H modialyse

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Répartition des centres d’hémodialyse pédiatriques La vie quotidienne en hémodialyse. A quoi servent les reins ? Que se passe t’il quand les reins ne fonctionnent H modialyse Premium gy 95822759 MapTa 15, 2015 | 2E pages TABLE DES MATIERES Introduction-—————————————————————— Nombre d’enfants hémodialysés en France—— —-20-22 Les médicaments-—————————————— — L’alimentation-————————— –3-9 plus ? – –10-19 La fistule artério-vein Le cathéter——————— or26 Sni* to View -23-25

Comment fonctionne une machine d’h modialyse -26-34 La transplantation rénale-— 35-38 „„„44-50 Ce petit livre a été réalisé par l’équipe du centre d’Hémodialyse de PHôpital Robert Debré à Paris (Service de Néphrologie du Professeur Loirat) sous la direction du Docteur Macher et avec la collaboration des Laboratoires Roche. Il est destiné aux enfants qui auront un jour ? Ces centres de dialyse pédiatriques ont une équipe de médecins qui sont pédiatres, c’està-dire médecins d’enfants, mais aussi néphrologues c’est-à-dlre spécialistes des maladies des reins.

Les infirmières et les aides-soignantes sont également spécialement formées à la technique de l’hémodialyse chez les enfants. De plus, ces centres ont une équipe dite socio-psycho-éducative,avec instituteur ou une institutrice détachés de l’Education Nationale, souvent un éducateur spécialisé pour les plus petits enfants, un ou une psychologue et une assistante sociale Répartition des centres d’hémodialyse pédiatriques en France -2- LA VIE QUOTIDIENNE EN HEMODIALYSE Le déroulement d’une séance Les séances d’hémodialyse ont lieu pour la plupart des enfants rois fois par semaine et durent quatre heures.

Dans certains cas, on peut se limiter à deux séances par semaine, ou raccourcir la durée de la séance. C’est un véhicule sanitaire léger ( VSL) qui se charge de transporter l’enfant entre la maison ou l’école,selon l’heure, et le centre de dialyse. Avant de partir, la fistule a été recouverte de crème anesthésiante (crème EMLA@) pour que la pose des aiguilles soit indolore. Lorsqu’il arrive dans le service, l’enfant se déshabille, met une tenue confortable, se lave les mains et le bras du côté de la fistule. Enfin, il se pèse pour savoir le poids qu’il devra perdre pendant la séance.

Pendant ce temps, infirmi oignantes préparent la tout est prêt, l’enfant prend sa température, puis l’infirmière lui prend la tension avant de placer deux aiguilles dans la fistule. Un peu de sang est prélevé pour faire des examens sangulns si necessalre. Lorsque les aiguilles sont mises en place, l’infirmière les raccorde au circuit qui se trouve sur la machine : la dialyse commence. L’infirmière vient régulièrement prendre la tension et vérifier que tout se passe bien. Tout est noté sur un cahier de surveillance individuel. A tout moment, l’enfant peut appeler l’infirmière ou l’aidesoignante.

Au cours de la première demi-heure, l’enfant peut manger tout ce qui lui est interdit entre les dialyses, puisque les déchets produits pourront être éliminés pendant la séance. Il n’y a donc pas de risque. -4- Il est habituel d’entendre sonner la machine. Cela ne doit pas inquiéter. Ces sonneries servent à attirer l’attention des infirmières sur un problème technique qui sera vite résolu. Les progrès réalisés au niveau des installations et du matériel assurent une excellente sécurité et une très bonne tolérance des éances d’hémodialyse.

Il ne faut pas s’inquiéter non plus de certains symptômes désagréables qui surviennent quelquefois : nausées, vomissements, maux de tête, crampes, chute de tension. Ces signes sont dus à la diminution rapide de l’urée dans le sang ou à la perte de poids pendant la séance ( la machine est réglée pour soustraire la quantité d’eau gardée dans le corps entre deux dialyses). lls disparaissent dès que l’on perfuse du sérum physiologique. -5- 4 heures, c’est la fin de la séance. Le sang du circuit extra-corporel, c’est-à-dire le sang sorti du corps est restitué.

