HDA : La Rafle-le film

essay B

La Rafle – le film 1) Introduction Sujet : La Rafle de Roselyne Bosch Thématique : Arts, Etats et Pouvoir Domaine : Art du visuel problématique : Comment le cinéma participe-t-il à la transmission de la mémoire ? 2) Présentation générale a) Nature et date de l’œuvre La Rafle est un film d Il parle de la vie d’un Seconde Guerre Mon Biographie de Rosely ors IO mars 2010. fants durant la Née en 1 961 à Avignon, Roselyne Bosch, aussi appelé Rose, a commencé en tant que reporter dans le magasine hebdomadaire Le Point, avant de devenir productrice, scénariste puis réalisatrice.

Après des années de reportage dans le magasine Le Point, Roselyne Bosch se met doncà la production : c’est d’abord le film épique « 1492 Christophe Colomb » avec Gérard Depardieu qu’elle coproduit avec Alain Goldman. En 1998, elle devient productrice sur le drame « En plein cœur » de Pierre Jolivet avec Gérard Lanvin et Virginie Ledoyen, puis écrit le scénario de la comédie « Bimboland » réalisée par Ariel Zeitoun. En 2003, elle signe le script du thriller « Le pacte du silence » réalisé par Graham Guit.

Adepte du changement de registre, elle écrit et réalise, en 2006, Gad Elmaleh, Mélanie Laurent et Jean Reno. ) Contexte Ce film parle de véridiques événements ayant eu lieu pendant un dramatique et honteux épisode de l’histoire de France, en l’occurrence le tristement célèbre Rafle du Vel’ d’Hiv’ qui vit 9000 policiers et gendarmes de notre pays contribuer à arrêter et enfermer plus de 13000 Juifs dans le Vélodrome d’Hiver, avant de les faire envoyer à la mort. Les Juifs sont arrêtés par des policiers français le 16 Juillet 1942 et sont détenus pendant 6 jours au Vélodrome d’hiver dans des conditions épouvantables. ) Description de l’oeuvre a) Description générale La Rafle est un film écrit et réaliser par Roselyne Bosch avec omme appuis le témoignage de Joseph Wiseman qui avait IO ans à l’époque, puis produit par légende le film. L’idée de ce film est venue car, pendant ans avec Alain Goldman, ils voulaient reporter les faits qui avalt eu lieu le 16 Juillet 1942, mais Roselyne Bosch ne s’autorisait pas à faire ce film car elle n’était pas juive, jusqu’au jour où elle fit un cauchemar dans lequel on venait la chercher en lui disant : « La police française est là, ils viennent chercher tes enfants. ? et ce n’est qu’à partir de plus de ce moment-ci qu’elle s’est dit qu’elle pouvait et devait faire ce film. Elle voulait faire e film plutôt sur la vie que sur la mort et c’est pour cela qu’il y a 2survivants à la fin du film dont Joseph Wiseman qui réussie ? s’évader du camp à l’âge de 10 ans. Roselyne Bosch dit qu’elle a eu beaucoup de mal à le retrouver mais aussi beaucoup de de IO ans.

Roselyne Bosch dit qu’elle a eu beaucoup de mal ? le retrouver mais aussi beaucoup de chance et que c’est parce qu’elle l’avait retrouvé qu’elle a fait ce film. Le thème général est la Rafle du Vel’ d’HlV donc le genre du film est plutôt un drame historique. Ce film dure 115 minutes soit 1 h55. un DVD de ce film existe, on peut le trouver dans les rayons DVD des magasins, on peut aussi le regarder en streaming sur le netou le télécharger légalement. ) Description détaillée Le tournage de ce film commence le 15 Mai 2009 au pied de la Basilique de Sacré-Cœur de Montmartre, où vivait une grande partie de la communauté juive parisienne. Les acteurs et l’équipe partent au début Juin en Hongrie à Budapest où a été reconstitué à un quart le Vélodrome, puis numérisé pour donner l’illusion d’en voir un entier, dans lequel furent détenues des milliers de raflés des 16 et 17 Juillet 1942, puis le tournage se termine dans le amp de transit de Beaune-la-Rolande dans le Loiret.

