Fiche de lecture Cannibale de Didier Daeninckx

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DOCUMENT DE CONTROLE CONTINU DFI MONDE PLURIEL : FICHE DE LECTURE promo : 2012-2015 Groupe : Afrique subsaharienne OUVRAGE CHOISI . Titre : Cannibale Auteur : Didier Daeninckx Date de publication : En 1 chez Verdier et en 2001 chez Magnard. l- PRESENTATION D Le genre littéraire de basé sur des faits rée or 15 Sni* to View ON fiction romanesque Biographie de Didier Daeninckx : Didier Daeninckx est né en 1949 à Saint Denis, dans la région parisienne, il est l’auteur d’une quarantaine de romans et de polars, de bandes dessinées et de livres de photographies.

Il est considéré comme l’un des meilleurs écrivains français de « série oire sa volonté est d’inscrire les intrigues du polar dans la réalité sociale et politique. Son inspiration il la trouve dans les faits divers et la vie quotidienne. C’est un homme qui aime s’imprégner de l’atmosphère du terrain, rencontrer des gens, prendre des photos et des notes. La réalité lui est nécessaire dans la composition de ses fictions. Sa définition du roman noir : « un roman de la ville et des corps en souffrance » répétitif. Il exerce ensuite le métier d’animateur culturel, avant de devenir journaliste localier.

Quand il se retrouve au chômage, il écide d’assouvir son désir et se lance dans l’écriture. C’est ému par un séjour en Nouvelle Calédonie que Didier Daeninckx décide de retracer un épisode historique longtemps méconnu. pour la célébration du 150ème anniversaire sur l’abolition de l’esclavage, on lui commande un texte. Avec la publication de « Cannibale » en 1998 il réveille le souvenir des « zoo humains » en racontant l’histoire des kanaks de Nouvelle Calédonie, exposés comme des animaux dans un zoo lors de l’exposition coloniale de 1931.

Résumé des grandes parties de l’ouvrage Le roman raconte l’histoire de Cogéné qui est le personnage rincipal et le narrateur de l’histoire. Lorsqu’il raconte son histoire il a 75 ans et est devenu un « ancien » (un sage) grâce à ses exper. ences. A- Mise en perspective d’un bond en avant durant les révoltes qui ont eu lieu 1h siècle après l’exposition colonial : Cogéné a 75ans, il est en Nouvelle Calédonie en 1985 où l’autodétermination commence (révolte contre la domination Française). Cette date marquait le début d’une série d’incidents et des anti-indépendantistes.

Cogéné est accompagné de Caroz un homme de son âge de race blanche qui l’a aidé auparavant ( h iècle plus tôt). Sur leur route ils croisent deux jeunes hommes Kanaks en pleine révolte, ils ne veulent pas les laisser passer et créent un barrage. Cogéné tente de leur expliquer que les blancs ne sont 15 les laisser passer et créent un barrage. Cogéné tente de leur expliquer que les blancs ne sont pas tous mauvais et que Caroz en est la preuve. C’est alors que Cogéné leur raconte son périple et ses expériences en France 1/2 siècle plus tôt.

Tout au long de la lecture du roman il y a des retours en arrière puis des retours au présent c’est-à-dire en 1985 en Nouvelle Calédonie. Contexte historique afin de situer l’histoire : La Nouvelle Calédonie est une des iles de la Mélanésie, territoire du peuple Kanak. Cette ile fut découverte en 1774 par COOK. Officiellement rattachée à la France en 1 853 elle fait alors partie des colonies Françaises. C’est vers la fin d XIXème siècle que les Kanaks se sont révoltés contre la domination Française qui a alors remplacé l’administration militaire par le gouvernement civil. 985 : Révolte. Actuellement la Nouvelle Calédonie fait toujours parti de la République Française mais a acquis une autonomie interne. B- Le grand voyage : 931, la fédération Française des anciens coloniaux (FFAC) obtient de la part du gouverneur local de l’époque de recruter une centaine de kanaks pour intégrer la nouvelle exposition colonial. Cette exposition colonial est organisée à la Porte Dorée à paris sur le site du bois de Vincennes, elle représente 110 hectares avec le parc zoologique. Elle a eu lieu du 6 mai au IS novembre 1931.

Elle accueillait 8 millions de visiteurs, venus accomplir « le tour du monde en un jour » Cette exposition met ainsi en scène des colonies dans une sorte d de grand parc d’attraction. Elle doit représenter ce qui a été apporté en France lors des colonisations de l’Afrique noire, de Madagascar, de l’Afrique du nord , de [‘Indochine de la Syrie et du Liban. Lors du recrutement l’adjoint du gouverneur Mr Joseph Guyon se présente en « ami » et il les appelles d’ailleurs ainsi. Il leur apprend que dès le lendemain 111 kanaks partiront vers l’Europe. Il leur présente ce fameux voyage comme la chance de leur vie.

