Fiche de Lecture – Le soleil des Mourants

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gâchée de Rico nous interpelle. Cet homme qui avait tout pour vivre heureux a vu un jour sa vie basculer. Sophie, la femme dont il était éperdument amoureux le quitte et c’est là que commence sa descente aux e Fiche de Lecture – Le soleil des Mourants Premium By ClaaaireH RHeapR al, 2015 5 pages Fiche de lecture — Le soleil des mourants de Jean-Claude Izzo Présentation Une petite présentation de l’auteur s’impose pour permettre de situer le contexte dans lequel Jean-Claude Izzo a écrit son dernier roman.

L’auteur nait à Marseille le 20 juin 1945 et décède dans ette même ville le 26 janvier 2000. Cest un écrivain français qui s’implique également dans la vie politique de sa commune. Il adhère au PSU (Parti Socialiste Unifié) en 1966 et en juin 1968, il est candidat aux éle la suite au PCF (Parti puis rédacteur en ch Il est l’auteur d’ouvra de la trilogie marseill seille. Il adhère par ai t devient journaliste, rn Swipetoview nextp g u qu iste La Marseillaise. tal Khéops (1 er volet ns perdus. enfers.

Il commence à boire, il perd son travail, ses amis et par la suite son logement. Il se retrouve donc à la rue comme de nombreuses personnes à Paris. La galère et la misère deviennent son quotidien. Ainsi que pour « ses potes de galère » comme Titi, qui meurt seul dans le métro parisien face à l’indifférence la plus totale de tous. Rico est terriblement attristé par la perte de son seul véritable ami et se raccroche au plus heureux souvenir qu’il ait : son amour de jeunesse, Léa, qui habitait à Marseille lors de leur idylle.

Dans l’optique de la retrouver, il se dit, comme dans la chanson d’Aznavour, que « la misère serait moins pénible au soleil » Mais il déchante vite et se rend compte que ce n’est pas le cas.. L’histoire de Rico nous est racontée par un jeune algérien rencontré à Marseille qui se prend d’affection pour cet homme qui n’est plus que l’ombre de lui-même. On voit à la fin du livre, la dignité dont fait preuve Rico lorsqu’il se sent mourir. Il part, sans prévenir son ami Abdoul et s’assoit face à la mer, en haut du phare du port de Marseille.

Il est enfin apaisé et c’est ce que dit son ami lorsqu’il le découvre, ses traits ne sont plus tendus et il doit surement avoir trouvé une paix intérieure. Cette fin prouve la difficulté de vivre lorsqu’on vit dans la ru avoir trouvé une paix intérieure. Cette fin prouve la difficulté de vivre lorsqu’on vit dans la rue et que parfois le seul moyen de se sentir mieux c’est d’arrêter de vivre. Jean-Claude Izzo parle dans ce roman de la dure réalité des SDF qui vivent dans la rue.

Ce livre essaye de montrer ce qu’est la vie et le ressenti d’un homme comme les autres, qui, à cause des événements de la vie, s’est retrouvé dans la rue. L’auteur a pris le parti de ne pas faire parler Rico avec agressivité et haine envers les passants, les gens pour qui « tout va bien Il n’y a pas a volonté pour l’auteur de « faire pitié » mais juste de décrire la dure réalité de la vie de certains Hommes. La misère des SDF, peut faire peur et renvoie chacun à une situation qui lui serait possible de vivre. On craint cette misère car personne n’est ? l’abri.

On peut tout perdre du jour au lendemain et il est difficile, voire impossible, de remonter la pente après une telle épreuve de la vie. Ces hommes et ces femmes, nous les croisons tous les jours dans les rues et notre regard, notre main tendue est le seul espoir qu’ils leur restent pour se sentir exister. Il ne faut as émettre de jugement, ni exclure les SDF et faire comme s’ils n’existaient pas car cette situation peut nous arriver à tous. Lorsqu’on voit des SDF dan 3 s’ils n’existaient pas car cette situation peut nous arriver à tous.

