Expose Glenda
PLAN DE L’EXPOSE INTRODUCTION l. DEFINITION Il. CAUSE DES CATASTROPHES NUCLEAIRES Ill. CONSEQUENCES DES CATASTROPHES NUCLÉAIRES a. les conséquences environnementales B. les conséquences humaines IV. classement des ca Nucléaires Conclusion org Sni* to View De nos jours, l’énergie nucléaire est une source d’énergie importante dans le monde. Le nucléaire, ou plus précisément la radioactivité, à sa découverte en 1896 par le physicien français Henri Becquerel (prix Nobel de physique en 1903), était perçu comme une révolution dans le monde de l’énergie.
Mais ? cette époque l’énergie nucléaire n’en était qu’à ses débuts t l’on était loin de s’imaginer que de tragiques catastrophes allaient se produire moins d’un siècle plus tard. La catastrophe de Tchernobyl survenue en Ukraine le 26 avril 1986, ou bien plus récemment celle de Fukushima au Japon le 11 mars 2011 viennent poser le doute sur cette énergie très dangereuse.
Outre les milliers de morts qu’elles engendrent directement, ces catastrophes entrainent également des maladies aussi graves que diverses telles que des cancers, des déformations génétiques ou dangers que créerait une catastrophe nucléaire. une catastrophe nucléaire, ou accident radlologique, est un ?vénement qui entraîne une émission de matières radioactives ou un niveau de radioactivité susceptible de porter atteinte à la santé publique, ou encore qui endommage gravement le cœUr d’un réacteur, ou provoque la mort par exposition d’un travailleur.
Les « accidents nucléaires » peuvent survenir dans un site de l’industrie électronucléaire (une usine d’enrichissement de l’uranium, une centrale nucléaire, une usine de traitement du combustible usé, un centre de stockage de déchets radioactifs) ou dans un autre établissement exerçant une activité nucléalre (site ilitaire, hôpital, laboratoire de recherche, etc. ), ou encore dans un sous-marin, porte-avions ou brise-glace à propulsion nucléaire.
Les accidents peuvent aussi se produire lors des transports de matières radioactives (notamment à usage médical, mais également combustible nucléaire, déchets radioactifs ou armes nucléaires). Il. CAUSES Depuis la découverte du nucléalre, les accidents ont toujours été présents avec plus ou moins d’impacts. Outre les dégâts crées par ces incidents, les causes de ces catastrophes sont très nombreuses et surtout d’origines bien diverses.
Chaque accident à ses propres caractéristiques mais on peut remarquer que le facteur humain a son importance car pour la plupart, de simples règles de sécurité, si elles avaient été respectées, auraient pu éviter de telles catastrophes. Les incidents les plus « fréquents » sont ceux de criticité ou des fuites de matières radioactives : Les accidents de criticité sont dus à une quantité de neutrons et de matière ionisante t radioactives de matière ionisante trop élevée, ce qui crée de faibles radiations sans dégâts importants puisqu’elles restent essentiellement dans la cuve contenant le combustible.
Les fuites de matières radioactives sont rares et négligeables pour l’homme puisque très peu nocives si celui-ci porte une combinaison adaptée ; les risques sont limités à l’endroit où se trouve la fuite, des murs en béton protégeant l’extérieur des risques de propagation. Néanmoins un autre accident beaucoup plus rare mais aussi beaucoup plus grave que les précédents est à noter dans l’histoire du nucléaire, il s’agit de la fusion accidentelle des combustibles.
Ce phénomène est créé par un surchauffement et par une fonde des protections de l’uranium ou du plutonium. Cet incident est survenu notamment à Tchernobyl, où il créa une explosion. Lorsqu’une explosion intervient, les conséquences sur l’homme et sur l’environnement deviennent considérables, puisque cela entraine la destruction des réacteurs et la destruction quasi-entière de la centrale accidentée. CONSEQUENCES Les conséquences des catastrophes nucléaires sont classées sur deux points : les conséquences environnementales et humaines. . Conséquences environnementales Les conséquences environnementales des accidents nucléaires sont difficiles à mesurer. D’autant plus que les « points zéro » anquent : l’état de la biodiversité avant les accidents n’est généralement pas très bien connu. Après un accident nucléaire, les hommes sont évacués, mais les animaux domestiques restent, ainsi que la végétation. La terre est contaminée pour de longues années, ainsi ainsi que la végétation.
