exposé sur la liberté

essay B

EXPOSE PHILOSOPHIQUE THEME : LA LIBERTE MEMBRE DU GROUPE Suzane Bognissou Daniel Sagna Marieme Diédhiou Lamine Ndiaye Joséphine Henriette PLAN Introduction or 12 Sni* to View Amadou Saïd Traoré l). Les lois comme obstacles à la liberté a). La liberté physique Les lois limitent la liberté de chacun b). c). Les lois conditions indéniables pour une vie en société La liberté intérieure Il). ots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu’ils ne parlent ; qui demandent plus qu’ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire st barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre.

Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, « Fluctuations sur la liberté » (1938) Habituellement, la liberté est conçue comme la capacité d’agir sans contrainte, ou encore comme la faculté d’effectuer des choix sans y être obligé ni forcé. La liberté exprlme l’aspiration humaine la plus profonde, le désir d’échapper a toute contrainte, à toute bligation. Le nécessaire s’oppose au contingent ou au possible, selon qu’une part de liberté est laissée ou non a l’action humaine.

La liberté tendrait donc à se confondre avec le libre arbitre, c’est- à-dire la capacité de se déterminer par soi-même, spontanément et volontairement. l) Les lois comme obstacles a la liberté a) Liberté physique La liberté consiste à faire ce que l’on veut dans les Imites de ce que l’on peut. Etre ligoté ou enfermé est une limitation de la liberté physique de mouvement. On peut vouloir circuler dans le monde librement, courir plus vite mais vouloir devenir un dieu elève plutôt du rêve ou de la folie. ) Les lois limitent 12 plus vite mais vouloir devenir un dieu relève plutôt du rêve ou de la folie. b) Les lois limitent la liberté individuelle A première vue, La liberté alnsl définie, s’oppose à la loi, car la loi constitue bien une entrave extérieure a l’action individuelle. Les lois humaines seraient donc des entraves à la liberté et nous serions plus libres à l’état de nature qu’à l’état social. La liberté culminerait dans l’absence de loi, une absence qui laisse libre cours à la liberté et ne lui oppose aucune entrave.

Or, rabsence de loi suppose aussi l’absence de chef, car le chef est là pou faire respecter la loi et même, en plusieurs cas, pour en imposer. Voilà pourquoi la figure du chef aussi est appelée à disparaître pour sauvegarder le Ibre cours de la liberté. C’est là qu’il faut préconiser l’anarchie, et l’on ne s’étonne pas que le slogan des anarchistes soit d’ailleurs : « La liberté ou la mort ! » c). Les lois sont la condition de la liberté collective Mais si la loi m’interdit de nuire à autrui (et limite ainsi ma liberté), elle interdit aussi à autrui de me nuire. Ce que je perds en liberté, je le gagne en sécurité.

La liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui, et pas avant, comme l’affirme la déclaration des droits de l’homme de 1789. La loi est donc la condition de la liberté dans la mesure où elle assure la sécurité. Elle permet également à l’action collective de se déployer. De manière plus générale, si au 19 manière plus générale, si au lieu de penser seulement liberté individuelle on essaie de penser ce que peut être la liberté collective, c’est-à-dire comment organiser l’action entre les ommes, alors on peut penser que la loi est la condition de cette liberté.

C’est là qu’il nous apparaît que la conception de la liberté comme absence de loi et de chef renvoie à une liberté de type absolue qui ne pourrait pas recouper la condition humaine. Celle-ci ne peut pas être relative comme nous l’expérimentons, pour contenir en elle-même une liberté absolue. L’absolu ne peut pas survivre dans le relatif. Il faut donc comprendre que la nature humaine est relative comme relative sera sa liberté. Si la nature est relative, elle doit admettre les limites pour elle-même, et aussi es limites pour l’exercice de sa liberté.

Celle-ci ne peut alors pas être infinie, absolue, mais limitée. Voilà pourquoi la loi ne fait pas nécessairement fonction d’obstacle à la liberté, et peut même la promouvoir. Il) Liberté Intérieure 1) Liberté morale Au sens moral, la liberté suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Pour les anciens, est libre une volonté indépendante de tout contrainte. Est libre celui qui agit selon sa volonté, et non selon la volonté d’autrui.