On contrôle la tension, on vérifie que Penfant a bien perdu le polds prévu. puis on peut retirer les aiguilles. Il faut alors comprimer les points de ponction avec une compresse jusqu’à l’arrêt complet du saignement, nettoyer le bras avec des compresses stériles avant de faire un pansement propre. Les plus grands apprendront vite à faire ces soins eux-mêmes. Le pansement peut être retiré dès le soir de la séance. Après sa séance, l’enfant s’habille et déjeune (ou goûte selon l’heure). Un médecin vérifie que tout va bien et signe le bon de sortie. L’ambulancier peut alors venir le hercher. 6- LE CAHIER DE LIAISON Il existe un cahier de liaison entre l’équipe de la dialyse et les famllles. Les infirmières y notent chaque fois le poids avant et après la dialyse, les principaux résultats des prélèvements, la date et l’heure de la séance suivante. Plus occasionnellement, des rendez-vous d’examens particuliers ( radiographies, échographies, consultations diverses… ) sont transmis. A l’inverse, les familles peuvent poser des questlons ou donner diverses informatlons par ce moyen. QU’EST cg QUE LE POIDS DE BASE ? Pour chaque enfant, les m ent ce qu’on appelle « le ase, et correspond à l’excès en eau.

Au cours de sa croissance, l’enfant prend du « bon poids », c’est- àdire du muscle et de la graisse, et le poids de base est progressivement augmenté. parfois, au contraire, à l’occaslon d’une petite maladie (fièvre, diarrhée… ) ou de grosses chaleurs, l’enfant maigrit et il faut diminuer le poids de base. -8- COMMENT S’OCCUPER PENDANT LES HEURES DE DIALYSE ? La Maman, le Papa, les frères et soeurs ou des amis des enfants peuvent venir pendant la séance en dehors des branchements et débranchements. Ceci est très utile lors des premières séances et our les plus petits.

Pour les enfants en âge scolaire, il y a des devoirs à faire et l’institutrice ou l’instituteur est là pour les aider dans leur travail. En prenant contact avec les maîtres, elle veille à rattraper les absences. Il y bien sûr aussi des distractions : télévision, magnétoscopes, jeux vidéo, matériel de dessin, jeux de société…. A QUOI SERVENT LES REINS ? Les reins, au nombre de deux, se situent de part et d’autre de la colonne vertébrale, en partie cachés par les dernières côtes. Chaque rein est relié aux gros vaisseaux sanguins de l’abdomen par une artère et une eine formant le pédicule rénal.

L’urine formée est recueillie au niveau du bassinet et des uretères, puis stockée dans la vessie. PAGF s OF partir dans les urines ce qui est mauvais, et ne retenant que ce qui est bon. L’eau Chaque jour, la quantité d’eau éliminée par les urines permet de maintenir un état d’hydratation normal. Normalement, cette quantité augmente en cas de boissons abondantes, et diminue en cas de manque d’eau. La créatinine Pour mesurer la fonction d’épuration des reins, on dose dans le sang une substance appelée créatinine (qui est un déchet qui vient des muscles) que les reins écrètent dans l’urne.

Le taux de créatinine est normalement constant, variant seulement un petit peu en fonction du poids et de la taille (taux plus faible chez l’enfant que chez l’adulte). Lorsque la filtration des reins diminue, la concentration de la créatinine dans le sang s’élève. Plus la créatinine est élevée, moins les reins fonctionnent. Normalement la créatinine est entre 40 et 70 pmol/L selon l’âge de l’enfant. Chez les nourrissons en dialyse, elle est de l’ordre de 500 pmol/l_ au début de la séance, et de 100 à 150 pmol/l_ à la fin.

Chez les nfants plus grands, les chiffres montent entre 800 et 1000 urnol/L en début de séance et sont entre 200 et 300 pmol/l_ en fin de séance. Les sels minéraux Le sel (chlorure de sodium) est également éllminé dans les urines en fonction des besoins de l’organisme et des apports alimentaires. Ainsi les chiffres de sodium dosés dans le sang sont-ils remarquablement fixes (134 à 142 mmol/L). Parmi les nombreuses aut s minérales PAGF 6 OF rôle capital dans le fonctionnement des cellules. Le maintien d’un stock et d’une répartition constante de cet élément est indispensable à ce fonctionnement.

Là encore, c’est le rein qui permet de maintenir la concentration sanguine à un taux constant (3,5 à 4,5 mmol/L), en éliminant le surplus fourni chaque jour par l’alimentation et les différents métabolismes. Les déchets produits par les différents métabolismes de l’organisme L’urée est le mieux connu de ces déchets, et se retrouve en quantité abondante dans les urines. C’est la dernière étape de la dégradation des protéines, constituant majeur des tissus, et présentes dans de nombreux aliments (viande, œuf, poisson, laitage, farine Grâce à cette élimination, le taux d’urée ans le sang reste faible (2,5 à 7 mmol/L).

