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p g CORRIGE TYPE Matière : Devoir no FRIO 05 Epreuve de recette du statut: 81 7FRIOCTPA0513 Objet d’étude : Le pe Jours Question (4 points) Quelle vision de la vil 19/09/13 OF40 VIIe siècle à nos xtes présente-t-il ? Comment les descriptions sont-elles construites ? Quels sont leurs points communs ? Ces trois textes ont pour point commun de présenter la ville moderne comme un lieu de perdition, personnelle ou sociale. Dans son texte (A), Balzac recherche les grands mobiles de l’activité frénétique qui anime paris, ville des ascensions sociales mais aussi de perditions morales ; il les découvre dans l’or et les laisirs.
Le passage est ici une description physique et morale de Paris, qui insiste sur trois aspects de la ville : l’écœurement (« mouvement de dégoût ») que suscite une capitale usée (« elle devient grise comme le plâtre des maisons qui a reçu toute espèce de poussière et de fumée ») ; la corruption générale des mœurs, car Paris n’est que « tempête d’intérêts de désirs, de passion pour l’or, qui tourne à la folie : « haletante avidité » ; enfin, l’influence d’un tel environnement sur les joie, masques d’hypocrisie mais leur aspect physique est bien e reflet de leurs âmes, celles d’hommes perdus, privés de sentiments nobles, de dignité et dhonnêteté : « jeunesse blafarde et sans couleur, caducité fardée qui veut paraitre jeune La métaphore qui structure tout l’extrait est celle de l’enfer : « ce n’est pas seulement par plaisanterie que Paris a été nommé un enfer.
Tenez ce mot pour vrai Les Parisiens sont comparés à des cadavres (« physionomie cadavéreuse « peuple exhumé », « la teinte presque infernale des figures parisiennes »), à la figures de damnés : « les visages contournés, tordus », errant à la echerche de plaisirs et de richesses dans une ville dépeinte de façon très visuelle (la description rappelle d’ailleurs nombre de tableaux des Enfers) dans ce qui est le domaine de la mort (« une moisson dhommes que la mort fauche plus souvent qu’ailleurs et du diable lui-même : « Là, tout fume, tout brûle, tout brille, tout bouillonne, tout flambe, s’évapore, s’éteint, se rallume, étincelle, pétille et se consume », « en fusion La structure circulaire du passage Que veulent-ils ? De l’or, ou du plaisir ? » / mais d’où partent et où aboutissent tous les entiments, toutes les croyances et toutes les mœurs ? L’or et le plaisir ») enferme le lecteur dans cette ville infernale, de même que la ville prendra au piège les personnages de l’auteur. Cned – 7FRIOCTPA0513 1/13 Le texte de Zola (B) se situe au début du roman ; c’est le quartier des Halles, le « Ventre de Paris », qui est décrit. Ce quartier se révèle être un environnement hostile pour I 2 40 Ventre de Paris », qui est décrit. Ce quartier se révèle être un environnement hostile pour le personnage, qui tente de sortir du quartier.
On le suit ainsi dans son itinéraire éographique, de rues en rues : « Les trois rues du carrefour, la rue Montmartre, la rue Montorgueil, la rue Turbigo pus le « boulevard Sébastopol » et la « la rue Saint-Denis ensuite « il tenta la rue de la Cossonnerie, la rue Berger, le square des Innocents, la rue de la Ferronnerie, la rue des Halles », mais ses efforts sont inutiles, et la fin du texte vient constater son échec : « Il ne tenta plus de lutter, il était repris par les Halles, le flot le ramenait. Il revint lentement, il se retrouva à la pointe Saint-Eustache ». Sur le plan spatial, le parcours de Florent forme onc également une boucle enfermant le personnage dont la fuite est rendue impossible par les obstacles qui se dressent successivement sur son passage : « infranchissables « il se heurta contre un tel embarras de tapissières, de charrettes, de chars à bancs… ?, « il rentra dans les légumes « le déluge de choux, de carottes, de navets recommençait », « ce flot qui l’atteignait dans sa fuite » « Il butait à chaque pas Le champ lexical du danger est présent (« la chaussée périlleuse ainsi que celui de la fuite que tente désespérément Florent Il ‘eut plus qu’un besoin, s’éloigner des Halles « sa fuite ») et celui de l’égarement : « Il perdit Cacaille », « il s’égara » ville est un lieu qui crée la peur, l’angoisse l’inquiétèrent »), menaçant d’ensevelir le personnage (« le déluge de choux, de carottes, de nave 3 40 l’inquiétèrent »), menaçant d’ensevelir le personnage (« le déluge de choux, de carottes, de navets recommençait « Les Halles débordaient h). ‘impression d’abondance créée par la récurrence des noms de denrées (fruits, légumes… ), par les énumérations et les hyperboles déluge de choux accentue la sensation ‘étouffement, à laquelle contribue également la personnification des légumes par le biais d’une métaphore où les herbes encerclent le personnage : « cette infernale ronde d’herbes qui finissaient par tourner autour de lui en le liant aux jambes de leurs minces verdures ». Dès le début du roman où se situe le texte, le personnage de Florent, venu de l’extérieur, semble donc redouter Forganlsme que représentent les Halles de Paris.
