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Il est légitime de se demander ce qui définit un personnage de roman réussi mais cette question reste toutefois très abstraite. En effet cette question va dépendre en grande partie de l’imaginaire du lecteur qui regorge d’une variété extrême de personnages, lesquels sont parfois fictifs tout en ayant une légitimité à ses yeux plus forte que certains personnages réels. L’on peut distinguer 3 grands types de héros de roman : les personnages héroïques, les personnages suscitant l’empathie et les personnages auquel on peut s’identifier .

Toutefois certains personnages peuvent recouvrir les critères de plusieurs des atégories à la fois. Un critère important roman semble être lecteur peut ainsi ent En ce qui concerne le Svp next page n personnage de r à celui-ci. Le ‘histoire. s, ils possèderont souvent plusieurs des caractéristiques suivantes : le courage et la puissance, l’aspect mystérieux, parfois également un côté séducteur.

Si l’on prend comme exemple le roman de Johnston Mc Culley, La marque de Zorro, le personnage de Zorro illustre parfaitement les côtés à la fois courageux et mystérieux du héros. Son côté mystérieux vas intriguer le lecteur et susciter une curiosité qui l’invitera à poursuivre sa lecture. Cutilisation par Zorro d’un masque le rendant impossible ? identifier en tant que Don Diego De La Vega (son véritable Swige to vie' » next page véritable nom) suscite parfois chez le lecteur un sentiment de frustration et une envie de dévoiler la véritable identité de Zorro.

Est ainsi frustrante la scène où Don Diego revoit une jeune demoiselle après l’avoir sauvé en tant que Zorro : alors que celle- ci était tombée sous le charme du justicier masquée, elle se révèlera en revanche insensible au charme du pauvre Don Diego. L’ exemple de Zorro fait écho à des situations de la vie où, par udeur ou modestie, l’on ne souhaite pas toujours dévoiler ? autrui la bonne action que fon a fait à son égard. Cet écho aide ainsi à s’identifier au héros.

On peut aussi relever un côté séducteur chez Zorro comme dans l’exemple évoqué ci-dessus, séducteur aguerri aux techniques d’approches subtiles pouvant être pris comme référence par la gent masculine. Phileas Fogg, héros du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne représente une autre référence pouvant faire rêver, notamment pour son courage. En effet durant son périple Phileas Fogg du faire face à de ombreuses péripéties mettant mainte fois son courage en évidence.

Bien que peu de lecteur possèdent les qualités requises pour réaliser un tour du monde dans les mêmes conditions que Phileas Fogg beaucoup parviendront tout de même, la rêverie et un grain de folie aidant, à s’identifier à Fogg et donc à vivre l’aventure avec ‘exemple d’Harry Potter peut lui aussi être évoqué non pas pour ses capacités physique ou bien encore de séducteur mais pour plus pour ses talents de magiciens. En effet être 2 bien encore de séducteur mais pour plus pour ses talents de magiciens. En effet être le héros d’un roman requiert certaines aptitudes comme celle de pouvoir combattre le mal.

Et bien qu’Harry Potter ne soit qu’un jeune adolescent, son courage et ses talents de magicien sont indiscutables et lui permettent de faire triompher la justice et le bien. On peut aussi trouvé chez lui un côté touchant, tout comme les personnages de la deuxième partie. En ce qui concerne les personnages touchant ron peut tout d’abord prendre l’exemple d’Oliver Twist, roman racontant la vie d’un jeune orphelin victime de mauvais traitement durant son enfance, qui suscitera l’empathie chez le lecteur tout au long du oman. Le lecteur aura ainsi du chagrin pour ce jeune garçon et aura envie de le prendre sous son aile durant sa lecture.

Non seulement il se place en protecteur d’Oliver mais il prend parti pour tout les petites gens de la société qui sont également opprimés comme l’a été Oliver durant son enfance . Le lecteur prends alors une dimension plus importante au sein de l’histoire et se sent exister dans la vie du petit Oliver. Si ce personnage d’Oliver Twist suscite chez nous l’empathie, son jeune âge et sa situation d’orphelin en sont les causes principales. Le lecteur peut parfois même se sentir responsable et vouloir ccompagner le pauvre garçon jusqu’à la fin de l’histoire ce qui en fait un personnage de roman réussi.