Lorsqu’on voit des SDF dans la rue, des questions nous traversent : Qui sont ces gens ? Comment sont-ils arrivés là ? N’ont-ils pas de familles pour les aider à se sortir de cette misère ? L’Etat ne fait donc rien pour aider ces gens ? Ces questionnements sont nombreux et nous n’avons pas la réponse. Ily a 2 ans, le matin du 24 décembre, j’ai été, avec une association u Raincy où quelques amis sont bénévoles, faire la tournée des métros parisiens pour proposer aux sans-abri des vêtements chauds, des denrées alimentaires et des produits d’hygiène.

Et nous nous sommes rendu compte que chacun réagissait différemment face à l’aide extérieure qu’on pouvait leur apporter. Certains nous accueillaient avec bienveillance et acceptaient avec plaisir un café ou un thé de notre part et engageaient la conversation avec nous, d’autres au contraire, nous ont fait comprendre de manière radicale que nous les dérangions. Ces rencontres avec certains de ces Hommes nous ont perms ? mes amis et moi de répondre à ces questionnements que nous nous posions.

Un homme d’une quarantaine d’années (Monsieur X nous allons l’appeler) nous a raconté son histoire. Il vivait avec sa femme et son fils qui un jour ont eu un accident de voiture 4 son histoire. Il vivait avec sa femme et son fils qui un jour ont eu un accident de voiture et sont décédés sur le coup. Monsieur X a fait une dépression et a perdu son travail de cadre dans une société de transport qui lui permettait de très bien gagner sa vie. I a par la suite perdu son logement et s’est retrouvé dans la rue.

Il a fait 10 ans d’études et pourtant, ne retrouve plus d’emploi malgré toutes ses démarches et ses efforts. Il nous expliquait qu’il vivait de la générosité des passants et que cela durait depuis quelques années déjà. Dans son discours nous n’avons pas perçu de haine contre le monde extérieur, mais plutôt de la résignation. Il était las de se battre pour une vie qui n’en valait plus la peine, il a tout perdu et ne voit plus de sens à sa vie. En lisant Phistoire de Rico, j’ai beaucoup pensé à cet homme.

Les SDF n’ont pas envie d’être pris en pitié mais ont seulement besoin d’être écouté, qu’on ne les marginalise pas et qu’on les traite comme des êtres humains et non pas comme des bête de foires. Nous avons rencontré une femme ce jour-là, a qui nous avons proposé un café, qui à l’inverse de l’homme dont je viens de parler, a réagi tout à fait différemment. Elle nous a insulté en nous demandant d’aller voir ailleurs et s’est mise à pleurer et à crier. Cette scène S a insulté en nous demandant d’aller voir ailleurs et s’est mise ? pleurer et à crier.

Cette scène nous a beaucoup fait réfléchir, sur le bien-fondé de notre démarche. Nous étions peut être trop intrusif dans la vie de ces personnes, et les aider de manière si ouverte pouvait pour certain les rendre mal à l’alse. Cette expérience, a été pour mes amis et moi une expérience enrichissante qui nous a permis de relativiser sur la vie, sur la fragilité de nos situations. C’est une des raisons qui m’a poussé à faire un métier dans le social car pour moi, il y a des situations qui ne devraient pas exister.

Des injustices aussi grandes ne sont pas normales, et ‘espère juste que plus tard, à mon niveau, j’arriverai à réduire ces injustices. Il n’est pas normal qu’autant de monde soit à la rue. D’après un article du journal Libération datant du 2 juillet 2013 l’Insee a recensé 141 500 personnes sans domicile fixe en 2011, soit 11 500 de plus par rapport à l’année précédente. Le nombre de sans-domclle a progressé de 50 % entre 2001 et 20121. Des mesures doivent être prises pour accueillir les sans-abris, que ce soit au niveau des associations de l’Etat ou des politiques publiques des villes.