Le lecteur le voit essayer de fuir ce ventre qu’il perçoit comme hostile, mais il est finalement repris malgré ses efforts, par les Halles qui le happent. Ce bref épisode est métonymique de l’histoire du roman, car le personnage ne parviendra pas ? s’intégrer à l’univers des Halles. Ainsi, il sera successivement saisi, digéré et éjecté par ce monde qui n’est pas le sien, et qui se transforme à son tour en enfer : « infernale ronde Le texte de Le Clézio (C) est, quant à lui, une description de la vieille ville de Marseille, que Lalla voit comme un univers se caractérisant par l’abandon, la décrépitude, le froid. Cest aussi un milieu hostile et menaçant.
La jeune fille a du mal à s’y déplacer : « Elle essaie de courir le long de la rue en pente, mais es pierres sont humides et glissantes La perception qu’elle en a influe sur la description de la vi 4 0 pierres sont humides et glissantes La perception qu’elle en a influe sur la description de la ville, qui se mue en vision infernale, le texte prenant un tour fantastique. En effet, de nombreux aspects en font un lieu où règnent la violence et le meurtre : « il y a plusieurs taches rouges comme le sang « comme des cartilages, des os brisés, de la peau Le champ lexical de la mort est important : « un froid de mort », « noires « une haleine de mort Y, « les gens sont morts ».
Le quartier apparait comme une prison où « on dit même que la nuit, parfois, on entend les gémissements des prisonniers derrière les barreaux des fenêtres prison que tente de fuir Lalla : « elle s’en vite Les trois extraits ont donc pour point commun de faire des villes modernes ou contemporaines – Paris ou Marseille – des lieux inquiétants, prêts à priver les personnages de leur liberté, et à les enfermer à jamais dans leurs enceintes , les compositions des textes sont d’ailleurs toutes trois à leur façon circulaires, et à ce titre, corroborent la description même. Ce ont également des lieux où l’individu se perd lui-même dans une forme de déchéance morale, par la passion de l’argent, le goût de l’opulence, ou une solitude déshumanisante. Les textes de Zola et de Le Clézio proposent de plus à cet égard une thématique commune de la fuite et de l’égarement.
Enfin, ces trois textes descriptifs ont pour point commun une dimension symbolique commune, qui est de présenter la ville comme un enfer, environnement qui fait de ses habitants des damnés confrontés à la mort, à la souffrance et à la déchéance. s 0 qui fait de ses habitants des damnés Travail d’écriture (16 points) 1. Commentaire littéraire Le texte de Le Clézio vous poussait à travailler sur la dimension descriptive. De fait, l’extrait est une vision des rues de Marseille, perçues par Calla. Vous pouvez noter dès la première lecture les caractéristiques évidentes de cette vision : les rues sont sales, étroites, sombres, vides… ? partir donc de cette première étude de l’aspect des lieux, il vous fallait analyser, dans une seconde partie, le fait que cette description n’est pas objective : les images, les connotations, les champs lexicaux ous permettaient de sentir que le regard de Lalla influe sur l’objet décrit. Enfin, vous pouviez aller plus loin en analysant la dimension symbolique de cette ville : à quoi fait-elle penser (tableaux, autres textes, vision des Enfers chez Dante par exemple) ? quels sont les effets produits par le texte ? quelles sont les fonctions de cette description ? Problématique proposée : quelles sont les fonctions de cette description ? Que permet-elle de révéler sur le personnage ?
Voici le plan détaillé que l’on pouvait proposer sur le texte ; vous trouverez à sa suite le commentaire rédigé. I. Une description de la décrépitude (z étude de la dimension descriptive) 1. une description réaliste : vieillesse, délabrement et saleté des lieux 2. Une atmosphère sinistre 3. Fuite et errance : une double thématique qui structure le texte 2/13 . La perception de Lalla (z étude du ersonnage par le biais de son point de vue 6 0 . La perception de Lalla (z étude du personnage par le biais de son point de vue sur Fobjet de la description) 1. un malaise physique 2. un malaise psychologique 3. Un « paysage état d’âme » ? Ill.
