Le second personnage, au centre, joue aussi aux cartes. Il lui manque une partie de la peau de la tête: il a été scalpé.
Il a deux moignons à la place des jambes qu’il a perdues à la guerre. Si on regarde son corps on voit qu’il n’est fait que d’os, il n’a pas de peau. Ce personnage a un œil de verre et n’a pas d’oreille. Le troisième personnage n’a pas de jambe 2 Ce personnage a un œil de verre et n’a pas d’oreille. Le troisième personnage n’a pas de jambe , il est posé sur une sorte de socle en fer. Contrairement aux deux autres personnages il a ses deux ains mais l’une des deux est articulée comme un robot et l’autre est aussi une prothèse.
Sur son veston il porte une croix germanique: signe de ralliement des Allemands. 5/ Si on s’intéresse aux couleurs on volt qu’il ny a pas de couleurs vives. Toutes les couleurs tournent autour du verdâtre, noir, et bleu foncé. On voit aussi que les lignes du tableau sont très confuses. Elles sont toutes cassées. Il n’y a pas d’équilibre dans le tableau. Ces lignes confuses et ces couleurs froides mettent le spectateur très mal a l’aise tout en l’amenant ? accepter les idées du peintre. L’utilisation du clair/obscur nous évèle les corps d’anciens soldats démembrés.
On note ainsi l’absence quasi-totale de membres Inférieurs, remplacés par des pilons ou des jambes de bois articulées. Ces trois caricatures sont donc vraiment exagérées. Ils sont difformes , estropiés, affreux. Mais Dix parvient à métamorphoser l’effroyable et le hideux en ridicule. Dans l’exhibition tout d’abord par les anciens combattants de leurs propres mutilations, dans le fait qu’ils trouvent dans leurs blessures une fierté, une forme de valorisation voire d’héroïsation. Le joueur de droite porte d’ailleurs sa Croix de Fer. 3