Expos
EXPOSE : Liurbanisation des PED : l’exemple des favelas en Amérique du Sud Introduction 1) Définition des favelas : une favela est un bidonville au Brésil c’est à-dire un habitat précaire et illégal.
Les favelas sont des lieux fortement marqués dans l’espace social et physique des grandes villes brésiliennes et notamment Rio de Janeiro (qui en compte près de 968 (en 2008) où l’on compte plus d’un million de personne habitant dans les favelas soit 19 % de org 2) urbanisation forte réz• Le terme de favela a ors de la guerre des Canudos, à la fin du XIXe si cle (1893-1897), les soldats brésiliens nt leur base sur la Morro de la Favela (dans l’actuel État de Bahia) colline nommée ainsi du fait de la présence d’une plante, la favela. ? la fin de cette guerre, en 1881, 20 000 anciens combattants sont relogés sur les pentes de la ville de Rio de Janeiro. En hommage aux événements guerriers qu’ils ont vécus, ils décident de baptiser leur quartier du nom de leur ancien campement sur la Morro de la Favela. 3) Leurs aspects • Depuis leur apparition sur la scène urbaine au début du XXème siècle, les favelas ont non seulement augmenté en nombre et en taille mais aussi des transformations physiques et sociales. ) problématique .
Les favelas : un type d’habitat particulier Il – Les favelas : des espaces en voie d’intégration à l’espace urbain Ill — Des disparités bien réelles I – Les favelas : un type d’habitat précaire : 1) Qu’est ce qu’une favela ? On a une définition de « favela » incertaine, qui dépend de l’appréciation de chacun. On note des points communs entre les différentes définition : l’inégalité de l’occupation du sol, l’auto- construction des bâtiments, et un déficit d’infrastructures, d’équipements publics et de planification urbaine (voirie, espace public). r exemple, à Rio de Janeiro, l’Institut Pereira passas (IPP), définit une favela comme étant « une zone majoritairement résidentielle occupée par une population à bas revenus et caracterisée par la précarité de l’infrastructure et des services publics, des rues étroites et un alignement irrégulier, des lots de forme et de taille irrégulières, ainsi que des constructions non enregistrées et non conformes aux schémas légaux » Ainsi, les favelas sont un type d’habitat précaire, souvent fait avec des matériaux de récupération et donc de mauvaises qualités.
On observe donc une grande différence dans le paysage entre la ville et ses banlieues avec I e plus lorsque l’on regarde sanitaires car les conditions de vie n’y sont pas très bonnes du fait du manque d’infrastructures sanitaire. 2) Quelle inscription des favelas à l’espace urbain ? Les favelas se trouvent autour des villes, et encore plus des grandes villes. Le plus souvent, elles se situent sur des espaces escarpés, donc qui sont instables (risque de mouvements de terrain).
Dans le cas de Rio, on voit que les favelas se situent sur les contours alentours de la ville. Elles se situent sur les flancs des collines ce qui génère des risques relativement important. À l’opposé des quartiers riches qui se situent sur la côte. Ils se situent aussi sur des terrains marécageux. L’insertion des favelas dans la ville : on pourrait dire qu’elles constituent des anti-villes car elles répondent à une logique économique et politique en marque des logiques de la ville.
Mais ces villes sont au cœur de la ville. Ily a toujours cette dualité entre les quartiers populaires et les quartiers riches. TRANSITION : Les favelas sont un habitat précaire qui contraste vec le reste de la ville. Néanmoins, aujourd’hui, on a une intégration des favelas à l’espace urbain. 1) un début d’intégration : Transformer les favelas a) une évolution urbaine considérable Les favelas aujourd’hui, en terme d’habitations n’ont rien à voir par rapport à ce qu’elles ét siècle. Pourquoi ? Suite Pourquoi ?