Ils auront le privilège de visiter la ville de Paris . En échange de quoi , ils n’auront qu’à représenter leur culture ancestrale de l’Oceanie. Mais à l’arrivée et durant le voyage, les kanaks commencent ? e rendre compte du subterfuge Le voyage se passe dans de mauvaises conditions il y a eu 3 morts dont les corps ont été jeté à la mer. Or cela représente une offense à leur culture puisque dans celle-ci , les Kanaks doivent être enterré (rapport avec la terre pour rejoindre leur tribus « ceux qui sont morts ») et non avec l’eau . Ils n’ont pas droit au repos et mangent peu .

Ils ont été parqués derrière des grilles dans un village kanak entièrement reconstitué au milieu du zoo entre la fosse aux lions et le marigot des crocodiles. Ils sont alors traités comme des animaux sauvages. Ils oivent se mettre en scène à des heures précises de la journée et faire des choses qu’ils ne faisaient même pas chez eux. Chiffres Chaque jour des spectacles différent 5 choses qu’ils ne faisaient même pas chez eux. Chaque jour des spectacles différents et plus exotiques les uns que les autres accueillent les visiteurs (jusqu’à 300. 000 par jour).

Le succès populaire et l’attrait du public pour les exhibitions exotiques rassurent les promoteurs de la colonisation. De mai à novembre, l’Exposition accueille un total de huit millions de visiteurs dont la moitié de Parisiens et 15% d’étrangers. Au total sont vendus 33 millions de tickets (source : site canablog – revu en ligne : Etude Coloniales) C- La fugue Quelques jours avant l’inauguration officielle, tous les crocodiles meurent d’un coup suite à une nourriture inadaptée ou ? un empoisonnement. Une solution est négociée par les organisateurs pour remédier à ce gros problème.

Le cirque Hoffner d’Allemagne qui a envie de renouveler l’intérêt du public et proposer quelque chose de nouveau, veut bien prêter ses crocodiles en échange d’autant de Kanaks. C’est alors que l’échange se fait, mais par malheur parmi ceux qui sont envoyé n Allemagne, se trouve Minoé, la femme promise à Cogéné qui avait fait le serment au père ce celle-ci, le chef de Canala , de veiller sur elle. Les Kanaks dans leur culture « n’ont qu’une parole » et c’est alors que Cogéné à l’aide de Badimoin, qui est un allié, vont mettre en œuvre un plan d’évasion pour retrouver sa promise et la ramener à son père.

De là va s’en suivre un Ion périple à travers la ville de Paris. PAGF s 5 un long périple à travers la ville de Paris. 2- ANALYSE DE L’OUVRAGE: a) L’ouvrage « Cannibale » de Dldier Daeninckx est sortit en 1998 . Cette même année, le 5 mai 1998 les accords de Nouméa nt été signés par Lionel Jospin, le RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République), et le FLNKS (Front de libération national kanak et socialiste). C’est un texte qui a marqué le début d’une décolonisation concertée du territoire. b) La problématique de l’ouvrage Comment transmettre son histoire, son passé , sa culture ?

En quoi l’autre est-il semblable et différent ? Ici il ya 3 dimensions En effet tout au long du livre , le narrateur Cogéné raconte son histoire passé a deux kanaks rencontré en pleine révolte en 1985. Son message est de faire passer aux révoltés qu’il ny a as que des « mauvais » parmi les « blancs et leur raconte son histoire et notamment l’exemple de son ami Caroz. Mais également on peut voir au fil du livre comment les organlsateurs de fexposition coloniale souhaitent que les colonies montrent leur culture dans le but de montrer les effets « positifs » de coloniser un peuple selon eux.

Mais aussi Didier Daeninckx auteur engagé, qui pour lui, sa manière de faire apparaitre des réalités passe à travers la lecture du livre , ne pas oublier ce qui s’est passé, dénoncé et aussi pointé du doigt des vérités . Et ainsi permettre aux personnes de e rendre compte des choses d’un point de vue différent . Afin de ne pas refaire les erreurs commises. Questions fond 6 5 choses d’un point de vue différent . Afin de ne pas refaire les erreurs commises. Questions fondamentales soulevées par fauteur : Peut-on pardonner ? Qui sont réellement les sauvages ? En quoi Vautre est-il semblable et différent ?

Les principaux concepts de cet ouvrage Concept de discrimination raciale : Quelques définitions : * La discrimination raciale est une atteinte au principe d’égalité, suivant lequel « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » (art. Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789) * Constitue une discrimination raciale toute distinction opérée à raison de l’origine, ou de l’appartenance ou non appartenance d’une personne à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée. * La discrimination raciale est inspirée par un état d’esprit purement ségrégationniste en raison de la race.

En somme, la dlscrimination peut être défini, selon patrlck Scharnitzky, comme : « un acte comportemental ou verbal négatif envers un individu ou plusieurs membres d’un groupe social à propos duquel il existe un préjugé négatif. (Les pièges de la discrimination. Tous acteurs, tous victimes. Edition l’Archipel. 2006) Comme nous venons de la définir, la discrimination fait partie de nos comportements. Elle est donc provoquée à partir de préjugés. Ces notions englobent une multitude d’objet et appartiennent à la catégorie des préjugés.

