fiche de lecture
1. Introduction TITRE Le Pays de L’absence AUTEUR Christine Orban PUBLICATION Décembre 2010 ÉDITIONS Albin Michel NOMBRE DE S 169 BIBLIOGRAPHIE DE Le collectionneur, 19 L’âme sœur, 1998 L’attente, 1999 or 5 Sni* to View J’étais à l’ origine du monde, 2000 Fringues, 2002 Le Silence des hommes, 2003 La mélancolie du dimanche, 2004 Deux fois par semaine, 2005 Petites phrases en cas de tempêtes… et par beau temps aussi, 2007 La vie m’a dit… , 2009 N’oublie pas d’être heureuse, 2009 2.
L’ouvrage « Etsi un jour, nous devenions les parents de nos parents ? Si irrémédiablement, les rôles s’inversaient avec le temps ? Avec ustesse et sensibilité, tendresse et humour, Christine Orban nous mère, qui habite Casablanca au Maroc, vient passer quelques jours à Paris pour les fêtes. Dès le début du roman on se doute que la mère est atteinte d’une maladie dégénérative affectant le cerveau, elle sauve un « petit chien » qui n’est autre qu’une peluche représentant un singe.
Même si l’on s’en doute, l’auteur dira bien plus tard que cette maladie est celle d’Alzheimer 1. La mère est totalement désorientée, elle se perd dans l’appartement de sa fille, fait référence au passé, a une époque révolue comme si elle était toujours d’actualité, a des gens ujourd’hui disparu, a sa vie et ses repères a Casablanca, elle répète sans cesse les mêmes phrases « elle est gentille Aïcha, Zoubida aussi » et les mêmes questions dans un intervalle très court et des phases d’absence .
Elle oublie comment on joue au Bridge tout en étant sûr qu’elle sait toujours y jouer, n’a plus de notion du temps, elle ne sait plus s’occuper d’elle-même, elle redevient enfant La narratrice quand a elle se sent désemparée face a elle, elle ne sait plus comment réagir, elle voudrait tout faire pour que tout aille bien pour elle mais sa mere est toujours en contradiction. On observe une évolution de son comportement tout a long du livre, est toujours en contradiction.
On observe une évolution de son comportement tout a long du livre, au début elle tente de corriger sa mère puis au fil du temps elle se contente de moins en moins de le faire jusqu’à rentrer totalement dans la vie qu’elle perçoit et lui donner raison comme un signe d’impuissance, que de toute façon « elle oubliera Deux passages du livre son significatif de cette évolution : « je ne peux être complice de ta folie.
Acheter un nounours a sa mère, c’est la ranger parmi les séniles, les demeurés, les alades. » (page 134) elle refuse ici toujours de laisser sa mère dans sa maladie Alors qu’à la fin du livre « C’est vrai Maman. Garde Finette serrée contre toi, si cela te fait du bien. On se fiche des autres de ce qu’ils pensent. Pour Pâques, je te couvrirai de nounours, de lapins, d’écureuils, tous très doux et avec des têtes sympathiques. Tu verras on en garnira ton lit et tes oreillers. ? (page 1 67) elle accepte la maladie de sa mère et a ses moindres requêtes Tout au long du livre, on observe bien cette dégénérescence, de cette femme qui redevient enfant. Elle ne fait plus rien seule, elle e sait plus se tenir, elle mange avec ses doigts car elle ne sait plus utilisée une seule, elle ne sait plus se tenir, elle mange avec ses doigts car elle ne sait plus utilisée une fourchette, ne sait plus utiliser les escalators, s’habiller puis elle pleure tout le temps et souvent pour des raisons inappropriées.
A la fin de l’ouvrage la narratrice se rend compte que c’est peut- être la dernière fois qu’elle verra sa mère, elle prend conscience que sa maladie empire, qu’elle est incapable de se gérer seule et que si elle la revoit, la maladie l’aura peut être effacée de sa mémoire et elle ne la reconnaitra plus. 3.
Point de vue personnel sur l’ouvrage Le pays de L’absence est un roman qui, d’un point de vue personnel, ne m’a pas spécialement intéressé, même si l’environnement de la famille et de la maladie y sont assez bien représenté ou j’ai pu m’identifier à l’auteur en confrontant un vécu personnel, j’ai trouvé ce roman assez répétitif et monotone.
Les situations se répètent et je me suis assez vite lassé de la lecture du livre Cependant dun point de vue objectif, je trouve que l’auteur nous fait bien ressentir ses émotions, ce qu’on ressentirait si on était à sa place, comment aurait-on réagit dans ces différentes ituations, comment on aurait envisagé l’avenir avec une person PAGF réagit dans ces différentes situations, comment on aurait envisagé l’avenir avec une personne qui peu à peu sombre dans l’oubli. Cet oubli, cette sensation d’être désemparé et cette peur de perdre sa mère on le ressent très bien tout au long du roman.
L’auteur nous fait aussi prendre conscience du poids que peut avoir cette maladie, non seulement sur la personne concernée mais aussi sur la famille et les personnes qui l’entourent, on se remet totalement en question, comment s’occuper d’une personne présentant la maladie d’Alzheimer, comment et usqu’où l’accompagner, directement ou indirectement nous ferons peut être face un jour à cette maladie et a ce moment- là nous pourrons réellement avoir notre propre opinion, notre propre attitude.
Avec empathie nous nous demanderons aussi comment nous voudrions que l’on s’occupe de nous si l’on présentait ces symptômes. Ce roman nous met face à une réalité de plus en plus présente de nos jours. En effet, La maladie d’Alzheimer est la plus courante des démences. Sa fréquence globale, après 65 ans, varie entre 1 et 5,8 Elle augmente avec l’âge, atteignant 10 % après 85 ans.