Fiche Synthese La Guerre Hda 3eme 2 2014
LA GUERRE, Otto DIX (1929-1932) Je présente l’œuvre Titre : La Guerre Forme et dimensions : triptyque monumental (4. 68×2. 04m) Technique : tempera sur panneaux de bois Date : réalisé entre 1929 et 1932. Artiste : Otto Dix, peintre allemand (1891-1969) Présentation du peintre et des éléments de sa vie en relation avec l’œuvre Otto Dix est un peint en tant que soldat pendant la Première tranchées et la violen des combats.
Il est ai il revient traumatisé. agé volontairement cu l’horreur des de cette guerre dont A son retour du front, il entreprend de représenter les horreurs e la guerre, dans le but d’exposer crûment au public la souffrance humaine, les atrocités de la guerre, mais aussi d’entretenir la mémoire de ces événements tragiques pour les générations à venir.
La guerre devient le thème majeur de son œuvre, à travers ses toiles, mais aussi par de nombreux dessins et gravures au style extrêmement réaliste comme dans ce tableau ou expressionniste (cf le tableau La tranchée) La Guerre est un tableau très réaliste, représentatif du courant artistique « la Nouvelle objectivité » créé par Otto Dix. Les artistes de cette tendance cherchent à provoquer rriver de nouvelles menaces avec l’ascension d’Hitler et la montée du nazisme. Otto Dix pressent les dangers du retour à l’exaltation de la violence et de la guerre et veut, par sa peinture, dénoncer et conjurer la menace.
L’art lui sert d’arme. Il sera dailleurs considéré par les nazis comme un artiste « dégénéré Y. Présentation de la problématique pour l’analyse de l’œuvre Avec l’étude de ce tableau, nous verrons comment ce réalisme parvient à transcrire fortement l’horreur de la guerre. Je décris et j’explique l’œuvre pour cette étape de votre exposé, pensez à demander la rojection de l’œuvre au tableau et ? montrer avec votre doigt les éléments de l’œuvre dont vous parlez. Lecture du tableau : une progression chronologique et narrative L’œuvre est une évocation des combats de la première guerre mondiale.
C’est une vision d’épouvante dans laquelle Otto Dix s’efforce de montrer rhorreur de la guerre. L’œuvre se lit de gauche à droite, chaque panneau « racontant » avec précision un moment de la bataille Panneau de gauche : le départ vers le front. Il représente les soldats, reconnaissables à leur équipement (casques, baïonnettes, masque à gaz… qui partent pour la guerre. On les voit de dos, ils s’avancent vers un horizon brumeux qui symbolise métaphoriquement le chaos qui les attend. panneau central : le champ de bataille, le cataclysme de la guerre.
C’est le plus grand ; il représente un amoncellement de cadavres et de corps en décomposition, avec au loin, un paysage ravagé. Cette représentation montre la guerre dans toute son horreur. Morts et survivants se mêlent dans un paysage r guerre dans toute son horreur. Morts et survivants se mêlent dans un paysage ravagé de runes et de cratères d’obus. Le paysage est recouvert par un cadavre en écomposition empalé sur les ruines d’un pont. Allégorie de la Mort ? Panneau de droite : il montre l’arrêt des combats le soir et la relève des blessés.
Il met en scène Otto Dix lui-même (autoportrait) qui s’est représenté extirpant un camarade blessé de renfer. Un soldat rampe au sol. Ce sont les survivants, témoins de cette guerre. La prédelle (panneau du dessous) représente des gisants, des corps sans vie. La forme du support s’apparente désormais à celle d’un cercueil. Cette composition met en scène la journée d’un soldat sur le front et, plus symboliquement, le cercle vicieux e la bataille qui mène inéluctablement à la mort.
Etude plus détaillée du panneau central Le panneau central peut être divisé en trois plans principaux : il y a le charnier, où s’accumulent les corps sans vie, le paysage avec ses ruines, et le ciel dont la limite est matérialisée par la ligne d’horizon. Ce ciel est bas et lourd, écrasant, gris ou verdâtre, comme saturé par les gaz. (cf soldat qui porte un masque à gaz) De nombreuses formes sont figurées, elles se juxtaposent ou se superposent : le peintre a mis en scène un amoncellement, une espèce d’amas de corps et de fragments de orps enchevêtrés qu’il est difficile de distinguer.
Une multitude de lignes obliques, allant dans tous les sens renforce une impression de chaos. Il est difficile de lire la scène : c’est une vlsion de cauchemar où nous avons du mal à discerner les choses : la perception humaine atteint ses li cauchemar où nous avons du mal à discerner les choses : la perception humaine atteint ses limites devant un tel spectacle. Etude des couleurs Le peintre utilise une palette de couleurs assez restreinte, très sombres, toutes associées à la mort et à la destruction. La mort : Couleurs froides (vert, gris, blanc) pour les corps en écomposition, le ciel saturé de gaz .
La destruction : couleurs chaudes, comme le rouge et Porange, qui renvoient aux couleurs du feu,des obus et du sang. Elles symbolisent aussi la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les témoignages de poilus. On peut également remarquer un jeu de contraste entre les zones claires et les zones sombres. Ily a ainsi des éléments mis en valeur et ce qu’il est impossible de discerner. C’est la mort qui domine avec les zones claires, mises en lumière, qui attirent le regard. Un tableau à la structure particulière Ce tableau a une structure très particulière : Cette oeuvre est un olyptyque (tableau en plusieurs parties).
Otto Dix s’inspire du modèle religieux des retables des maîtres de la Renaissance. Retable : dans une église, c’est un tableau placé sur un autel et sur lequel sont représentés les épisodes de la vie du Christ et des saints martyres. Le principe des retables est d’articuler plusieurs volets autour d’une partie centrale. La forme du triptyque (trois panneaux) auquel il a ajouté une prédelle (panneau inférieur, développé horizontalement) lui permet de faire un parallèle entre la souffrance des soldats et celle du Christ et des martyres représentés sur I nciens.