Essai sur l’article de Dhaouadi Inès

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Essai sur l’article de Dhaouadi Inès, « La conception polltique de la responsabilité soclale de l’entreprise : Vers un nouveau rôle de l’entreprise dans une société globalisée org Sni* to View Depuis que le réchauffement climatique a devenu un problème pour l’humanité et que les scandales financiers2 sont de plus en plus souventes, l’entreprise n’est plus considéré une plutôt, et c’est un choix de méthode, commencé par énoncer que l’essence de cette article est le mouvement de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) qui a émergé seulement depuis quelques années en Europe.

L’auteur de cet article remarque que dans « la littérature managériale francophone » il n’y pas des études sur la nouvelle conception politique de la RSE. Et pour élucider cette conception il veut montrer d’abord l’évolution de la RSE qu’il y a eu dans histoire de la société qui a amené à l’émergence de la conception politique de la RSE. Ensuite il montre que le concept de « citoyenneté de rentreprise » constitue une rupture fondamentale avec les analyses des courants précédents de la RSE, en accordant un nouveau rôle politique à l’entreprise dans la société. vais soutenir le fait que la conception libérale et contractualiste de la conception de la RSE ne correspondent plus à la société globalisée d’aujourd’hui et que le concept de « citoyenneté de l’entreprise » est une alternative pratique aux concepts antérieurs de la RSE. 5 1. La conception libérale et contractualiste de la RSE ne permet pas de définir le rôle que doit assumer l’entreprise dans une société globalisée. La réflexion autour d’une éthique d’entreprise n’est pas nouvelle.

Depuis l’Antiquité, les activités économiques se sont toujours exercées dans des rapports de tension avec les sociétés umaines. Une tension qui s’exerce entre la nécessité de produire et la supportabilité des risques occasionnels par la production de biens. Par exemple dans le code H supportabilité des risques occasionnels par la production de biens. Par exemple dans le code Hammourabi5 on trouve que les esclaves devrait être protégés par des fortes, en Moyen Age on parle déjà d’une vision à très long terme, de l’équilibre agro-sylvo- pastoral dans les grands domaines monastiques.

Ces fondements ont profondément évolué au cours des siècles. Depuis le début des usines en Angleterre, il existe en effet une radition de réflexion du monde des affaires sur lui-même. L’utilitarisme anglais de John Stuart Mill, la pensée de Weber sur le capitalisme protestant ou encore le paternalisme social français de la seconde moitié du 19e siècle sont autant de formes de réflexion sur le rôle de Pentreprise et le sens qu’elle doit donner à son action dans la société.

La formalisation d’une éthique d’entreprise à la fin du 20e siècle se situe dans cette même velne_ C’est dans les années 70 que se développent aux Etats-Unis, réflexions, modèles et controverses sur la responsabilité de l’entreprise. L’auteur de l’article qu’on veut commenter décrit l’évolution historique de la conception de la RSE à travers de trois approche : la conception libérale de la RSE, la conception contractualise et la conception politique de la RSE.

Les premières définitions de la RSE, soit celles des années 1960 et 1970, fortement prescriptives, ont surtout nourri le débat sur la pratique, soit le comportement attendu des entreprises et des gestionnaires, en inscrivant le concept de RSE dans les courants Business and Society et Business Ethics. La concep concept de RSE dans les courants Business and Society et Business Ethics. La conception libérale de la RSE a connu deux positions différentes: « la position radicale à l’encontre de la RSE représentée par Friedman et « la position instrumentale de la RSE » représentée par Jenses. usqu’au début des années 1970, les entreprises ne se préoccupent que de leur performance économique. La satisfaction des actionnaires est leur priorité. L’économiste Milton Friedman rapporte, d’ailleurs, qu’il est dangereux pour une entreprise de se préoccuper d’autre chose que de la performance financière et de la recherche de profits pour les actionnaires. C’est la théorie du shareholder ou actionnaire parce que ridée étant que l’entreprise doit avoir obligatoirement une repsonsabilité vis-à-vis de ce propriétaire, les autres agents ne contant pas.

