Finance Islam Copie

essay A

Finance islamique Perspective en Tunisie Élaboré par: Cl Ben Mahmoud mariem Hammi Mohamed wahbi Plan Présentation Les principes de la FI Les produits islamiques Perspective 2 Introduction or 10 Sni* to View La finance islamique est un concept qui a suscité et suscite encore de larges polémiques, et pour cause, elle a été toujours traitée sous un angle idéologique.

En effet, la finance islamique est avant tout une finance éthique, privilégie un système de valeurs bâti sur la nécessité d’éviter ce qui est interdit, sur un équilibre entre l’intérêt personnel et l’intérêt ublic, mais aussi sur les valeurs de l’équité, la transparence, la sincérité,…

Ces valeurs sont d’une importance capitale et doivent se refléter siecles,l’essor du systeme financier islamique est apparu depuis une cinquantaine d’annee avec Vindependanced’une grande partie des pays musulmans face a la tutelle coloniale 6 La naissance du systeme financier islamique (1/2) 1963 7 La naissance du systeme financier islamique(2/2) 1975 Cartographie de la FI dans le monde Clla finance islamique, était née en Egypte *Elle s’exporta ensuite en Malaisie.

Dans les années 1970, elle ommença tout juste son évolution, en passant par les pays du Golfe et démarra sa normalisation (1980) atteignant des régions du monde telles que l’Afrique ou l’Europe Etat actuel du système financier islamique Tableau 1: Insttutons Financières Islamiques par Région Région Nombre 10 principes fondamentaux de la FI La participation aux pertes et aux profits Le prêt à intérêt, étant considéré comme illicite en islam, les banques islamiques utilisent des contrats conformes au droit musulman afin de réaliser la même double finalité du prêt à intérêt à savoir : le inancement des besoins des clients dune part, et la réalisation des bénéfices d’autre part. Ces contrats sont multiples et peuvent être classées en deux grandes catégories : les contrats à caractère commercial (mourabaha, salam, ijara, istisnaa. „) et les contrats à caractère particpatif ( moucharaka, moudaraba… ).

Les instruments dits « de financement » (1/3) « Al Mourabaha » Les produits islamiques le créancier (la banque) achète un actif donné à un prix connu des deux parties pour le compte de son client. Ensuite, le créancier (la banque) revend cet actif au lient moyennant des paiements échelonnés ou non sur une période donnée, à un d’avance entre PAGF 10 • Pénalités passibles en cas de retard de paiement mais versées impérativement à des œuvres de charité • Généralement opération à court terme (moins d’un an) financement » (2/3) « Al ijara » L’Ijara est un mode de financement à moyen terme par lequel la banque achète des machines et des équipements puis en transfère l’usufruit au bénéficiaire pour une période durant laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens. 25 Veut dire louer à bail (Leasing) de biens ou servlces ) Biens : usufruit du bien en contrepartie d’un loyer (Voiture, Usine… ) 2) Services : location du services en contrepartie d’un loyer ou redevance :Non utilisé par les banques islamiques • Fournisseur du Bail – Musta’jir, Preneur de bail= Mu’jir • L’Ijara n’est pas une dette et n’apparaît pas dans le bilan du preneur à bail • Tous les règlement sont traités comme des frais opérationnels (avantages comptables et fiscaux) Conditions: 1) L’objet de l’Ijara doit avoir une valeur d’utilité 2) La propriété du bien reste au bailleur et seul le droit d’utilisation est transféré PAGF d 0 date de commencement de l’utilisation du bien par le preneur de bail .