La terre est contaminée pour de longues années, ainsi que tous les végétaux alimentaires qui y poussent. Le seul site où le recul est suffisamment grand est celui de Tchernobyl. Les etudes récentes y ont mis en évidence une riche biodiversité. Des espèces animales s’y développent, mais ussi parce qu’elles n’ont pas à craindre les chasseurs, faute d’humains dans la zone d’exclusion! Dans cette « zone interdite » de 30 km de rayon autour de la centrale, la forêt a été rebaptisée « forêt rousse » tant elle a été brûlée par les radiations.
Environ 900 tranchées y ont été creusées dès 1987 par les autorités soviétiques pour y enterrer, sous une fine couche de sable, déchets végétaux contaminés et déchets fortement radioactifs issus de la centrale accidentée. b. Conséquences humaines En cas d’accident grave dans une centrale nucléaire, les autorités ?vacuent les populations les plus proches en raison d’un risque sanitaire lié à rexposition aux substances hautement radioactives qui peuvent être émises et transportées dans l’air, contaminant aussi la terre et l’eau.
Pénétrant dans les organismes par la respiration, l’absorption d’aliments ou d’eau contaminés, ou bien encore par une plaie, ces particules se fixent sur certains organes, provoquant ainsi une irradiation interne (l’iode radioactif se fixe par exemple sur la thyroïde, le césium 137 sur les muscles et le cœUr. Lorsque l’irradiation est très importante ou qu’elle se prolonge, ‘accumulation de radioéléments dans les cellules est susceptible d’entraîner un cancer. Il est cepe d’entrainer un cancer.
Il est cependant toujours difficile d’évaluer précisément Fimpact d’un accident nucléaire sur la santé des populations. Le rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de l’AlEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) sur la catastrophe de Tchernobyl, paru en 2005 sous l’égide des Nations-Unies, a évalué le nombre de décès de victimes immédiates de l’accident à moins de 50 et à 2200 celui de l’excès de décès entraîné par l’exposition à la radioactivité des 200 000 liquidateurs » les plus exposés.
Par ailleurs, des registres font état d’environ 4000 cas de cancers de la thyroide diagnostiqués imputables à l’accident de Tchernobyl, chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans en 1986, âge où la maladie est rare et n’a pu être induite que par une contamination ? l’iode radioactif dispersé dans les premiers jours qui ont suivi la catastrophe. Cependant, ces chiffres font l’objet de fortes controverses dans la communauté scientifique internationale et il est donc encore aujourd’hui, plus de 20 ans après, très difficile d’avoir une stimation fiable du nombre de victimes de cette catastrophe.
D’autres conséquences graves, notamment psychosociologiques, existent pour les populations humaines: la détresse, pouvant mener au suicide, des populations évacuées qui perdent tout du jour au lendemain et la peur de la contamination (à Tchernobyl, un grand nombre de femmes ont avorté par crainte de donner naissance à des enfants malformés). La photo ci-dessous est choquante! Le but n’est pas de r La photo ci-dessous est choquante! Le but n’est pas de réaliser un musée des horreurs, mais de montrer la réalité de ces enfants és après la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) ayant contracté des déformations génétiques.
III. CLASSEMENT DES CATASTROPHES NUCLÉAIRES Les différents types d’accidents nucléaires précédemment énumérés sont classés sur une échelle, comme le sont les séismes avec l’échelle de Richter ou les vents avec l’échelle de Beaufort. L’échelle internationale des événements nucléaires, plus communément connus sous le sigle l’INES, est celle dédiée aux accidents nucléaires. Cette échelle fut élaborée, tout d’abord par la France en 1987, puis fut éla gie sur la scène mondiale en 1991 par l’agence nternationale de l’énergie atomique (AIEA).
