exorde bossuet

essay A

C’est uneétrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés, et en mille formes diverses. On n’entend dans les funérailles que des parolesd’étonnement de ce que le mortel est mort. Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le défunt l’a entretenu ; et tout d’un coup il est mort. Voilà, dit-on, ce qu’estl’homme ! Et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet homme ne s’applique rien, oublieux de sa destinée ! s’il passe dans son esprit quelque désir volage de sy préparer, il dissipe bientôt ces noiresidées ; et je puis dire, Messieurs, que les mortels n’ont pas moins soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer les morts mêmes. Cest uneétrange faiblesse de l’esprit humain que j se mette en vue de t n’entend dans les fu que le mortel est mo quel temps il lui a pa d’un coup il es or 4 Swipe to Wew next page présente, quoiqu’elle mes diverses. On d’étonnement de ce n souvenir depuis ‘a entretenu ; et tout st mort.

Voilà, dit-on, ce qu’estl’homme ! Et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet homme ne s’applique rien, oublieux de sa destinée ! ou s’il passe dans son esprit quelque désir volage de s’y préparer, il dissipe bientôt ces nolresidées ; et je puls dire, Messieurs, que les mortels n’ont pas moins soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer les morts mêmes. C’est uneétrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés, et n mille formes diverses.

On n’entend dans les funérailles que s’il passe dans son esprit quelque désir volage de s’y préparer, il que d’enterrer les morts mêmes. C’est uneétrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’ell PAG » OF d mêmes. C’est uneétrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés, et en mille formes diverses. On n’entend dans les funérailles que des parolesd’étonnement de ce que le mortel est mort.

Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le défunt l’a entretenu ; et tout d’un coup il est mort. Voilà, dit-on, ce qu’estl’homme ! Et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet homme ne s’applique rien, oublieux de sa destinée ! ou s’il passe dans son esprit quelque désir volage de s’y preparer, il dissipe bientôt ces noiresidées ; et je puis dire, uneétrange faiblesse de l’esprlt humain que jamais la mort ne dit-on, ce qu’estl’homme ! Et celui qui le dit, c’est un homme ; et que d’enterrer les morts mêmes.