Fiche De Lecture
Référence de l’ouvrage: Marie de HENNEZEL « Le soucis de l’autre ». Editeur Robert Lafont S. A Susanna Les Associoates, paris, le 3 mars 2005. e nombre de pages est de 192. Présentation de l’auteur: Marie de Hennezel est née le 5 août 1946 à Lyon. Elle débute sa carrière de psychologue en 1975. Puis, elle obtient un poste de psychologue dans un hôpital psychiatrique à Villejuif. Elle y travaille trois ans auprès de grands psychotiques. Elle intègre la première unité de soins palliatifs afin de montrer que l’on peut mourir Er, 1992 ,Marie de He « l’Association Bernar accueillir les personn Elle est membre du C
OF Swipe p e ses proches. louis Terrangle rcement qui vise a du développement des soins palliatifs et de l’accompagnement (CNSSA). Ses oeuvres principales sont: -La mort intime. -L’Art de mourir. -Nous ne nous sommes pas dit aurevoir. -Proposition pour une vie digne jusqu’au bout. -La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller. Présentation thème général du livre. En 2002, Jean-François Mattei, Ministre de la Santé, de la Famille est des Personnes Handicapées confie une mission ? Marie de Hennezel sur la fin de vie.
Un rapport « Fin de vie et Accompagnement » est remis au ministre le 16 octobre 2003. Le 30 novembre 2004,une loi sur les droits des malades et la fin de vie. Marie de Hennezel passe alors 2 ans à enquêter auprès des malades, des familles et soignants au seins des différents services dhôpitaux publics et privés et recceuille la même souffrance qui est le manque d’humanité. Présentation du contenu: Introduction: Marie de Hennezel parle dans cet ouvrage du manque d’humanité et d’attention dans les différents services des hôpitaux publics et prives.
A travers différents témoignages des soignants, patients et familles, l’auteur nous montre qu’il reste un certains mépris du atient à cause principalement d’une fomation des soignants trop théorique et pas assez proche de la réalité des soins. On peut constater que l’ouvrage se déroule sous différents points de vue: celui du patient, qui entre dans le milieu hospitalier afin dêtre pris en charge, soigné par une équipe médicale. Il attend de cette dernière une écoute plénière a leur douleur.
La famille et l’entourage du patient qui attend elle aussi une bonne prise en charge, des informations claires et une écoute suffisante afin de pouvoir soutenir au mieux la personne qu’elle accompagne. Les soignants font partie intégrante de l’ouvrage,’ ils veulent satisfaire au mieux les souhaits, les souffrances des patients, en prenant en compte leur douleur physique mais aussi psychique. Le soucis de l’autre « est le propre de notre humanité » dit l’auteur car on se retrouve tous à un moment donné dans une situation de vulnérabilité .
Cependant, l’hôpital est remis en cause dans sa fonction d’hospitalité, d’humanité qui est normalement sa fonction principale. 0 Comment donner un sens partagé et un contenu au niveau social et médical convenable lorsque un malaise générateur e souffrance s’est installé entre le patient et le soignant ? Comment les soignants peuvent ils continuer à travailler avec la volonté, les idées et les principes qui les ont amené a devenir un professionnel de santé ? Le livre se divise en six principaux chapitres : De l’autre côté de la barrière des biens portants.
Ici, l’auteur montre que toute personne peut passer de l’autre côté, se retrouver patient. on y retrouve le témoignage de soignants devenus à leur tour patient et qui donc se rendent compte que Ihospitalisation change la vision du soin. On rencontre dans ce chapitre certaines oppositions, ncompréhensions entre le soignant et le soigné. Les médecins ne se sentent pas assez armés pour faire face aux angoisses du patient, ils passent à côté de la communication ; le côté curatif est dans la plupart du temps majoritaire, le soigné n’est pas pris dans son entité. ? L hôpital est une entreprise, ça doit tourner, mais côté humain l’hôpital est malade » Pourtant, le patient sait ce dont il a le plus besoin : le dialogue, l’écoute et les échanges sont pour lui primordiaux. Il peut donc y avoir une réelle alliance, une collaboration entre le soignant et le soigné en vue d’une meilleure prise en charge. Donnez nous une médecine humaine. Les mots employés lors d’un entretien avec un patient sont importants, ils ont un poids et doivent être pris avec beaucoup de tact.