L’INES comporte huit niveaux de gravité qui ont été décidés pour permettre aux médias et au public de plus facilement mesurer l’importance des incidents. Les niveaux O à 2 ne comportent aucune conséquence de rejet ou de dégradation hors du site. Exemple : 25 octobre 2012, France. Une fuite radioactive a eu lieu ? l’intérieur du bâtiment d’un réacteur en maintenance à la centrale nucléaire de Flamanville24. Le niveau 2 provoque des contaminations sur le site sans dangers majeurs si les travailleurs ont des protections.
Exemple • 7 décembre 1987 : un incident s’est produit à la centrale nucléaire de Biblis en Allema ne. Il fut divulgué seulement un an après dans un article d cialisée américaine mineurs pour l’environnement aux alentours mais endommagent gravement le site, ses réacteurs et ses travailleurs 21 janvier 1969, centrale nucléaire de Lucens (Vaud) en Suisse. L’éclatement d’un tube de force provoque une impulsion de courant et le réacteur (un petit appareil expérimental construit dans une caverne rocheuse) explose.
II est totalement détruit. La majeure partie des substances radioactives est contenue dans la caverne. L’accident23 est classé 4 sur 7 sur l’échelle internationale INES. En 1969, c’était l’un des plus sérieux dans le domaine du nucléaire civll mondial. La caverne fut décontaminée et le réacteur démantelé au cours des années suivantes. 17 octobre 1969, accident nucléaire de Saint-Laurent-des- Eaux, Loir-et-Cher, en France.
Un accident entraîne la fusion de cinq éléments combustibles dans le réacteur Al. Lors du déchargement, les opérateurs ont ordonné de charger un canal d’uranium et de graphite. Le réacteur est resté un an à l’arrêt pour un coût de 20 millions de francs (un peu plus de trois illions d’euros). L’événement est qualifié d’incident par EDF4 ; selon l’échelle INES actuelle, il s’agit d’un accident qui se situe au niveau 4. 13 mars 1980, accident nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, Loir-et-Cher, en France.
Un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles du réacteur A2 filière UNGG (uranium naturel, graphite-gaz) d’une puissance de 515 MW. La plaque métallique de maintien des capteurs de pression du réacteur vient, à la suite de phénomènes de corrosion, obstruer une douzaine de canaux du bloc de graphite, ce qui empêche le bon efroidissement du cœur et provoque la fusion de deux éléments graphite, ce qui empêche le bon refroidissement du cœur et provoque la fusion de deux éléments combustibles.
Gravement endommagé, le réacteur est indisponible pendant deux ans et demi environ. C’est l’accident nucléalre le plus grave jamais répertorié pour un réacteur en France 19 octobre 1 989, à 21 h39 un incendie se déclare dans la salle des turbines de la centrale nucléaire de Vandellos en Espagne, provoquant indirectement une inondation et endommageant différents systèmes, notamment la réfrigération du réacteur. Les trois derniers niveaux présentent d’importants risques pour la santé et l’environnement des habitations à proximité.
En effet, les niveaux 5 et 6, provoquent de très graves destructions dans la centrale et détruisent partiellement ou entièrement, les barrières anti-radioactivité de sécurité. Les rejets radioactifs y sont donc conséquents. Comme exemple pour les niveaux 5 et 6, nous pouvons parler de l’accident de niveau 5 de Three Mile Island aux Etats-Unis en 1979 où il y eu la fonte d’un des réacteurs. Le seul incident de niveau 6, s’est déroulé en URSS n 1957 après l’explosion des déchets radioactifs à Kychtym .
Avril 1 984 : le réacteur no 5 de la centrale nucléaire du Bugey en France a frôlé la perte totale de ses allmentations électriques de puissances Enfin, vient le niveau 7 qui ne siest produit heureusement que deux fois dans l’Histoire. Ces deux catastrophes ont des conséquences majeures sur des centaines de kilomètres autour de la centrale puisque, créée par des explosions, la radioactivité se transporte dans les nuages et a par conséquent une portée très importante. Ces deux accidents sont ceux survenus ? Tchernobyl en Ukraine en 1986 et