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Le risque de livraison concerne toutes les opérations de marché intégrant un échange simultané de devises ou de flux d’intérêts. Le risque naît de la non simultanéité dans le temps des transferts qui caractérisent l’opération. o Le risque de crédit Le risque de crédit peut être défini comme la perte totale enregistrée sur une opération suite à la défaillance de la contrepartie. On l’appelle aussi parfois risque de signature. Il est courant d’employer le terme de risque de contrepartie pour désigner exclusivement le risque de crédit. • La banque, partenaire incontournable et indispensable
L’activité industrielle est, au-delà de ses contraintes industrielles, couverture de ses risques financiers (taux, change, matières premières, COZ etc. ). En ces domaines, les banques sont des partenaires incontournables que ce soit en direct ou en participant au shadow banking, qu’elles soient intermédiaires ou agents de désintermédiation. Pour l’entreprise, ces diverses positions ne sont pas équivalentes au regard du risque de contrepartie. • Situation des banques et évolution de leurs activités Depuis la crise financière de 2008/2009, les banques françaises nt été contraintes à de profonds réajustements.
Aujourd’hui, on peut résumer ainsi la situation : o Les effets de levier (publics ou privés) sont sur le point d’être réajustés (deleveraging), mais le processus est lent ; o Les risques résiduels en provenance des Etats sont toujours présents et non maîtrisés ; o Des conditions économiques défavorables pourraient compromettre la mise en œuvre d’ajustements continus et progressifs ; o Les consolidations ne sont pas achevées (contrainte du Too Big To Fail) ; o Les banques se recentrent sur leur cœur de métier et leurs archés les plus proches ; o La désintermédiation cède le pas devant la ré-lntermédiatlon.