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Français Ecriture personnelle Sujet : Peut-on considérer que le rêve est la réalisation refoulée de nos désirs ? Quelle est son utilité ? Le rêve désigne un ensemble de phénomènes psychiques éprouvés au cours du sommeil. Au cours de fHistoire, différents domaines de la connaissance se sont intéressés au rêve, y cherchant du sens ou une fonction. Le rêve se distingue de l’hallucination et de la rêverie qui, eux, sont vécus à l’état éveillé. Le nom scientifique de l’étude des rêves est Ponirologie. Au réveil, le souvenir du rêve e est cependant possib Les rêves sont les pl paradoxal.
Nuit apres nuit, nous or4 Snipe to View Ols inexistant. II ration onirique. hases de sommeil me de Morphée. Quand nous rêvons, nous vivons les choses les plus étranges et pourtant, la plupart du temps, nous ne sommes pas conscients que nous rêvons. Lorsque le rêveur a conscience qu’il rêve, on parle de rêve lucide. Le rêve lucide ouvre au rêveur les portes d’un monde nouveau : il peut se contenter d’observer son rêve de manière consciente, ou tenter de l’influencer. Se prélasser dans un hamac sous les palmiers, incarner un James Bond de on propre cru, s’exercer au karaté… out devient possible ! Mais rares sont ceux pour qui le rêve lucide se fait de manière innée. Heureusement, le rêve lucide peu Swipe to vlew next page peut s’apprendre. Les personnes capables de faire des rêves lucides ont conscience de leurs rêves et peuvent même les influencer. La science a révélé que l’apprentissage de cette faculté est vérltablement possible. Traverser des murs, voler dans l’espace, faire l’amour avec sa vedette préférée : dans les bras de Morphée, tout est possible ! On estime qu’environ 5 à 10 % de la population est ? même de piloter sciemment ses rêves.
Pendant des phases oniriques, certaines personnes ont conscience de rêver et sont en mesure d’influer sur le cours de leurs songes. Le plus souvent, ils utilisent cette aptitude pour éprouver des sensations agréables. Mais on retrouve le rêve lucide également dans certains secteurs comme la science, le sport et l’art. Selon Sigmund Freud, Pinterprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient. Le rêve, loin d’être un phénomène absurde ou magique, possède un sens : il est ‘accomplissement d’un désir. II a pour fonction de satisfaire le rêveur.
Pour Freud les rêves sont des réalisations hallucinatoires de désirs refoulés dans l’inconscient. D’autre part, selon lui, le terme de désir désigne précisément cette motion pulsionnelle qui se distingue du besoin en ce sens que, contralrement à ce dernier, elle peut voir sa satisfaction indéfiniment différée et remplacée par des substituts, comme l’hallucination, le rêve. Les rêves les plus simples, ceux des jeunes enfants, sont des procédures de sati PAG » OF d l’hallucination, le rêve. Les rêves les plus simples, ceux des jeunes enfants, sont des procédures de satisfaction à peu près transparentes.
Mais, chez les adultes, il en va différemment, et la complexité crossante de leur vie psychique oblige à modifier la formule de départ. Le travail du rêve est la marque d’une activité intense de transformation et de dissimulation de ce désir, car l’analyse montre que le désir à l’origine du rêve, toujours très archai@ue, n’est pas simplement gênant pour le sommeil. Il comporte des éléments susceptibles de troubler profondément la conscience même de l’individu. Selon Carl Gustav Jung, le rêve est aussi une porte ouverte sur l’inconscient, mais il élarglt sa fonction par rapport à Freud.
Son interprétation et son rôle dans la psyché diffèrent de la perspective freudienne. Jung explique en effet que « la fonction générale des rêves est d’essayer de rétablir notre équilibre psychologique à l’aide d’un matériel onirique qui, d’une façon subtile, reconstitue l’équilibre total de notre psychisme tout entier. C’est ce qu’il appelle la fonction compensatrice (ou complémentaire) des rêves dans notre constitution psychique. En ce sens, le rêve participe du développement de la personnalité, en même temps qu’il lie le sujet au vaste réservoir imaginaire qu’est l’inconscient collectif.
Le rêve est par conséquent au cœur de la psychothérapie jungienne qui vise, par son étude et par la méthode de l’amplification, à r jungienne qui vise, par son étude et par la méthode de l’amplification, à rapporter chacun des motifs oniriques ? l’imaginaire humain, et ainsi à en développer le sens pour le reveur. Le rêve ne protège donc pas seulement le dormeur du réveil, ais plus radicalement d’être une fois de plus confronté ? l’horreur et au danger mortel associé a son propre désir.
D’où la forme qu’il prend parfois d’un cauchemar, qui n’est qu’un rêve plus explicite que les autres. Si nous pouvons dire que nous désirons bien nos désirs intermédiaires (ceux qui, comme les trains, en cachent toujours un autre), il est manifeste que nous avons tout intérêt à ignorer notre désir fondamental. Il y a un paradoxe, sans doute, mais la psychanalyse a été contrainte de proposer de telles formules pour rendre compte de l’expérience clinique.
On voit donc dans quel sens il y a lieu de transformer la formule de départ, qui résume la deuxième thèse de Freud le rêve est la réalisation (déguisée) d’un désir (refoulé). On a compris, par la même occasion, que la conformité de nos désirs ? la morale commune, autrement dit que le conflit avec l’éxtérieur, loin d’être un problème négligeable, ne se déploie néanmoins qu’à partir d’une matrice autrement plus radicale et structurante le conflit psychique interne qui constitue le refoulé lui-même, c’est à dire qui fait que l’être humain a un inconscient.