Suite à des recherches effectuées dans les années 1950 au Brésil, une Idée apparait : on ne peut éradiquer les favelas et supprimer le secteur informel par un coup de baguette magique. Ceux qui y habitent doivent se prendre en charge, améliorer es conditions de vie et s’intégrer dans les circuits modernes de l’économie. Le rôle de l’urbanisme est de les aider, pas de se substituer à eux. Pour permettre à ceux qui habitent dans les bidonvilles de vivre dans des conditions moins effroyables, il faut d’abord transformer en titre légal de propriété.
C’est pourquoi lors de ces dernières années on a pu voir l’apparition de lois favorisant l’installation des populations dans ces favelas ce qui leur permet de s’installer de façon légale. C’est un pas essentiel car si ils se sentent chez eux, es habitants vont consolider leurs habitations avec des b iques Les populations des favelas ont droit aux services urbains même si certains sont difficiles à assurer (passage des bennes à ordure Cependant, beaucoup a été fait : on amène l’eau potable dans les favelas ou à leur entrée, les eaux de pluies sont canalisés pour éviter les glissements de terrain.
Csq : le terme favela a changé de signification : autrefois des habitations précaires en carton, planches et tôles, aujourd’hui des constructions en briques, disposant d’électricité et souvent d’eau courante. ) Les favelas : des espaces de consommation et de travail : Grâce à cette évolution, on voit l’apparition et l’expansion d’activités commerci travail : d’activités commerciales et de servlces. Autrefois, on avait uniquement les échoppes traditionnelles avec comme fonction le dépannage (produit de première nécessité).
Mais aujourd’hui, on a des commerces nombreux et diversifiées. On peut prendre comme exemple : la Nova Holanda, une favela se situant dans la zone Nord de Rio de Janeiro (1 û km du centre- ville) dans le complexe de la Maré. Il y a deux supermarchés. On peut y ajouter de nombreux commerces, de plus petite envergure, spéciallsés dans l’alimentation, la constructlon Mais aussi des pharmacies, marchands de journaux, bazars A noter, on a toujours la présence des premiers commerces (échoppes) mais moins nombreux.
Ces commerces et services emploient une quantité importante de la main d’œuvre locale. 2) L’exemple de la favela-bairro • Ce programme est né en 1994. Il a pour but, l’intégration urbanistique des favelas à la ville formelle et leurs transformation en quartiers populaires. Les concepteurs sont partis de l’idée qu’une fois ces méliorations physiques seront faites, les habitants seraient plus à même de prendre en charge l’amélioration de leur propre maison.
Ce travail a permis la définition légale de nombreuses rues. De plus, les éléments collectifs tels que les crèches, les écoles, les aires de loisirs x aussi à cette logique du possible, le programme n’a pas recouru à l’expulsion et aux relogements ce qui montre qu’on a cherché à embellir ces habitations et non les détruire (ce qui est impossible Ici, il s’agit d’impliquer et de former des leaders locaux (et notamment des associations d’habitants).
Le programme Favela Bairro reste l’une des expériences les plus marquantes en termes de politique urbaine et d’habitat, notamment par l’échelle d’intervention retenue et par la force de son objectif principal : l’inclusion des favelas à la ville formelle par leur transformatlon en quartier populaire. 3) Faire des favelas un attrait : Favela painting : (deuxième phase de transformation) On peut dire que ce programme est la deuxième phase de transformation des favelas. En effet, après avoir cherché à faire de ces favelas un habitat durable et actif, inscrit dans l’espace urbain.
On va chercher à le rendre attractif, pour « qu’il ne fasse pas tache dans le paysage ». Cest ainsi, qu’apparait le programme Favela Painting. Depuis 2005, Jeroen Koolhass et Dre Urhahn s’efforcent à changer les favelas situés sur la colline de Rio en les peignant. Le projet vient du fait qu’il y avait certaines maisons qui étaient enduites et peintes. Ainsi, celles-ci paraissaient plus jolies que celles laissés en brique. Ainsi, ils ont souhaité faire des favelas une grande œuvre d’art. Il faut noter que les habitants ont eux même participer ? l’embellissement des bâtiments. *AGF 6 rif q