hercules

essay A

ce qui accompagne tous nos actes, nos perceptions, etc dfqsdfqsdfqsdfs Cette objection nous amène à reprendre notre examen : si nous voulons maintenir notre hypothèse initiale et définir la liberté par le pouvoir de choisir, il nous faut réfuter le déterminisme en tant que celui-ci s’appliquerait aux comportements humains et inclurait la réflexion elle-même. Or nous avons vu que pour appliquer le déterminisme aux comportements humains, il fallait faire deux suppositions . ‘abord que nous avions une nature bien précise, ensuite que ette nature subit l’influence des événements passés de telle sorte que le chaix que nous sommes amenés à faire découle Swipe Lo nexL page de ce passé. Mais ce contestables. Commençons par la passé. Certes il est to de quelqu’un des élé ors to View tout à fait l’influence de notre er dans le passé xpliquer le présent. Prenons un exemple qu’evoque Sartre dans « L’Etre et le néant Un homme de trente ans décide de se convertir. Il se souvient alors que dans son adolescence il s’était posé des questions sur la religion et sur Dieu.

Aujourd’hui, à trente ans, il décèle dans ce passé les signes avant-coureurs de sa conversion. Il voit dans son passé à la fois la trace d’une « « force » mystérieuse qui le destinait à se tourner vers la foi religieuse et une sorte de préparation psychologique à la conversion qui s’impose à lui. Mais imaginons, ce qui est très facile car le cas peut tout aussi bien se présenter, que le même homme, à trente ans, ne se soit pas converti et qu’il tombe par hasard sur un journal intime où il avait noté ses réflexions d’adolescent.

II ny verrait plus alors que la trace d’états affectifs sans importance, simple effet psychologiques des modifications hormonales de la puberté. Qu’est-ce qui fait que telle interprétation sera privilégiée ? L’orientation actuelle de l’individu, son choix présent qui est toujours une certaine façon de se voir dans le futur, ce que Sartre appelle le « projet D. C’est donc par une sorte d’Illusion rétrospective que nous voyons dans le passé les « causes » de notre choix présent.

En réalité, c’est tout le contraire : c’est le futur que nous aspirons à être qui éclaire e passé et y révèle des signes qui ne sont finalement que les effets de notre choix actuel. La preuve en est que des individus ayant à peu près le même passé vont se comporter de façon tout à fait différente dans le présent. Le passé n’a donc aucune causalité propre. La conscience est toujours capable d’éclairer son vécu passé de diverses manières.

C’est dire qu’il n’ y a pas de déterminisme réel en ce qui concerne le passé de diverses manières. C’est dire qu’il n’ y a pas de déterminisme réel en ce qui concerne les états de la conscience. Ily a toujours une possibilité de rupture dans la mesure où le projet actuel peut changer. Certes on ne peut nier le passé dans le sens où on ne peut faire que ce qui a été n’ait pas été. Mais la conscience choisit le sens qu’elle entend donner à son passé.

Aussi celui qui prétend ne pas pouvoir changer en déclarant que son passé le condamne à continuer d’être ce qu’il a été fait preuve de mauvaise foi. II refuse d’admettre sa liberté. II préfère se penser comme une « chose » plutôt que de reconnaître qu’il est une pure liberté de choix. Et sans doute cette liberté de choix st-elle difficile à assumer, la conscience s’angoisse de devoir choisir, de ne pouvoir faire autrement que de choisir.

Elle peut préférer alors se penser comme déterminée à être ce qu’elle est. Ce qui nous amène à examiner la première des présuppositions ? la base du déterminisme psychologique. Il s’agit de l’attribution ? l’être humain d’une nature déterminée. Bien sûr on admettra qu’il y a plusieurs types d’êtres humains et que, si on pousse l’examen assez loin, on découvrirait en chacun une nature individuelle, une essence qui lui est propre. C’est cette nature qui subir