Friedman croyait dans une vision libérale du marché qui considérait que les individus sont bons par nature et donc il y a des entreprises qui sont bonnes naturellement, ce qu’on appelle une marche de l’éthique. Donc pour Friedman la seule responsabilité social de l’entreprise est de faire des profits. Les travaux basés sur les approches instrumentales ont prescrit une définition et des composantes de la RSE dont l’application ratique devrait influencer la rentabilité de la firme.

Selon leur point de vue, la poursuite de la performance financière comme ultime objectif de l’entreprise n’est pas à questionner, mais pour assurer une rentabilité à long terme et une « croissance durable » ,celle-ci devrait: se protéger » ,celle-ci devrait: se protéger des risques juridiques ; éviter les risques de réputation ; améliorer son positionnement sur les marchés de la consommation et du capital en orientant sa gestion des parties prenantes et sa gestion des risques sociaux, éthiques et environnementaux vers la création d’avantages stratégiques.

Ainsi, que la RSE se traduise par « la philanthropie stratégique » (Kanter). Les approches instrumentales se sont basées sur la théorie instrumentale des parties prenantes, la théorie renouvelée de l’agence et la théorie de dépendance des ressources. L’application de la théorie instrumentale des parties prenantes s’est traduite par une définition de la RSE comme la considération des attentes des stakeholders primaires, soit un comportement qui devrait influencer favorablement la performance organisationnelle mesurée par les indicateurs traditionnels tels la profitabilité (Donald son et Preston, 1995; Jones, 1995).

En se basant sur la theorie des parties prenantes développée par Freeman et la théorie de contrats sociaux intégrés développée par Donaldson et Dunfee, la conception contractualise de la RSE accorde un rôle économique et social à l’entreprise. Celle la considère que le RSE découle d’un contrat social entre l’entreprise est la société et cherche « à établir la nature du contrat fixant les obligations de l’entreprise au regard des bénéfices qu’elle tire de l’utilisation des biens sociaux h.

Ainsi il existe un veritable contrat social au sein des gouvern l’utilisation des biens sociaux Ainsi il existe un veritable contrat ocial au sein des gouvernements d’entreprises, ou chaque agent dispose de droits, mais a aussi des obligations engagent sa responsabilité personnelle. Aujourd’hui la conception libérale et plus au moins la conception contractualise ne correspondent plus à la société globalisée. On a une structure de marché qui est devenu plus en plus concurrentielle et les théories de Friedman ne définissent plus la RSE sauf pour la firme fordiste qui a disparu à cause de révolution du marché. à developper) Le 2eme argument qui souligne cette idée est que la marche globalisée dépasse les frontières de l’état-nation parce que les ntreprlses multinationales se transforment en quasi-Etats qui relèvent de l’économie privée et qui prennent des décisions politiques. (à developper) Dans ce contexte, « la citoyenneté de l’entreprise décrit le rôle de l’entreprise dans l’administration des droits de citoyenneté pour les individus ». 6 Concept que on va le développer dans le 2 eme parti de cet essai.

Aujourd’hui, la société attend des entreprises des performances économiques, mais également un engagement social, voire sociétal. Les entreprises sont censées rendre des comptes sur leurs activités, leur mode de fonctionnement, leurs conditions e travail et l’impact de leurs activités sur l’environnement, y compris dans le choix de leurs soustraitants et fournisseurs en développant une traçabilité sociale… Ce reporting s’adresse aux actionnaires, mais aussi aux clients, aux travailleurs, aux p sociale…

Ce reporting s’adresse aux actionnaires, mais aussi aux clients, aux travailleurs, aux pouvoirs publics, aux associations et ONG. S 2. Le concept de « citoyenneté de l’entreprise » est une alternative pratique aux concepts antérieurs de la RSE. Ces dix dernières années ont vu émerger des concepts proposés comme connexes, voire même substituts, à la RSE. Parmi ceux-ci, le développement durable et la citoyenneté d’entreprise ont fait l’objet de débat continu.