La parole a donc une place primordiale dans la prise en charge du soin ; dans un premier temps afin d’empêcher la solitude, l’impressi primordiale dans la prise en charge du soin ; dans un premier temps afin d’empêcher la solitude, l’impression d’abandon du patient face à sa maladie puis afin que le soigné se sente partenaire dans sa guérison, la coopération est valorisante et instaure une relation de confiance. La famille ressent elle aussi le besoin de communiquer avec l’équipe, elle a un réel but dans la guérison du patient.
Seulement, celle ci est souvent mise à l’écart, prise comme un fardeau. « On ne mesure pas à quel point leur exclusion contribue à ce que certains n’hésitent pas à appeler « l’inhumanité de l’hôpital » Des actes de violences sont ici rappelés ; ils traduisent un mal être et une surcharge de travail au niveau des soignants, mais cette violence reste fréquente et certains disent « sy habituer ». « Beaucoup, pourtant, se résignent à subir cela quotidiennement. Et cette résignation est déjà une entrée dans la mort » Pourquoi ce mépris de l’être humain ?
Ici l’auteur essaie de comprendre pourquoi il existe un mépris de l’être humain . Tout d’abord, par rapport au regard des élèves infirmiers, ils constatent qu’il existe un décalage entre la théorie et la pratique mais aussi entre ce qu’ils croient trouver et la réalité. De plus, l’hôpital est de plus en plus pris comme une entreprise avec des problèmes administratifs conséquents qui entravent les relations humaines. La pénurie de moyens et de soignants est un grave problème, es charges de travail sont telles que le temps consacré à chaque patient devient moindre.
Les infirmières sont humaines et vulnérables, elle veulent être prises comme tel. « Elles parent au plus pressé. Celui qu 4 0 plus pressé. Celui qui en pâtit, c’est le patient Une « surconsommation » de technologie engendre une obsession du dépistage mais surtout une diminution de l’écoute de son corps qui mène à une angoisse de plus en plus présente. rriguer l’humain. Dans cette partie, l’auteur traite plus particulièrement le côté des soigants, elle se pose la question de comment est ce que ces erniers résistent.
Les soignants veulent pouvoir assumer d’avoir des états d’âmes, de rester sensible et surtout de pouvoir en parler. » Comment l’infirmière peut elle rester humaine et sensible, garder une estime d’elle-même, quand on lui demande de vérouiller ses émotions? ‘ Ils veulent donc avoir les moyens de pouvoir accomplir leur travail correctement. On constate une humanisation des lieux, surtout en soins palliatifs où il est important pour le soignant d’aller vers le patient, vers les familles, mais pour cela il faut une cohésion dans l’équipe
Ce ne sont pas de grandes victoires mais une accumulation de petits signes qui humanisent ces lieux. « Cest en favorisant le plaisirque l’on peu humaniser le quotidien de nos aînés ». une culture du soin. La formation des médecins est trés pointilleuse, excellent au niveau de la technique et de ce qui traite le curatif; en revanche, l’humain » to care » n’en fait pas, ou trés peu partie. Ce sont les chefs de service qui doivent être les premiers à valoriser l’humain. « L’homme, la nature humaine doivent être enseignés dans leur globalité ».
Cependant, lorsque l’on trouve cette relation humaine, il est arfois difficile pour les soign lorsque l’on trouve cette relation humaine, il est parfois difficile pour les soignants de pouvoir exprimer les émotions ou les souffrances qu’ils ressenttent , c’est pourtant cette vulnérabilité qui permet un rapprochement avec la personne soignée. « Ne pas leur reconnaître le droit d’être émus,parfois boulversés par une situation, c’est leur refuser leur part dhumanité » Un espace éthique est mis en place afin de permettre au personnel médical de se questionner sur leur pratiques afin de les améliorer ou savoir ce qui peut les entraver.
Vers une humanité réciproque. L’auteur reprend ici ce qui a été vu dans le premier chapitre, c’est à dire une alliance , une corresponsabilité du soin. Les patients doivent être partenaires de leur traitement. « Les malades sont devenus des adultes, les sujets de leur santé et de leur corps » Pour se faire,le soignant et le soigné doivent savoir se mettre l’un à la place de l’autre, ce qui leur permettraient de se soutenir dans le rôle de chacun et avoir une prise de conscience de la place de l’autre. Cette prise de conscience peut alors changer la manière dêtre et d’agir. Ai-je vécu une utopie?
