fiche l’étranger de camus
Étude comparée Le dernier jour d’un condamné (1829) V. Hugo et L’Étranger A. Camus (1942) l. un procès spectacle A. un cérémonial bien réglé a) VH: Plusieurs passé simples — série d’actions ponctuelles, langue écrite b) AC : Passé composé plus proche de la langue parlée, actions ponctuelles B. IJne atmosphère qui contraste avec la gravité du moment a) L’imparfait contraste avec le passé , c’est comme une pause dans le récit établit une opposition entre ce qui ce passe dehors et le sort qui attend l’accusé b) L’imparfait contra nterprétation que H. li. Atmosphère sono se,. pectacle réseau lexical du bru comparaison avec une t te or2 sé même précède un pectacle, b) VH silence qui rappelle celui qui précède le début d’un spectacle, le public est en haleine c) AC rappel des 3 coups de sonnerie qui précède une pièce de théâtre (avant l’ouverture du rideau) présence d’un public important évoque un spectacle qui attire un grand nombre de personnes AC, question du gendarme plutôt surprenante ; la «mon avocat est arrivé en robe » rappel du costume des acteurs C. Un manque de réserve et de sérieux de la part des personnes présentes i.
Comparaisons qui transforme les accusées en bêtes curieuses déshumanise aussi ceux qui assistent au procès a) Dépersonnalisation AC « voyageurs anonymes » « rangée de visages » b) même choses VH « les fils qui faisaient mouvoir » comparaison avec des marionnettes + forme passive « faces béantes et penchées» li. désinvolte de la part de certaines personnes présentes a) AC Attitude décontractée et gaie des journalistes et de l’avocat (même celui de présents comme si ils venaient voir une eprésentation plaisante b) VH voc. e la légèreté qui contraste avec la décision qui a été prise, énumération des différentes attitudes en décalages avec le solennité de cet instant, envie de plaisanter ou de dormir II. Une dépersonnalisation de l’individu A. Effacement du sujet qui devient objet constructions de phrases chez VH disparition du je » B. perte du sentiment de réalité a) traduite chez AC par une perte du sentiment de soi, M. spectateur de lui même b) chez VH, sorte de trou noir C. n silence imposé ) AC, l’individu ne peut s’exprimer à son propre procès, l’avocat lui impose le silence b) VH, le personnage n’est là que pour entendre sa sentence, il n’a rien à dire L’intérêt de ces deux extraits est qu’ils proposent la même vision d’un jugement à partir du regard des deux narrateurs- personnages. V. Hugo et A. Camus semblent à leur tour faire le procès de la justice. Elle ne semble pas prendre au sérieux les accusés qui eux-mêmes ne mesurent pas l’enjeu de ce moment. Ils observent la situation avec du recul alors que c’est leur propre vie qui est en jeu.