Et Hauteur de cette article fait sa 2eme remarque sur le concept de la « cltoyenneté de l’entreprise. Il trouve que le concept de citoyenneté de l’entreprise ne s’inscrit pas dans la continuité des débats sur la RSE mais qu’il constitue une rupture fondamentale avec les analyses des courants précédents et que ça par cette concept les entreprises assument un rôle semblable à celui de L’état et deviennent des acteurs politiques. Le concept de citoyenneté de l’entreprise a été mobilisée en

France au début des année 1990 par le Cercle des jeunes dirigeants pour qualifier des pratiques de gestlon correspondant à la RSE, et refait surface aujourd’hui dans le monde anglo-saxon pour étudier les conséquences politiques du développement des pratiques de RSE. Le concept de Développement durable appréhendé selon la perspective de l’entreprise est parfois assimilé à celui de RSE dans les textes officiels des institutions telles que l’Union européenne ou les Nations unies.

Par ailleurs, le concept plus managérial de triple résultat (triple bottom line, c’est-à-dire la recherche ‘est-à-dire la recherche de profits, le respect de normes sociales et environnementales) a été propose en 1997 par John Elkigton dans son ouvrage Cannibal With Forks : The Triple Bottom Line of the 21st Century Buisness comme substitut à la notion des RSE, afin de souligner la nécessité pour les entreprises de gérer simultanément les dimensions sociales, environnementales et financières de la performance.

La performance d’une entreprise ne se calcule pas seulement en fonction de critères économiques, mais doit également être évaluée au niveau social et environnemental. L’expression People, Planet, Profit est souvent mployée pour traduire cette triple performance de l’entreprise. « Triple approche : conception selon laquelle les performances globales d’une entreprise doivent être mesurées en fonction de sa contribution combinée à la prospérité économique, à la qualité de l’environnement et au capital social. ? La Commission européenne s’est inspirée des conceptions des différents États membres pour donner cette triple dimension à la RSE. Le schéma ci-dessous résume parfaitement les origines et les sources d’inspiration qui ont permis à IEurope de construire son modèle de RSE. En effet, chaque nouveau concept ne se substitue pas nécessairement au précédent et se pose tantôt comme complément, tant tôt comme alternative ou comme synthèse des concepts antérieurs.

De plus, de nombreuses théories appréhendent le phénomène sous des angles complémentaire, et une même théorie ou un théories appréhendent le phénomène sous des angles complémentaire, et une même théorie ou une même approche de la RSE se décliné selon des visions distinctes, parfois contradictoires (exemple : les trois approches de la théorie des parties prenantes). Des lors il n’est pas surprennent qu’un grand ombre d’auteurs souligne les contradictions et les ambigu’ltés de ce champ d’étude.

Conclusion Dans un monde où l’État semble de plus en plus en retrait et dans un contexte économique néolibéral, l’entreprise apparait clairement comme un acteur central de la société. La mondialisation, reffacement des frontières et la montée en puissance des firmes multinationales a permis de focaliser l’attention sur les entreprises et leurs activités. Un certain nombre d’entre elles sont aujourd’hui plus puissantes que de nombreux États, la question est donc de savoir si cette puissance est utilisée ? « bon escient » et si l’entreprise est en mesure d’avoir d’autres objectifs que la seule rechercher du profit.

L’éthique dans l’entreprise doit être abordée sans une vindicte qui la condamnerait sans appel mais également sans angélisme: l’entreprise peut effectivement poursuivre d’autres objectifs que le profit, mais ce ne seront que des objectifs connexes par rapport à l’objectif ultime du profit. Les contre-pouvoirs tels que la pression des consommateurs et la régulation de l’État restent essentiels pour défendre des valeurs allant dans le sens du bien collectif.