En réalité, dans le principe, il peut ne pas y avoir ‘incompatibilité entre la volonté 2 d’autrui. En réalité, dans le principe, il peut ne pas y avoir d’incompatibilité entre la volonté d’autrui et celle de soi-même, dans la mesure où ces deux volontés se recoupent, comme peuvent se recouper deux idées, deux pensées, deux désirs, deux intentions. Ce qui fait qu’on peut se trouver aussi à agir librement selon la volonté d’autrui, si on est d’accord avec lui. Autrui n’est pas une contrainte extérieure si à l’intérieur, j’épouse sa volonté comme mienne.

Les stoiciens soutiennent qu’une volonté libre eut résister à la torture ou à la tyrannie, a condition de savoir que la liberté réside dans la volonté intérieure et non dans le corps. Pour rester libre face aux coups du destin, il faut détacher la volonté des biens extérieurs qui ne dépendent pas de nous : non pas « faire ce que je veux » mais « vouloir ce que je peux s. 2). Liberté de penser Qu’est-ce donc que la liberté intérieure ? Cest d’abord la liberté de penser. Je suis parfaitement libre, d’adhérer ou non a une idée.

Personne ne peut me forcer à croire ou non une chose, et d’ailleurs personne ne peut même savoir ce que je pense. On eut donc me forcer à agir mais non a penser telle ou telle chose. La liberté de penser est donc une liberté évidente et indubitable, qui s’éprouve directement. Il faut cependant noter que cette forme de liberté demeure limitée et ne se présente pas sous des traits d’absolue. De fait, sa limite revient au fait que je ne peux pas pe PAGF s 9 présente pas sous des traits d’absolue.

De fait, sa limite revient au fait que je ne peux pas penser en dehors des principes premiers de la raison (les principes d’identité, de non-contradiction), c’est- à-dire en dehors de ce qui semble logique et obéissant aux lois e la raison. Ma liberté de penser est endiguée par les lois de la raison, et je ne puis penser n’importe comment. De plus, je ne puis penser non plus n’importe quoi, et si je me trouvais à penser (librement) le mal, c’est-à-dire ce qui moralement mauvais, ce n’est plus la liberté qui agit en moi, mais le vice et la faiblesse. Critique des doctrines du stoïcisme et de rexistentialisme On peut tout de même adresser quelques critiques aux théories précédentes : Dans la doctrine stoïcienne il n’est pas facile de distinguer la liberté humaine. L’obstacle se situe au niveau de l’empire nexorable du Logos qui, à la fois, règle l’univers et nos pensées dans un déterminisme infaillible. Dans ce constat, tout ce qui revient à l’homme, c’est la résignation face au destin, d’où cette formule bien connue des stoïciens : supporte et abstiens-toi. La question de la liberté se pose alors cruellement.

En quoi pourrait bien consister la liberté ? La réponse stoïcienne est à peu près celle-ci : puisque ‘homme est un animal raisonnable, par son assentiment, il tâchera d’identifier son vouloir avec celui de l’ordre rationnel du monde, de tenir sa partie dans la symphonie des c PAGF 19 ouloir avec celui de l’ordre rationnel du monde, de tenir sa partie dans la symphonie des causes, en tout cas, de ne pas risquer de rompre l’harmonie avec la nature. Ainsi arrivera-t-il à réaliser l’accord de soi avec soi, l’unificatlon de la vie et de la personne sous la règle de la raison, et l’accord avec la nature universelle.

Le bonheur est au bout. En d’autres termes, nous avons affaire avec une liberté qui n’a pas d’autre choix que d’accepter ce que le Logos dispose pou elle, dans une nature qui ne dialogue pas avec l’homme pour lui laisser des alternatives, et avec laquelle l’homme n’a pas intérêt ? ompre. Finalement l’existentialisme sartrien soumet d’abord à la contrainte absolue avec son analyse du regard d’autrui : le regard d’autrui me chosifie, il ne me fait pas être moi-même, comme il dit lui-même, il me vole mon monde, il me néantise.

L’autre annule donc ma liberté presque autant que mon être. Sartre va jusqu’à dire que l’enfer, c’est l’autre. Pour sortir de l’esclavage d’autre, il faut alors que je le rejette totalement. C’est là le prix de ma liberté. Cette liberté est en quête de l’absolu, mais peut-elle l’obtenir ? Est-elle réaliste ? N’apparait-elle pas plutôt comme une llusion, un rêve inaccessible ? 2). Liberté Politique La liberté politique est le droit, ou la possibilité, d’autodétermination comme expression de la volonté individuelle.

