Fiche les personnages de roman

essay B

Le personnage n’est pas réel, il est l’émanation de la vision d’un « les héros des romans naissent du mariage que le auteur romancier contracte avec la réalité » François Mauriac -Traditionnellement, le personnage est concret : nom, description physique, morale .. et intégré dans une classe sociale — Fauteur s’acharne à lui donner toutes les apparences du réel contrairement au Nouveau Roman personnes moins concrètes, même si elles possèdent une conscience -Roman traditionnel : étudier notre personne sociale / Nouveau Roman : statut ontologique, philosophique.

Le personnage croise toutes les classes sociales, il suit l’évolution historique et sociale de la société, il sert à, il peut dénoncer les valeurs traditionnelle (Rabelais) avec Frère et l’énergie du peupl de renoncer à la mor du peuple, l’oppressi satiriques. p g antua, Pantagruel bilitent la force rmet à Rastignac énonce la misère striel. romans -Le personnage est à la charnière de deux époques, c’est un être en mutation. Chez Balzac. pragmatique, chez Zola : milite classe ouvrière, chez Stendhal : nostalgie de la vie aristocrate.

Cétranger de Camus soliloque devant un monde où il ne trouve as sa place. Au 20ème siècle, on retrouve une recherche sur son identité et sur sa liberté. ShAipe to Wew next page -« Les personnages ne sont guère que les supports insaisissables d’une fluctuation d’états en perpétuelles transformation » Nathalie Sarraute. -Le personnage explore la conscience, il veut comprendre la condition verbale de toute connaissance et renonce comprendre la vie spirituelle de l’homme. -Le personnage est un explorateur champs d’exploration diversifiés : tout roman est un roman d’apprentissage. Le personnage n’existe qu’au contact d’autrui. Don Quichotte est inséparable de Sancho Panza ; Robinson Crusoé a lui-même son Vendredi. -La relation entre eux détermine l’action. Le Rouge et le Noir, Julien Sorel aime madame de Rênal d’un amour sincère et Mathilde d’un amour vaniteux. Il convoite un objet et est aidé par les adjuvants / opposants. -Cependant cela reste plus complexe, avec différents points de vue. Il faut expliquer les relations sociales, même chose pour l’analyse psychologique (Germinal) La princesse de Clèves avoue sa passion à son mari sans la satisfaire. tude du comportement des individus. Le personnage reste attaché au cadre que l’auteur à défini. Emma Bovary, Flaubert. -Le roman est le genre le plus lu, il a un lectorat nombreux et varie. -Les premiers romans oral destiné à un public princier et aristocratre Satiricon de Pétrone, L’âne d’or d’Apulée. -Utilisation de vers, puis au XIVème siècle, appartion de la prose roman plutôt que latin les auteurs se considèrent plus comme des traducteurs. -Invention de 2 OF s roman plutôt que latin les auteurs se considèrent plus comme des traducteurs. Invention de l’imprimerie en 1448 par Gutenberg. Le texte cquiert une fixité, premiers succès Rabelais ou autres romans espagnols Don Quichotte de Cervantès. -XVIIème : livres oraux deffacent au profit des grands romans, avènement du roman classique et parodiques. La princesse de Clèves ; Lhistoire comique de Francion de Sorel ; Le roman comique de Scarron -XVIIIème : élargissement du public des lecteurs, les nobles deviennent la cible des satires. Les liaisions dangereuses de Choderlos de Laclos, Voltaire Diderot. XIXème : Le peuple lit : alphabétisation : 1 881 : école gratuite et obligatoire. Apogée du roman, avec les romans réalistes ou en feuilletons. Les paysans de Balzac, François le Champi de Georges Sand, Le comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas. -XXème siècle : genre diverses (policiers, sentimentaux, science- fiction, fantastiques), apparition des livres de poche, lancé par Hachette. -L’auteur et le lecteur s’identifie au personnage « la mort de Lucien de Rubempré a été le plus grand drame de ma vie » Oscar Wilde le personnage est un alter ego, confondre réalité et fiction.

Cette identification purifie nos passions et compense nos insatisfactions. Le personnage est un miroir pour le lecteur. « C’est là ce qui fait le prix d’un bon roman. Il permet d’effectuer des expériences imaginaires aussi complètes, aussi inquiétantes que des expériences vécues » Simo 3 OF s d’effectuer des expériences imaginaires aussi complètes, aussi inquiétantes que des expériences vécues » Simone de Beauvoir. -Le roman devient un instrument d’évasion et d’exploration (le N.

R. rejette la fonction éducative et morale). Attention à ne pas plonger dans le Bovarisme (consiste à se croire autre que l’on est à la suite des lectures qu’on a faites). « Madame Bovary aurait voulu vivre dans quelques vieux manoir, comme ces châtelaines u long corsage, qui sous le trèfle des ogives, passaient leur jours, le coude sur la pierre et le menton dans la main, à regarder venir du fond de la campagne un cavalier à plume blanche qui galope sur un cheval noir ». Différentes lectures possibles du roman -lecture historique (et biographique) : personnage = auteur Selon Taine : « pour comprendre une oeuvre d’art, un artiste, un groupe d’artistes, il faut se représenter avec exactitude l’état général de l’esprit des moeurs du temps auqels ils appartenaient ». « La tâche propre et principale de l’histoire littéraire » est « de retrouver ans les œuvres ce que leur auteur a voulu y mettre, ce que leur premier public y a trouvé, la façon réelle dont elles ont vécu, agi dans les intelligences et les âmes des générations successives. de Lanson. -lecture sociologique : explique une oeuvre par le milieu social, économique et politique de l’oeuvre (Balzac, Zola Bonald : « la littérature est l’expression de la société » -lecture génétique : s’intéresse à l’él 4 OF S -lecture génétique : s’intéresse à l’élaboration progressive d’une oeuvre et à ses étapes La recherche du temps perdu de Proust. apprécier les petits détails : d’abord biscotte ou morceau de pain, trempé dans du lait avant de l’être dans du thé. -lecture psychanalytiques : explique l’oeuvre par l’expression de l’inconscient de l’auteur -lecture textuelle : rien que le texte, détaché de la réalité, séparer du contexte, lire comme un système de signes linguistiques..

Selon Genette, « la critique ne peut rein faire tant qu’elle n’a pas décidé, avec toute ce que cette décision implique, de considérer toute oeuvre, ou tout partie d’oeuvre littéraire, d’abord comme un texte, c’est à dire comme un tissu de figures, où le temps (ou omme on dit la vie) de l’écrivain ecrivant et celle du lecteur lisant se nouent ensemble et se retordent dans le mileiu paradoxal de la page et du volume ».

On peut donc sans crainte parler de l’impérialisme romanesque, puisqu’il a réussi à coloniser une grande partie des techniques de tous les autres genres littéraires, qu’il vit en prédateur de la réalité et qu’il s’est infiltré au coeur de tous les courants littéraires de la critique, au point de s’absorber lui-même en devant son propre sujet dans le roman spécualire, en faisant d’un romancier ou d’un lecteur de roman son personnage principal.