Giulio Romano

Giulio Romano est un peintre et architecte italien né à Rome en 1492. Il devient rapidement l’élève de Raphaël et exécute sous les ordres du pape Léon X de nombreuses œuvres importantes comme des fresques dans les loggias du Vatican notamment. Après la mort du pape, Giulio Romano aurait réalisé des œuvres à caractère érotique ce qui provoqua la colère des papes lui succédant, Adrien VI et Clément VII. Quelques années av qu’il trouva refuge ? our org disgracié, c’est alors antoue, introduit par son ami Baldassa Ce, -. é préfet général Snipe to View des fabriques, et pro urbanistique à Mant architecturale et de sa vie. Il se mit quasiment d s son arrivee au service de Frédéric Gonzague, le fils d’Isabelle d’Este, élevé en 1530 au rang de duc par Charles Quint, et impatient de prouver son pouvoir et sa magnificence. Frédéric II fit bâtir par Jules Romain à partir de 1525 un monument que l’on appelle aujourd’hui palais du Té en italien « palazzo te du nom d’un ancien lieu dit « Tejeto » qui fut d’abord une villa suburbaine située sur une île aux portes de la ville.

Giulio Romano dut premièrement réaliser une maison constituée d’un corps de logis tout en longueur avec une entrée constituée par une loggia avec trois arcades. Ce premier bâtiment construit rapidement en 1525, 1 526 va constituer l’aile nord de la villa ultérieure. Frédéric Il fut largement séduit par par son œuvre et commanda une extension qui deviendra le palais te que l’on observe aujourd’hui c’est à dire un grand édifice à un seul niveau se structurant autour d’une cour carrée, de laquelle à travers une loggia, on passe au jardin se terminant avec ne exèdre.

De ce fait Giulio Romano réalisa les trois autres ailes sud, est et ouest qui constitueront par la suite le grand quadrilatère axé perpendiculairement avec le jardin à l’est et l’entrée à l’ouest. Le Palais Te ne constitue t-il qu’une œuvre transitoire entre le classicisme et le baroque ou est-il un édifice représentatif d’un style à part entière ? Dans une première partie nous étudierons l’influence du maître de Clulio Romana, Raphael sur son œuvre puls nous parlerons des innovations maniéristes introduites par Romano et enfin nous ?voquerons l’héritage classique encore très ancré dans son œuvre.

Guilo Romano a été l’élève de Raphaël et Raphaël a été un élève de Bramante, un architecte classique. Le maître de Guilo Romano, Raphaël a donc reçu en premier lieu un enseignement classique. La collaboration entre Raphaël et Bramante a surement commencé en 1504. Cette supposition est faite à partir de la fresque de Raphaël : L’école d’Athènes, réalisé au Palais du Vatican, Pédifice où se passe la scène ressemble au projet de Bramante pour la Basilique Saint-Pierre de Rome, où l’on aperçolt e dôme. Dans les six dernières années de sa vie Raphaël a fait les dessins de trois palais, une villa et une chapelle.

Ses dessins se détachent du l’esthétique classique de Bramante et tendent vers le maniérisme. En ce q En ce qui concerne le Palais Branconio dell’Aquila, un des dessins que Raphaël fit dans les six dernière années de sa vie, dont il ne subsiste qu’un dessin, illustre des éléments maniéristes importants. Il met un point d’honneur à l’ornementation, aux effets de textures. Tout d’abord, il déplace les colonnes du iano nobile, c’est-à-dire l’étage noble, l’étage supérieur à l’étage inférieur. Mais les colonnes semblent ne rien soutenir, au- dessus d’elles se trouvent des niches vides.

Même si devaient probablement accueillir des statues, l’ordre dorique parait trop massif pour tenir de si petites statues. Cela créé une sensation s’absurdité, les colonnes deviennent avant tout ornementales. L’importance de l’ornementation, l’aspect non fini du dessin de Raphaël avec ces niches vides et l’aspect illogique se retrouve chez Guilo Romano dans l’architecture du Palais è. Le renouveau aniériste pourrait s’expliquer par un lacement de la nouvelle génération face à l’esthétique classicisme qui serait arrivé à son paroxysme.

Certains rapprochent le maniérisme au Sac de Rome de 1527 et à l’instabilité politique mais Vœuvre de Guilo Romano et de Raphaël sont antérieurs à cet événement. Associée à sa continuité avec Raphaël, Giulio Romano introduit dans sa construction de nombreux éléments de style maniériste qui viennent en quelque sorte rompre l’équilibre initial de l’édifice. En effet, les éléments de base sont portés à un degré ouveau en introduisant parfois la lourdeur, l’irrégularité et portés à un degré nouveau en introduisant parfois la lourdeur, l’irrégularité et l’effet d’inachèvement même.

On peut tout d’abord constater que les façades de la cour intérieure ne semblent pas coïncider notamment par le rythme et même également par la complexité avec les façades de l’extérieur. La façade est réalisée grâce à l’ordre colossal avec pilastres tandis que pour les façades de la cour, Romano a utilisé des colonnes engagées dont l’implantation n’est pas régulière ce ui enlève l’effet de symétrie. Egalement très visible sur la façade principale, les fenêtres ne sont pas centrées par rapport ? l’espace entre les pilastres.

Les métopes sont également de tailles irrégulières, certaines sont rectangulaires, d’autres carrés. Ce qui nous frappe également c’est l’abondance des bossages rustiques qui soulignent l’encadrement des baies et des refends. Giulio Romano semble avoir poussé le caractère rustique ce qui paraît presque par endroits paxadoxal par exemple dans le vestibule de l’aile occidentale où le claveau central des architraves insi que les futs des colonnes se présentent dans un état d’inachèvement apparent.

De plus, sur le portail de la façade principale Giulio Romano joue avec l’alternance de bosses grandes et petites mordant sur le bossage rustique du mur, modèle constamment repris pas les maniéristes après son introduction de Raphaël au Palais Pando[fini de Florence. un des élément encore plus surprenant introduit par Romano est l’ajout d’un effet sur les façades donnant sur la cour des ailes est et ouest. En effet, il présente dans chaque travée un claveau et un PAGF