faire un compte rendu
M. L. O. E. – Module compte rendu d’un texte argumentatif sections enseignement Maitrise de la langue orale et écrite Module compte rendu M. L. O. E. – Module compte rendu d’un texte argumentatif – Informations importa es oral to vieu A. Le cours de maitri de , se divise en 3 modul Ces modules organis long de l’année et font l’objet d’examens distincts au mois de juin. n seul cours mais uccèdent tout au Axés sur des activités mobilisant des compétences langagières spécifiques, ils sont répartis comme suit Module intitulé « lecture orale expressive d’un album de jeunesse ? / « exposé oral » (NS) Module intitulé « rédaction d’un récit de fiction / « construction de la norme » (NS) Module intitulé «compte rendu d’un texte argumentatif » Chaque module comporte 7 séances de deux heures et fait l’objet d’une ou plusieurs évaluations formatives.
Les modules sont animés par des enseignants différents mais sur base de supports et de critères d’évaluation rigoureusement réussite est fixée à 12/20 Le seuil de réussite est fixé à 12/20 par décision ministérielle (Circulaire concernant la nouvelle formation des instituteurs et des régents – 7 juin 2001). La note globale du cours de maitrise de la langue est obtenue par la moyenne des résultats obtenus aux examens des 3 modules. Autrement dit, pour réussir le cours et donc l’année, il faut obtenir une moyenne de 12/20.
Si une des 3 notes est inférieure à 12/20 mais que la moyenne des 3 est bien d’au moins 12/20, il ne faut pas repasser le module pour lequel on a obtenu une note inférieure à 12. Si un étudiant n’obtient pas la moyenne globale de 12/20 en première session, il ne doit représenter en seconde session que les modules pour lesquels la note d’examen a été inférieure à 12/20. L’étudiant désirant augmenter sa note peut toutefois demander explicitement, au secrétariat, de représenter les modules réussis, c’est-à-dire ceux pour lesquels il a obtenu au moins 12/20.
Attention, la ou les note(s) obtenue(s) en seconde session annule(nt) la note obtenue en première session. 2 MISE AU POINT TERMINOLOGIQUE Le résumé est la contraction d’un document source en suivant le cours et renchainement des idées qui y sont exprimées et en restant fidèle, au niveau de la formulation, au type de discours qui le caractérise. OF le fait de manière synthétique (un tiers de la longueur du exte source, environ, pour un article). II met en relief la problématique et développe les idées prlncpales qui sy rapportent.
Le compte rendu reconstitue ainsi la structure logique de la pensée de l’auteur sans suivre systématiquement l’ordre du document source. Il se rédige à la troisième personne, quel que soit le type de discours. L’objectivité, comme pour le résumé, est de rigueur. La synthèse est le compte rendu de plusieurs textes. Elle permet de rassembler les éléments essentiels de plusieurs textes pour en donner un compte rendu cohérent. Il ne s’agit en aucun as de rendre compte séparément de chaque document mais de produire un texte unique.
COHÉRENCE – COHÉSION LES PROCÉDÉS DE REPRISE ANAPHORE ET CATAPHORE Anaphore : le terme qui reprend (anaphorisant) suit le terme repris (anaphorisé ou antécédent). Cataphore : le terme qui reprend précède le terme repris. 1. La pronominalisation substantif > pronom J’ai rencontré Pierre. Il m’a parlé de toi. (Anaphore totale) j’ai vu tes amis. Certains sont malades. (Anaphore partielle) 2. La définitivation 3. La référentialisation déterminant indéfini ou défini > déterminant démonstratif Le « gang des postiches » a encore attaqué une succursale de banque à Paris mercredi vers 9 heures.