Il n’est pas possible de parler de personnage de roman « touchant » sans évoquer le cas des Misérabl 3 pas possible de parler de personnage de roman « touchant » sans évoquer le cas des Misérables. En effet, le personnage de Cosette ne peut nous faire ressentir que de l’empathie. Cette petite fille prise au piège par ces aubergistes nous paraît sans défense, on voudrais pouvoir l’aider mais cependant à part être peiné pour elle, il ne nous est pas possible d’aider Cosette d’une quelconque manière.

Un sentiment de culpabilisation d’impuissance va naître chez le lecteur ce qui va le pousser à lire la suite de l’histoire. En ce qui concerne le personnage de Jean au sein du roman Vipère au poing de Hervé Bazin, Il nous montre deux facettes du personnage touchant. D’une part c’est un personnage sur lequel on peut s’apitoyer suite aux mauvais traitements de sa mère ? son égard mais il peut se révéler d’autre part être machiavélique quand il s’agit de trouver un moyen d’éliminer sa mère tyrannique.

Jean n’hésita d’ailleurs pas à exposer sa joie lorsque a mère tomba gravement malade. Bien que cet aspect plus noir du personnage est une réponse au sévices que lui fait subir sa mère, son comportement sortant de l’ordinaire donna à Jean une autre dimension aux yeux du lecteur. Nombreux sont ceux ayant pensé au moins une fois à se rebeller comme Jean l’a fait au travail comme en famille mais ne sont jamais passé à l’acte. Il est donc de ce fait possible de s’identifier à lui au moins au niveau de la pensée.

Cependant, la réaction de Jean est loin d’être classique et nécessite une bonne dose de courage pour y parvemr c 4 éaction de Jean est loin d’être classique et nécessite une bonne dose de courage pour y paruenir ce qui explique que même si le nombre de personnes dans son cas est minime, chacun pourra s’identifier à lui et transposer cette exemple dans sa vie et l’appliquer ou non à sa manière. Cet exemple nous montre bien qu’un personnage n’est pas obligé de se cantonner à son aspect touchant pour être réussi, il peut aussi se rapprocher du lecteur pour que ce dernier puis s’identifier à lui.

II nous est donc possible de développer un autre angle du personnage réussi qui cette fois ci sera plus proche du ecteur pour que celui ci puissent s’identifier au personnage. Un personnage auquel on peut s’identifier peut représenter des personnages à l’apparence banal mais qui ont une très grande légitimité à nos yeux. Pris hors de leur contexte ces personnages pourraient avoir l’air «fade» mais au sein de l’histoire, ils ont un rôle majeur qui leur permet d’exister aux yeux du lecteur.

Certes ces ouvrages sont loin de faire partie de la grande littérature française mais cette collection, « Chair de poule » que j’ai lu étant petit, illustre plutôt bien cela. En effet, peut importe le ivre choisis, le personnage principal sera un jeune adolescent ne possédant aucune particularité hors du commun, il est par ce fait plus facile pour un lecteur de notre âge de ce mettre à la place du personnage. Cet exemple réussi est donc malheureusement un peu restrictif. Bien que recommandé en premier lieu aux enfants, le petit prince S malheureusement un peu restrictif.

Bien que recommandé en premier lieu aux enfants, le petit prince est un livre qui nécessite une réflection plus poussé pour comprendre qu’il ne fait pas que rendre visite à différentes personnes choisis au hasard. Durant son périple le petit prince va rencontrer différentes personnes pouvant représenter un large éventail de la société. En effet comme le petit prince, au long de notre vie nous multiplions les rencontres bonnes ou mauvaises qui nous font dans l’idéal avancer.

Il est donc facile de s’identifier à lul- Après avoir développé ces différentes idées de personnage réussi, j’ai pu en déduire que le rôle du lecteur était au moins aussi important que celui de l’écrivain. En effet, en regardant un peu autour de nous, il est possible de se rendre compte que plusieurs personnes auront une vision bien ifférente d’un même roman pour la seule raison que la liberté est telle en littérature qu’il existe une infinité de possibilité pour interpréter la même histoire.

Cette phrase utilisée usuellement en poésie correspond pour moi tout aussi bien au style romanesque, « la poésie est un jardin sans fruits défendu ». pour moi le rôle de l’écrivain est de faire naître le roman à la différence du lecteur qui quant à lui aura comme rôle de le faire exister. Voltaire illustre d’ailleurs parfaitement cet idée lorsqu’il dit : »les livres les plus réussis sont ceux dont le lecteur fait la moitié »