Frank Lloyd Wright

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CULTURES DE L’ARCHITECTURE MODERNE Synthèses de lectures Frank Lloyd Wright (1967-1959) Frank Lloyd Wright était doué d’une dimension créatrice et intellectuelle » hors du commun qu’il lui vaut d’être reconnu comme l’un des « pères de Farchitecture moderne » d’après William Curtis. L’œuvre de Wright fait l’objet de diverses critiques dont celles de trois historiens de l’ar Sni* to View nextÇEge Giedion, Espace, Tem . Benevolo, Histoire de 116-122) . 236-254) ome 3, 1980 (p. Frampton, Histoire critique de l’architecture moderne, 1985 (p. 1-56) Jabord, Siegfr•ed Giedion décrit l’œuvre de Wright comme ne combinaison de trois fondements que sont la tradition américaine, la tendance vers l’organique et la faculté de trouver un langage artistique évoluant avec son epoque. De plus il admet l’influence du Japon sur l’architecture et la philosophie wrightienne lui apportant des connaissances dans le domaine de la maison individuelle. En effet la maison considérée comme abri chère à Wright reprend des bases fondamentales apprises de la maison américaine.

Simprégnant en plus des connaissances de son maitre Sullivan et et de Richardson, Wright vint à considérer la maison comme une seule pièce se déployant à partir d’un noyau central. La critique de Giedion justifie l’architecture organique de Wright en montrant son intégration à l’environnement grâce au juste traitement des volumes et des matériaux tout en privilégiant le confinement. L’historien relève l’importance de Punité spatiale dans rœuvre de Wright qui tend à isoler le bâtiment comme unité sur un vaste terrain.

Enfin Giedion souligne la capacité de l’architecte à devancer les peintres lui permettant de ne jamais paraitre dépassé. Puis, Leonardo Benevolo insiste sur l’autonomie du développement de l’architecture de Wright et que toute comparaison formelle avec le mouvement européen n’est u’isolée étant donné la volonté de l’architecte de se séparer de la société contemporaine. Il loue son o,’thme incomparable lui permettant de ne pas s’attacher à un moment historique précis et démontre son influence mondiale notamment sur le mouvement moderne.

En la comparant à une architecture européenne incohérente et instable, Benevolo fait de l’architecture wrightienne un exemple de par sa régularité et son unité. Cependant, le c itique dévoile ensuite les limites de Poriginalité et du renouvellement de Wright en montrant la rég PAG » OF d critique dévoile ensuite les limites de l’originalité et du enouvellement de Wright en montrant la régression de la justesse technique de son architecture et les difficultés, dans la seconde partie de sa carrière, à créer une proxlmité entre le bâtiment et son client.

L’auteur démontre enfin les qualités et les limites de la perception de Wright en utilisant ses convictions urbanistes qui attribuent à chacun un vaste espace isolé. Cet urbanisme d’une grande qualité architecturale, a toutefois des contraintes temporelles et ne répond pas aux exigences spatiales de l’époque, apparaissant aux yeux de l’auteur plutôt comme un idéal imaginaire de Parchitecte. Enfin, Kenneth Frampton appuie son argumentation sur l’influence des deux maitres de Wright, Sullivan et Richardson.

En effet la dimension asymétrique que l’auteur relève chez Richardson apparait massivement dans l’architecture dite organique de Wright et l’on retrouve pintérêt de Sullivan pour le Nouveau Monde dans les œuvres picturales de Wright. De plus, Frampton désigne l’importance accordée par l’architecte aux éléments centraux telle que la cheminée comme une influence de la culture japonaise. Il met en avant la naissance du style domestique qui pris forme dans les plans de la Prairie vant la naissance du style domestique qui pris forme dans les plans de la Prairie avec un profil bas et le voit comme une synthèse des diverses influences.

Selon l’historien, Wright a acquis une maturité lors de la construction par exemple, d’Unity Temple où un système architectural structuré et unitaire se lit aisément. Ensuite, Frampton ajoute que Wright se sentait partagé entre un style irrégulier et un style symétrique, complétement opposé. Puis la critique insiste sur l’ingéniosité de Wright pou concevoir notamment l’hôtel impérial qui résista au tremblement de terre de Tokyo en 1922.

Ainsi, de la confrontation de trois critiques sur l’œuvre de Franck Lloyd Wright dans sa globalité, nous avons pu dégager un accord sur [‘unicité et la qualité de l’architecture wrightienne, cependant certaines soulignent des influences extérieures d’architectes ou de cultures. Puis la part importante de la maison individuelle chez Wright est approuvée et démontrée par différents exemples techniques ou philosophiques. Enfin l’architecture organique voulue par l’architecte lui-même est justifiée par les historiens même s’ils ajoutent d’autres styles apparaissant dans sa carrière.