Accès du preneur à Bail dès le règlement du premier loyer Différence entre Obligatons et Sukuk . n Les obligations sont essentiellement des dettes contractuelles alors que les Sukuk ne le sont pas DLes détenteurs de Sukuk sont habilités à partager les profits générés par la vente et/ou la liquidations des actifs sous jacents DLes détenteurs d’obligation ne participent pas aux pertes alors que les détenteurs de Sukuk partagent les pertes ClQuand les Sukuk représente eux-mêmes des dettes, il ne sont lus négociables financement » (3/3) 135 Les instruments dits « participatifs » « Al Moudharba » « Al Moucharakah » PAGF s 0 société, banque. 5 Typologie des prlncpaux rlsques en finance islamique Typologie des risques Risque de Crédit Cl Due aux éventuels retard, délais ou défauts de la contrepartie dans les paiement. DCouvre certains contrats islamique à différent stade de leur exécution Risque de liquidité Risque de ne pas pouvoir revendre les titres détenus dans un délai rapide sans une décote substantielle par rapport au prlX côté sur le marché ?? Produits et instruments concernés OActions CISukuk Tous produit ou instrument négociable sur les marchés financier Private Equity (Musharaka et Mudharaba… ) Risque opérationnel • Risque du à l’inadaptation ou le défaut : a. d’un process ou procédure b. d’une personne ou; c. ‘un système (d’informa 6 0 Les sharia boards garants des produits le Charia Board • Les Conseils sont formés de docteurs en religion islamique (Sharia scholars) qui ont tous une compétence avancée en matière bancaire et financière. ( juristes spécialisés en FIQH AL MOUAMALAT et en FINANCES et/ou ECONOMIE) ?? Les Conseils sont obligatoires dès qu’une institution financière (Banque ou Assurances) prétend distribuer des produits financiers islamiques. • Les Conseils ne sont pas permanents, mais se réunissent périodiquement, afin d’examiner la conformité des produits et des process. • Le comité comprend en général de 4 à 7 membres. ?? Le comité comprend généralement des oulemas des quatre ecoles (Madhhab) sunnites reconnnues . – Hanafi ( Asie centrale, notamment au Pakistan, Turquie… ) – Hanbali ( Moyen Orient notamment Arabie Saoudite ) Maliki ( Afrique notamment : Maroc, Mauritanie,Algérie,Tunisie, Lybie, Sénégale, Mali … et Emirats Arabes unis ) – Shafii ( Asie du Sud Est notamment Malaisie ) 165 Perspective de développement de la finance islamique en Tunisie Facteurs internes: 7 0 Facteurs externes: CIL’industrie bancaire islamique est actuellement en plein essor, avec un taux de croissance à l’échelle internationale de 15 à 20 % par année, selon Global Islamic Finance Magazine.

DAucune faillite des banques islamiques n’a été enregistrée, même dans la foulée de la crise financière international DL’industrie de la finance islamique est encore peu développée en Afrique du Nord DEn Tunisie, l’industrie de la FI ne représente que 2,5 pour cent du secteur financier du pays. On note ainsi un important potentiel de croissance de la finance islamique en Tunisie.. 17 Amen Bank et Wifak Leasing se lancent dans la finance islamique • Amen Bank a lancé deux fonds communs de placement islamique en mois de decembre tandis qu’une société de leasing se prépare à se convertir en un prêteur islamique à part entière, des mesures positives pour le secteur bancaire qui attend encore que le gouvernement émette des Sukuks. ?? Une émission d’obligations souveraines islamiques majeures, roposée par le parti Ennahada n’a as encore vu le iour, mais les efforts ivé ont eu plus de succès devenir la troisième banque islamique à part entière du pays, avec un capital de 150 millions de dinars, associant des actionnaires internatlonaux à l’entreprise. Actuellement, il y a deux banques islamiques pleinement opérationnelles en Tunisie, la Banque Zitouna et le bras tunisien du groupe Al Baraka Banking de Bahreïn • En mois de decembre,la société bahreïnie d’investissement islamique, Gulf Finance House a signé un accord avec un consortium français pour commencer à travailler sur la remière phase d’un projet immobilier de $ au nord de la capitale de la Tunisie. ?? plus tôt cette année, la branche en charge du secteur privé de la Banque islamique de développement avait fait équipe avec la Caisse des Dépôts et Consignations de Tunisie, pour mettre en place un fonds de 30 millions de dollars pour soutenir les entreprises locales. Rapport sur l’industrie de la finance islamique en Tunisie D Thomson Reuters( nouveau groupe mondial de l’information professionnelle, financière et ju idique principalement) a etabli un rapport sur l’industrie de la inance islamique dans le pays Sujet de l’enquête :l’utilisation et la perception, au niveau national, des sep. ‘ices financiers de détail avec une attention particulière sur la finance islamique.

Le rapport souligne une forte demande de la finance islamique dans le pays avec un potentiel qui pourra atteindre 25 à 40 % des actifs financiers au cours des cinq prochaines années. Ce chiffre a été attesté Mr Chedly Ayari Un autre facteur qui pourrait favoriser le développement de la finance islamique en pas actuellement d’un compte bancaire. Ceci pourra constituer une cible pour les anques islamiques pour offrir leurs prodults financiers islamiques, et la possibilité du financement des petites et moyennes entreprises qui cherchent le financement par les produits financiers conformes à la charia. DIJn autre aspect important de la finance islamique est sukuk, un type d’obligations conçu en conformité aux principes islamiques.

Sauf que le marché financier tunisien n’est pas adapté aux instruments spéciaux, en particulier en ce qui concerne le principe de partage des pertes et des ainsi que l’estimation des risques spécifiques aux contrats islamiques. Sukuk doit être utilisé comme un instrument du marché boursier et une politique monétaire contrôlée par la Banque centrale L’émission des sukuk par le gouvernement tunisien pourrait atrer de grands fonds islamiques du Golfe. Conclusion DL’industrie de la finance islamique a réussi a se transformer en l’espace de cinquante ans d’une activité périphérique a un système de gestion financier alternatif de talle importante avec un potentiel d’expansion réel notamment dans les services bancaires et les crédits a la consommation en particulier dans les pays musulmans DComparé a la finance tra 11) ecteur est encore très