Cette dernière partie est une sorte de conclusion à l’ouvrage avec une part d’espoir de la part de l’auteur. Le manque d’humanité viendrait d’un manque de conscience de la place de chacun; le soignant et le soigné doit comprendre sa vulnérabilité. » Nous savions aussi que notre rôle n’était pas d’éradiquer tout souffrance, et notamment pas ses aspects psychiques existentiels ». La dimension du contact humain est primordial, puisque le malade trouve alors une force de porter sa souffrance. 6 0 humain est primordial, puisque le malade trouve alors une force de porter sa souffrance.
Appréciation personnelle de l’ouvrage et conclusion: Dans l’ouvrage, Marie de Hennezel ne traite pas simplement du patient et du soignant, mais d’un ensemble de manière claire, qui aide le lecteur dans la progression du livre à comprendre comment l’hôpital qui a pour fonction rincipale l’hospitalité est devenu une entreprise da gnants et soignés se responsabilités; en effet, dès de premier chapitre, Marle de Hennezel nous met en position de patient, c’est à dire en position de vulnérabilité: toute personne peut passer de l’autre côté de la barrière.
Le livre change la vision de l’hôpital. En revanche, le livre traite peu des tâches de chaque rofessionnel de santé; il ne définit pas ce que les infirmiers, médecins ou bien aides soignants ont comme rôle et des actions qu’ils doivent mettre en place auprés des patients mais aussi dans leur propre équipe.
De plus, le point de vue de Marie de Hennezel reste assez négatif tout au long du livre: les professionnels qui travaillent selon leurs valeurs, qui sont proches des patients et qui mettent à profit leurs compétences sont trés peu mis en avant Aussi j’aurai aimé que l’auteur mette en lien ce qu’elle a pu voir pendant ces deux ans à son expèrience personnelle . Envisager la transférabilité Cette lecture m’a permis d’ élargir mon champ de vision par rapport au métier d’infirmière mais aussi par rapport aux autres corps de métiers qui composent le milieu médical.
La souffrance des professionnels de santé est développée et montre qu’il faut être soudé au sein d’une équipe et pouvoir parler de ses souffrances. Ce livre m’a montré qu’il ne faut pas perdre les valeurs pour lesquelles on a choisit ce métier malgré les difficultés que l’on peut rencontrer . De plus, les témoignages des patients donnent un aperçu de ce que l’on peut rencontrer au quotidien et nous amène appréhender les réponses aux questionnements ou aux souffrances des patients. Ce livre m’a permi de voir les réels problèmes des 8 0 patients.
Ce livre m’a permi de voir quels étaient les réels problèmes des hôpitaux, car n’exerçant pas encore mon métier, il est difficile d’avoir une idée claire et précise de ce que l’on peut parfo•s entendre; il permet donc de se « projeter’ dans la future profession. J’ai reconnu certains questionnements des professionnels de santé comme des patients ou des familles dans les témoignages qui étaient propres à mon questionnement, cela ne m’a pas pécialement apporté de réponse mais m’a conforter.
Enfin le but de l’auteur tout au long du livre est de sensibiliser chacun du fait que l’on peut passer à tout instant de « l’autre côté », elle essaie de nous faire prendre conscience de notre responsabilité que l’on a face à la vulnérabilité: cet ouvrage m’a donc permis de me mettre face à mes responsabilités; j’ai en effet pris conscience que moi aussi, en tant que future infirmière mais aussi en tant que personne pouvais devenir patiente et trouver cet état de vulnérabilité.
On peut voir au fil du livre, des soignants qui ont perdu ces aleurs pour lesquelles ils avaient choisit ce métier; cela m’a fait peur, je me suis demandée si cela pouvait aussi m’arriver, si je pouvais perdre cette envie de tout donner pour mon prochain, de donner le meilleur de moi même. Ce livre fait me demander quel avenir y a t-il pour l’hôpital?
Trouvera t’on des solutions afin d’améliorer la qualité des soins mais aussi la qualité de travail des professionnels de santé? La communication va-t-elle continuer à se dégrader en invitant la méfiance et souffrance à s’installer entre patient et soignant? Conclusion: e livre de Marie Hennezel apparait comme un o ‘installer entre patient et soignant? livre de Marie Hennezel apparait comme un ouvrage engagé; la souffrance des patients et des familles face à la maladie soutenue de témoignages poignants, le combat quotidien des professionnels de santé qui essaient de travailler dans les valeurs pour lesquelles ils ont choisit ce métier est trés bien définit et nous engage nous futurs professionnels ou même simple lecteur à prendre conscience de qui nous sommes, des responsabilités que nous devons avoir envers notre prochain FICHE DE LECTURE « Le Soucis de l’autre » promotion 46/ U. E 6. 1 HALIN Rosalie 0 0