Ce gang a déjà attaqué cinq banques depuis le début du mois. 4. La nominalisation verbe > substantif Il réagit en le bousculant violemment. Cette réaction de sa part était étonnante. 5. La substitution lexicale substantif > autre substantif apparenté Relation hypéronymique passage du terme de sens particulier au terme de sens + général [= cas probablement le plus fréquent] Les trois membres du mouvement écologiste « Greenpeace » qui s’étaient enchainés jeudi matin dans le port de Rotterdam ? ‘hélice d’un cargo transportant des produits chimiques ont laissé le bateau se rendre à un autre endroit du port.
Relation partitive passage du terme de sens + général au terme + particulier Le chat est blessé. L’oreille est en sang. Relation synonymique utilisation d’un terme de sens identique ou approchant Le promeneur traversa le poste-frontière à hauteur de Jeumont. Ce fut la dernière fois que quelqu’un aperçut le marcheur… 4 velours serrées sous le genou, et des chapeaux à plume. REMARQUE 1 : NO 2 & 3 : anaphore lexicale fidèle (reprise du même nom). N e 5 : anaphore lexicale infidèle. Notons que l’anaphore lexicale infidèle en « ce » est un moyen très efficace pour introduire de nouvelles informations ou un jugement dans un texte.
Une dame de 82 ans a été agressée hier soir à son domicile. Cette riche retraitée n’a pas survécu aux blessures qui lul ont été infligées par cambrioleurs. J’ai lu le dernier livre de J. Dupont. Ce stupide roman m’a profondément ennuyé. REMARQUE 2 : Lorsqu’une anaphore ou une cataphore condense un fragment de niveau au moins égal à la proposition, elle est dite résomptive (c’est-à-dire résumante, par opposition à segmentale). Vous le comprendrez. Je souhaite, par cette lettre, vous parler de la France.
La nuit est déjà fort avancée lorsqu’une roquette antichar, tirée d’un toit adjacent, s’abat sur la foule… Cet attentat, qui a fait deux morts et dix-neuf blessés, a provoqué dans la région nordique une onde de choc. PAGF s OF différents reconnaissables dans les parties d’un tout. 1. Opération d’analyse a. L’indication de la catégorie qui gouverne l’analyse s’accompagne de la marque du pluriel, pour annoncer la multiplicité des subdivisions suivantes. Ex. Plusieurs raisons ont poussé à… / Cela s’est produit pour les otifs suivants… On peut envisager trois conséquences principales… Le répertoire des catégories est très vaste ! Ex. buts, projets, intentions, causes, conséquences, moyens, étapes, observations, interprétations… Ensuite, b. Les balises de partition signalent successivement le début du passage consacré à chacune des subdivisions de l’analyse relevant de la même catégorie. Répertoire des balises de partition les plus courantes : • 1ère partie : d’une part (qui doit être suivi de d’autre part), (tout) d’abord, en premier lieu, le premier, l’un, [absence de jalon]… ??? parties sulvantes : d’autre part (qul doit être précédé de d’une part), d’un autre côté, par ailleurs, ensuite, en outre, de plus, deuxièmement, troisièmement, également, aussi, l’autre, un autre… , un autre encore, en second lieu, le second, le deuxième… , le troisième… • Dernière partie : enfin, en dernier lieu, et d’ailleurs, pour terminer + périphrases annonçant une nouvelle Information / un nouvel argument : à cela s’ajoute que, et ce n’est pas tout, il y a mieux encore, il en va de même pour : sans indication au préalable d’une catégorie gouvernant l’analyse, la plupart des ial PAGF 6 OF iscours.