Une description fantastique et symbolique (z interprétation ymbolique de la description) 1. une ville-prison 2. Une nécropole crépusculaire 3. Une vision infernale Proposition de devoir rédigé Introduction Le monde urbain est un sujet riche d’enseignements pour qui sait l’observer ; toute ville sécrète son univers propre, et offre un terrain propice à la description romanesque. De fait, chaque époque littéraire propose au lecteur une vision de la Amorce Présentation de l’œuvre/des thèmes Présentation du texte Problématique et plan l. Une description de la décrépitude 1. Une description réaliste : vieillesse, délabrement et saleté des lieux ned – 7FRIOCTPA0513 0 racines et un avenir.
Il n’est donc pas étonnant de trouver, au cœur du roman, lors des aventures marseillaises de Calla, une description de la vieille ville de Marseille, où la jeune fille aime à se promener dès son travail terminé. Cette description, qui suit les pas de Lalla de rue en rue, nous introduit dans un monde inquiétant, à la fois réaliste et fantastique, qui offre au lecteur une vision particulière de la ville, mais aussi une approche de la psychologie du personnage : c’est donc la fonction complexe de cette description romanesque qui pourra être étudiée, en nvisageant tout d’abord les caractéristiques de la ville telle qu’elle est dépeinte, puis les perceptions du personnage que nous livre l’extrait, et enfin la dimension symbolique du texte, cette dernière permettant d’appréhender la fonction de ce passage dans le roman.
La description de la ville de Marseille que Lalla arpente est toute entière marquée par la décrépitude : le quartier populaire est vieux, délabré et sale, et l’étroitesse de ses ruelles, loin d’être pittoresque, engendre l’obscurité et un sentiment d’abandon. C’est tout d’abord la vieillesse qui caractérise la ville : le terme evient d’ailleurs en cinq occurrences dans l’extrait (« vieille ville » deux fois, « vieux murs », « la vieille maison » « vieux murs lépreux h), insistant à l’envie sur les marques du temps qui font de la ville un monde usé, qui ne s’est pas renouvelé et qui, à l’instar d’une personne, s’achemine vers la mort. Il convient d’ailleurs de noter que l’adiectif « lépreux » peut 40 de noter que l’adjectif « lépreux » peut s’appliquer aussi bien aux murs qu’à une personne, ce qui contribue à personnifier la ville.
Le champ lexical de la mort envahit peu à peu le texte ? artir du deuxième paragraphe : « un froid de mort « comme une haleine de mort qui souffle le long des rues Pour le lecteur au fait du roman et de ses thématiques, c’est bien sûr au monde du désert, atemporel et donc pur de toute déchéance, que doit être confrontée cette première caractéristique de Marseille. Ensuite, le passage du temps semble détruire peu à peu l’univers urbain, qui apparaît comme délabré, usé : à « l’escalier défoncé » succèdent les « murs lépreux » ; la pourriture semble envahir les rues : « les recoins pourris au bas des murs », et même es draps suspendus aux fenêtres sont « effilochés Bien qu’ils soient « blancs ils sont abîmés, présentant ainsi une image symbolique de ce que devient la pureté (le blanc) dans la ville. L’apparition de la couleur grise (« pierre grise renforce l’impression de dégradation. ? cette usure, qui dépeint un monde livré à lui-même, un environnement dont personne ne prend soin, s’ajoute une saleté qui crée une réaction de dégoût. La mention de « l’égout qui sent fort introduisant une première notation 3/13 olfactive, est suivie de notations visuelles : « une première tache, ne deuxième, une troisième Y, le procédé ac ant ici les découvertes crasse. Cest avec l’apparition des « blattes » et des « rats » que l’impression d’écœurement culmine : la ville est livrée à elle-même, et devient le terrain d’animaux symboles des bas- fonds et de la décrépitude. 3. Fuite et errance : une double thématique qui structure le texte Il. La perception de Lalla 1.
Un malaise physique C’est bien un sentiment d’abandon qui se dégage de la description : les mentions des rues désertes s’enchainent Il ny a personne dans les rues ? cette heure-la », « la rue es Pistoles, toujours déserte « le long des rues silencieuses illustrant le fait que les rues de la ville sont désertées par leurs propres habitants, lesquels laissent le champ libre aux chiens, aux blattes et aux rats. Même les maisons, derniers lieux de la vie humaine, « semblent abandonnées » et privées de vue réelle : c’est une ville vide et sans vie qui se présente à Lalla. Et les rares notations qui semblent sortir un temps la ville de son silence morbide sont connotées négativement ; ainsi, les échanges entre les gens sont réduits à des « bribes de hrases » ; les bruits de la vie ne sont que des 0 0