En réalité, de nombreux autres déchets sont aussi éliminés chaque jour. Certains restent encore mal connus, ou ne sont pas facilement dosés. -12- -13 LES AUTRES FONCTIONS DU REIN La fonction d’épuration des reins est la principale. Mais d’autres fonctions importantes existent. Rôle du rein dans la formation de l’os C’est au niveau du tissu rénal que la vitamine D (antirachitique) est transformée en sa forme active. Celle-ci va ainsi pouvoir favoriser l’absorption du calcium au niveau du tube digestif et sa fixation au niveau de l’os. Le rôle du rein ans la formation de l’os est en fait très compliqué.

Un point très i son rôle PAGF 7 OF entre 2,25 et 2,60 mmol/L et pour le phosphore entre 0,87 et 1,70 mmoI/L. – 14 Rôle du rein dans la régulation de la tension artérielle Les reins ont un rôle central dans le maintien d’une pression artérielle constante grâce à la sécrétion de nombreuses substances capables de modifier le calibre, et donc la pression des petits vaisseaux. Parmi ces substances, on peut citer la rénine qui augmente la pression artérielle. Rôle du rein dans la formation des globules rouges Les globules rouges du sang se forment dans la oelle des os.

Cette fabrication necessite l’intervention d’une hormone appelée érythropoiétine, qui est sécrétée par les reins. -15- QUE SE PASSE-T-IL LORSQUE LES REINS NE FONCTIONNENT PLUS ? Pendant une longue période au cours de l’évolution des maladies rénales, le régime et certains médicaments permettent de compenser la défaillance des fonctions rénales. Ce n’est que lorsque ces fonctions deviennent pratiquement nulles (inférieures à 5 % de la normale) que surviennent des complications qui pourront mettre la vie en jeu. Cest à ce stade que les hémodialyses sont débutées.

PAGF poumons s’humidifient avec apparition d’une gêne respiratoire ( œdème pulmonaire). L’hyperkaliémie ( é évation du taux sanguin de potassium) L’excès de potassium, dû en grande partie à l’alimentation, ne peut être éliminé que par les reins. Lorsque ceux-ci n’assurent plus cette fonction, le taux de potassium sanguin s’élève, troublant le fonctionnement cellulaire et en particulier celui des muscles et le rythme cardiaque. Le risque de trouble du rythme cardiaque existe lorsque le taux dépasse 6 mmol/L -17 L’anémie C’est un manque de globules rouges (et donc d’hémoglobine).

L’anémie se traduit par une pâleur et une fatigue anormale -18- La toxicité urémique L’augmentation de l’urée et de la créatinine dans le sang s’accompagne de l’accumulation de toute une série d’autres déchets toxiques, normalement excrétés par le rein, responsables d’un certains nombre de symptômes : fatigue manque d’appétit nausées voire vomissements hématomes ( bleus) faciles ralentissement de la crois PAGF q OF solide, facile à ponctionner et dans lequel le sang a un débit élevé car l’hémodialyse nécessite une circulation extra-corporelle à débit élevé.

Les veines de l’avant-bras, superficielles et facilement accessibles, ont un débit insuffisant pour permettre au système de fonctionner. Les artères, elles, ont un débit important, mais elles sont profondes et donc peu accessibles. Le problème peut être réglé en créant chirurgicalement ce qu’on appelle une fistule artério-veineuse, c’est-à-dire une communication entre une artère et veine. La veine ainsi soumise à un débit plus élevé va se dilater, devenir visible, palpable et aisément utilisable. -20- Cette intervention est simple et sans risque mais doit être réalisée par n chirurgien vasculaire.

Chez l’enfant de petit poids (moins de 10 Kg), la création d’une fistule artério-veineuse est en réalité un geste très délicat car les vaisseaux, à cet âge, sont minuscules et le chirurgien doit travailler à l’aide d’un microscope. Le plus souvent, la fistule artério-veineuse est créée au niveau du poignet et la veine se dilate au niveau de Pavant-bras. On choisit bras gauche chez les enfants droitiers afin de garder la possibilité dactivités scolaires ou de jeux au cours de la séance d’hémodialyse, en laissant le bras droit libre. Toutefois, il arrive que techniquement