Le tournage se termine le 13 Août 2009. La musique a été apportée par le compositeur britannique ChristianHenson. Le Vel’ d’Hiv’ : Les bâtiments de ce type n’existant plus aujourd’hui en France et en Europe, la production a pris le parti de reconstruire un quart du vélodrome en travaillant à partir de plus de 700 photos de manifestations sportives et meetings politiques.

Lors du tournage, le directeur de la photographie a reconstitué la lumière particulière du Vel’ d’Hiv’ pendant la guerre, puisque la verrière située à 50m de hauteur était pein articulière du Vel’ d’Hiv’ pendant la guerre, puisque la verrière située à 50m de hauteur était peinte en bleu foncé dans le cadre de la défense antiaérienne. Lors de la post-production, la tribune portant les 500 figurants a ensuite été dupliquée par effets spéciaux numériques pour obtenir les plans généraux en plongée montrant l’ensemble du lieu et des 10000 prisonniers.

Beaune-la-Rolande • L’équipe technique a travaillé à partir des rares images existantes des camps du Loiret mises ? sa disposition par le Mémorial de la Shoah. Il existe en effet quelques photos montrant des familles à Vintérieur d’un camp es femmes et les enfants des hommes raflés dès 1941 et internés à Pithiviers ont eu fautorisation de venir leur rendre visite lors d’un pique-nique, les hommes ont ensuite été déportés avant la rafle du Vel’ d’Hiv’ dans laquelle leurs familles ont été arrêtés. ) Analyse et interprétation de l’oeuvre a) Sens de l’œuvre Le film s’adresse à un large public d’adultes et d’adolescents ? partir de 13 ans environ. Il permet d’aborder de façon plus précise une période importante de l’histoire, mais souvent mal connue. Ce sera l’occasion notamment de lever certaines confusions et certains malentendus. Le film comporte également une leçon civique qui mérite d’être réfléchie et débattue.

Elle a fait ce film en essayant de le faire de la façon la plus réelle possible, d’une façon qui se rapproche au plus de ce qui s’est réellement passé même si comme elle le dit elle-même, elle ne pourra jamais rendre compte exact PAGF réellement passé même si comme elle le dit elle-même, elle ne pourra jamais rendre compte exactement du sort de ces gens et des conditions dans lesquelles ils ont vécus. Tous les événements racontés dans ce film, même les plus extrêmes se sont réellement passés cet été 1942.

Ainsi, tous ces personnages ont vraiment existé et c’est en fonction des témoignages qu’elle a pu recueillir qu’elle a réalisé son film dans les conditions les plus réelles possibles. Réponse à la problématique Depuis le début des années 70, la littérature, la musique, le cinéma évoquent la Seconde Guerre Mondiale dans ce qu’elle a eu de plus terrible et qui avait été occulté, oublié ou nié sauf chez ceux qui Pont vécu et qui en ont encore des cauchemars : la Shoah. – La nouveauté de ce film est qu’il est réalisé à hauteur d’enfants avec un grand souci d’exactitude.

Cest un vrai travail ournalistique, utile pour rappeler des faits qui se sont produits il y a 70 ans. « L’intérêt de cette fresque, au-delà d’un évident devoir de mémoire, est son travail documentaire : beaucoup d’histoires vraies, presque toujours racontées avec exactitude » Le Point. – « Récit collectif bouleversant, éprouvant sans céder à la cruauté. Servi avec retenue par une pléiade d’acteurs, « La Rafle » fait oeuvre utile. A chaque génération son travail de mémoire. » b) Autres artistes ou œuvres à mettre en lien « Elle s’appelait Sarah » de Gilles Paquet-Brenner sorti en 2010.