Répertoire complémentaire : • 1ère étape : pour commencer, au préalable, avant tout • Étapes suivantes : au reste, de surcroit • Dernière étape : pour terminer • pour annoncer une parenthèse : à ce propos, au passage 6 : lorsque la catégorie qui gouverne l’analyse signalent les époques successives : dabord ensuite autrefois à présent il y a (x) ans > aujourd’hui > pour l’instant est le temps, les balises chronologiques enfin bientôt à l’avenir à terme, etc. 2. Opération de synthèse Balises utilisées quelle que soit la caté orie de l’analyse : bref, donc, ainsi, de façon géné
PAGF 7 OF de certaines de ces propositions. • Quelques balises de raisonnement (a) • or : introduit une nouvelle proposition dans le cours d’un raisonnement. mais : peut remplir, parfois, la même fonction que or. donc : – introduit la conséquence déduite d’un principe, d’un fait ; introduit la conclusion d’un raisonnement. Tous les hommes sont mortels Or Socrate est un homme Donc Socrate est mortel ainsi, aussi, c’est pourquoi, d’où, dès lors, en conséquence (de quoi), par conséquent, voil? pourquol, par voie de conséquence, pour cette raison, il s’ensuit donc que.. remplissent les êmes fonctions que donc. • Quelques balises de justification ou d’explication (b) : en effet, de fait : justifient, expliquent ou appuient ce qui vient d’être dit par le locuteur. Ex. Je n’ai jamais été aussi heureux. En effet, j’ai gagné au Loto ! en effet, effectivement, de fait : confirment ou soulignent la réalité de ce qui vient d’être dit. – Vous avez l’air de bien connaitre la musique classique ! Effectivement, je suis mélomane. n fait, en réalité : introduisent une information corrigeant, voire contestant, ce qui précède. Ex. Cet homme me paraissait fortuné. En réalité, il était endetté usqu’au cou ! d’ailleurs : introduit une sorte de parenthèse justificative ou explicative, laquelle apporte aux informations précédentes le poids d’une preuve vérifiable, même si elle est énoncée le plus souvent sur le ton du « superflu Ex. Cette mesure est la seule que la majorité gouvernementale puisse prendre actuellement.
Elle a d’aille i de l’opposition. PAGF Elle a d’ailleurs reçu l’appui de l’opposition. par exemple, ainsi : introduisent une illustration concrète de l’idée. 8 2. Enchainement par opposition / concession • Si la relation cause/conséquence ne s’établit pas comme prévu, il st possible d’indiquer cette modification du parcours attendu en employant des connecteurs signalant la concession. Cette dernière fait coexister deux faits qui, « normalement », sont incompatibles. Ex. Il a bien travaillé donc il a réussi son examen.
C] Il a bien travaillé, toutefois il a échoué à l’examen. Les connecteurs exprimant la concession servent ainsi à formuler une réserve ou une limite au raisonnement, à nuancer une idée émise, à admettre (au moins temporairement) un autre point de vue. • L’opposition va créer un ordre logique autre, en provoquant la confrontation de deux faits ui existaient en totale indépendance l’un de l’autre. Ex. Pierre a réussi en travaillant beaucoup. Au contraire, Marie a été reçue sans rien faire du tout. ?? Quelques marqueurs formels d’opposition et de concession (liste non exhaustive) : Opposition mais inversement par opposition coordonnants (par exemple, contrairement à, alors que, tandis que, en dépit de, malgré, nonobstant, bien que, quoique, même 9 LES PRINCIPALES ARTICULATIONS LOGIQUES CLASSEES EN FONCTION DU SENS QU’ELLES VEHICULENT (Tableau non exhaustif) Source : Dalcq, Englebert, IJyttebrouck. Van Raemdonck, Mettre de l’ordre dans ses idées, Bruxelles, De Boeck, 1999.
REMARQUES • Dans le tableau ci-dessous, les articulations sont dites « autonomes » si elles ne sont syntaxiquement solidaires d’aucun élément. • Les mots de liaison rapportés à un même type de relation logique n’ont pas exactement le même sens. Il faut donc veiller à les employer correctement en tenant compte des nuances qu’ils expriment. • La valeur de ces mots de liaison n’est pas fixe. Un même terme peut introduire des relations différentes. • Les indications suivantes, apparaissant Çà et là dans le tableau, doivent être interprétées comme ceci