DEFENITION DE CE CONCEPT A PARTIR DE L’AUTEUR DANS LE LIVRE : Ce concept à une très forte présence tout 7 5 CONCEPT A PARTIR DE L’AUTEUR DANS LE LIVRE : Ce concept à une très forte présence tout au long du livre. L’auteur , Didier Daeninckx pointe du doigt les discriminations aciales que subissaient les kanaks en 1931 au travers de personnages. Ces faits sont tirés d’une histoire vrai. En effet les kanaks étaient traité comme des animaux ils sont traités de cannibales et de polygames alors que cela n’est pas du tout dans leurs pratiques, ils sont tous de fervents catholiques ( p97) .

On leur donnait de la viande cru à manger et disaient qu’ils ne donneraient même pas cela a leur propre chiens. La discrimination se déroule également à l’extérieur lors de la fugue, Cogéné et Badimoin sont victimes de moqueries (« les gens se retournaient sur nous , des regards surpris, amusés, les gens ous faisaient des grimaces avec beaucoup de mépris » p84). DEFINITION DE CE CONCEPT A TRAVERS DES CHAMPS DISCIPLINAIRES: La discrimination raciale est encore très présente dans les sociétés de nos jours et je pense que ce concept ne verra que très peu d’évolution.

Tant qu’il y aura des différences ce concept existera. Les humains agissent ainsi depuis des générations et cela n’est pas propre à un seul pays ou continent. Ce phénomène est mondiale. Ce genre de comportement est plus ou moins fort chez chacun d’entre nous même si nous n’en n’avons pas conscience et que l’on pense être ouvert sur le monde. L’exploitation outrancière et l’infériorisation d’une race : 5 et l’infériorisation d’une race Didier Daeninckx montre également dans son livre l’exploitation que subissaient les kanaks au sein de l’exposition coloniale.

On assiste à un déshumanise progressif tout au long du livre à partir du moment où ils ont mis le pied à Paris. Ils ne mangeaient pas à leur faim , ils mangeaient de la nourriture « pour chiens n’avaient pas le droit au repos, non-respect des pratiques culturelles , ils avaient froid et étaient taille et reins recouvert d’un simple manou.. Les femmes devaient montrer leur sein lors que chez elles, elles avaient une robe missionnaire même pour se baigner.

Ils avaient interdiction de se parler et on leur demandait de grogner et de crier comme des bêtes pour faire rire les gens. On les séparé comme des chiots sans prendre compte des liens de parenté. Ils tenaient une pancarte « Hommes anthropophages » ( belle mise en scène ! ). A savoir que beaucoup de visiteurs participaient à ce « voyage de la honte ». Cela ne dérangeait pas . Mais aussi à l’extérieur , un jour Cogéné et Badimoin tombent sur Fofana un Africain qui leur parle de son « métier » ou plutôt u comme un « sous métier « pour les noirs .

Il vit dans la misère. Il leur parle également de la guerre , que beaucoup de jeunes de son village sont mort a Verdun pour les Blancs : p81 : « ? cause des gaz les blancs ne voulaient plus aller à l’assaut, c’est les tirailleurs des troupes coloniales qui allaien PAGF 15 blancs ne voulaient plus aller à l’assaut, c’est les tirailleurs des troupes coloniales qui allaient sauver la France. DEFENITION DE CE CONCEPT A TRAVERS DES CHAMPS Si l’on devait comparer cette pratiques à un fait de nos jour ce serait celui de la télé réalité.

On regarde des gens vivre derrière notre poste de télévision et on pratique le voyeurisme sans même s’en rendre compte ! On les regarde manger , dormir , on se moque d’eux . Ils sont mis en scène et sont enfermé dans une maison . Et comme pour l’exposition coloniale de 1931 cela marche énormément et beaucoup se laisse avoir par ce genre de choses donc même si nous n’avons pas connu cela et que cela nous semble inadmissible qu’aurions nous fait à cette période ? Je crois que nous aurions tous bêtement suivi le mouvement. Heureusement que des exceptions sont là pour lutter et énoncer ce genre de fait abominable.

Conclusion Alors peut-on pardonner ? oui mais sans oublier ( devoir de mémoire afin de ne pas refaire) Qui sont réellement les sauvages ? Ceux qui participent et qui pensent détenir le pouvoir en agissant sur une « race un peuple et le sous-traité. En quoi Vautre est-il semblable et différent ? Il est semblable car on est humain (physiquement et mentalement( sentiments, mémoire… )) Différent car la couleur de peau n’est pas la même , la langue , les pratiques, le pays , les valeurs… 3-COMMENTAIRES ET DEBATS. a) Dans l’ensemble j’ai bien n effe