Pour Friedrich Hayek, la liberté Freedom » et « Liberty 7 2 expression de la volonté individuelle. Pour Friedrich Hayek, la liberté (« Freedom » et « Liberty ») a probablement été le mot le plus abusivement utilisé dans l’histoire récente. Le socialisme en particulier aurait induit un glissement sémantique : « pour les grands apôtres de la liberté politique, « être libre », cela avait oulu dire être dégagé de toute coercition, de tout arbitraire exercé par autrui, être dégagé des liens qui obligent l’homme à obéir aux ordres de son supérieur.

Mais la nouvelle liberté consistait à être exempt de tout besoin, de l’obligation des circonstances qui limitent inévitablement, encore qu’inégalement, la possibilité de choix de chacun de nous. ». Suivant les courants anarchistes, le sens du mot liberté recouvre des notions radicalement différentes voire antinomiques. Les anarchistes individualistes prônent une liberté dans laquelle l’individu n’aurait as ou peu de contraintes sociales, tandis que les anarchistes collectivistes défendent une liberté positive prenant la forme d’une organisation égalitaire.

Certains voient la liberté comme quasi-synonyme de démocratie, d’autres voient une opposition entre les deux concepts nous avons déjà vu que l’anarchie n’est pas propre à promouvoir la liberté. Cela ne laisse pas entendre que la dictature puisse le faire. De fait, le régime qui nous semble plus apte à promouvoir la liberté est la démocratie. Celle-ci intègre dans le gouvernement la volonté du p 9 liberté est la démocratie. Celle-ci intègre dans le gouvernement la volonté du peuple exprimée dans les votes.

Elle réduit les dégâts de la dictature en ceci qu’elle fait triompher l’avis de la majorité. plus celle-ci est grande, plus la liberté est sauvegardée. On s’aperçoit toutefois que la démocratie elle-même ne peut faire triompher la volonté de tous, mais celle de la majorité, ce qui fait que la volonté des minoritaires n’est pas prise en compte. C’est dire qu’on ne saurait avoir un cas de figure où la liberté soit sauvegardée à cent pour cent, mais la démocratie réduit les égâts de la dictature. IV).

Liberté et déterminisme 1 Les différentes formes de déterminisme Populaire ou fatalisme Le déterminisme populaire ou fatalisme est la doctrine selon laquelle tout serait strictement prévu dans la Nature, parce que celle-ci est implacablement déterminée. Le fatalisme exprime, avec une lourde résignation, l’idée d’un glissement indéfectible de toutes les choses et de tous les phénomenes vers la mort. Théologique Le déterminisme théologique est la doctrine qui soutient que le cours des choses est gouverné par la volonté de Dieu. Il serait alors vain de croire que l’homme puisse disposer d’une liberté absolue.

Seul Dieu choisit et il est le seul qui puisse choisir sans être contraint. La volonté humaine est déterminée par Dieu. Le libre-arbitre n’est en définitif qu’un fantasme humain, il est incompatible avec la toute puis Dieu. Le libre-arbitre n’est en définitif qu’un fantasme humain, il est incompatible avec la toute puissance de Dieu. L’adepte de la religion qui prône cette souveraineté de Dieu confesse que tout ce qui arrive est de la volonté de Dieu. Il devient très difficile pour es religions dogmatiques de concilier libre-arbitre humain et prédétermination.

Accorder à rhomme le libre-arbitre reviendrait à admettre que le présent est une création, qu’il est imprévisible et neuf. Métaphysique Le déterminisme métaphysique consiste à admettre que les événements s’enchaînent dans la Nature avec la même nécessité que s’enchainent les liaisons de principe à conséquence en logique. Ce qui se produit devait se produire et ne pouvait être différent. La contingence est un faux semblant, une illusion due ? l’ignorance humaine ; en réalité la suite des choses dans la Nature st strictement déterminée.

Le Destin gouverne tout ce qui advient dans la nature et ne dépend pas de moi. Scientifique Le déterminisme scientifique consiste à affirmer qu’il existe des relations constantes entre certains types de facteurs relevant d’un ordre donné au sein de la nature. Il porte sur les phénomènes observables dont il présuppose par principe qu’ils doivent sous la forme de lois. Laplace s’est rendu célèbre en affirmant que tout ce qui existe est régi par un déterminisme strict : notre ignorance de l’avenir ne s’expliquerait que par l’incapacité ou nous nous trou