Elephant

essay A

Van sans s’entoure du talent de liées statu, célèbre ingénieur du son auquel il a déjà fait appel notamment dans Oiil huaient et qui a su prouver son talent dans gosse, Le pacte des loups, aliéna et bien d’autres. Toute la partie sonore d’Éléphant est extrêmement importante bisexuelle impose l’univers, une atmosphère, et donne une ambiance bien particulière au film. Jus Van sans a su s’entourer des meilleurs éléments du cinéma avec l’aide d’ haïrais déviées (directeur photographique) rendant son film d’autant plus attractif et intéressant cinématographiques parlant.

premier boy baobabs 1 baffle 11, 2009 10 pages dévoilée et à la berline. Van sans s’entoure du talent de On peut constater une réelle ascension de la violence partout dans le monde. Ce phénomène est facilement vérifiable dans la mesure où il constitue un important débat dans les médias. Mais ce qui est choquant, sans nul principaux concernés. Ils sont de plus en plus jeunes et leurs actes sont de plus en plus horribles.

Suite à la tuerie qui a eu lieu au lycée culminé (dans le colora) en 1999, Jus Van sans réagit sur cet événement en réalisant éléphant en 2003. Ce film dramatique est tourné comme n documentaire puisque l’histoire est tirée d’un fait réel. En effet, l’auteur donne son propre point de vue concernant le massacre qui a eu lieu au lycée culminé par deux lycéens: récrie haïrais et dalla célébré. Il imagine tout simplement comment s’est déroulée cette journée qui s’est terminée en tuerie.

D’après nous, le contexte du film ira prendre racine dans la suggestion. L’auteur cherche inciter le public à se poser des questions, à réfléchir sur le pourquoi de ce drame, sur ce qui a pu pousser ces jeunes faire un tel acte Il) Analyse du film Le scénario est inspiré d’un fait réel, celui de la fusillade du ce culminé (USA) de 1999. AI est dramatique, ce qui expliquerait la réminiscence de certaines scènes comme celles du ciel et la rencontre entre joint et alias dans les couloirs du lycée, à l’instar des pièces de théâtre dramatique.

Le film a été tourné dans un lycée désaffecté, les acteurs sont amateurs pourtant ils jouent très bien leurs rôles d’archétype tel que les trois nordiques, micheline et les deux meurtriers. Le film est divisé en deux parties, l’intrigue est rythmée par les trois apparitions du plan axées sur le ciel. Ceux-ci constituent les trois moments forts du film. Le premier plan montre un axées sur le ciel. Ceux-ci constituent les trois moments forts du film. Le premier plan montre un ciel voilé, le second devient orageux puis, pour finir, au dernier plan, il apparaît dégagé.

L’intrigue est construite de façon classique avec tout d’abord la situation initiale qui présente les personnages dans leur vie quotidienne ainsi que la découverte des lieux, des relations qu’entretiennent les élèves entre eux. L’élément perturbateur se traduit par l’entrée des deux souffre-douleur armés, dans l’établissement. Cette scène annonce quelque chose de aromatique et rend l’ambiance plus pesante. Cependant cette première partie est originale, le scénariste réinvente l’espace temps et nous permet alors, a contraria de nombreux autres films, de voir le quotidien et l’atmosphère sous différents points de vue.

Alors que dans un film traditionnel on ne suit qu’un seul personnage omniscient, cette première partie du film est très décousue. Puis s’en suit dans la deuxième partie l’action principale du film savoir la fusillade où tous les personnages se retrouvent voués à un même destin. Le film comporte très peu de dialogues, malgré le grand ombre d’acteurs, ce peu reste très futile par rapport au drame qui se déroule. La scène du cercle de discussion sur l’homosexualité, d’un calme déconcertant, illustre bien ce fait.

Il met en jeu la vie de centaines d’étudiants et aborde différents thèmes qui sont révélateurs de la vie courante des adolescents. Ces thèmes relatent les problèmes d’honoraire, d’homosexualité, d’dicta courante des adolescents. Ces thèmes relatent les problèmes d’honoraire, d’homosexualité, d’adduction aux jeux vidéo et de la libre vente des armes qui, aux états-unis sont accessibles à tous. En résumé, le film pose de nombreuses questions primordiales telles que le port d’arme, les relations parents/enfants et entre adolescents, qui peuvent se résumer par celle de l’individualisme.

Dans éléphant, Jus Van sans se penche sur la transposition pour e cinéma des faits divers qui choquèrent profondément l’homérique : les accès de folie qui s’emparèrent de quelques étudiants, assassinant leurs congénères dans les collèges. Dans ce film, Jus Van sans ne tente pas l’once d’une explication en évitant le plus possible de faire une analyse psychologique. A l’inverse il prône l’idée d’un réalisme du détient dont l’authenticité prend source dans le choix de jeunes Américains sans expériences de comédies, recrutés au terme d’un grand cassant.

Les acteurs recrutés sont ainsi non professionnels donc non connus. Les jeunes acteurs jouent leur propre rôle d’étudiant. Ceci est d’autant plus facile qu’il n’ avait quasiment pas de scénario écrit. Cette liberté d’expression permet aux spectateurs, aux étudiants, de s’identifier aux personnages. Jus Van sans nous propose alors avec eux, une série de portraits d’une extraordinaire véracité tout en réaffirmant son envie de interpolation des faits par le biais des silences, de l’absence de dialogue, des ralentis ou des accélérés.

Le mouvement occupe une place importante dialogue, des ralentis ou des accélérés. Le mouvement occupe une place importante dans éléphant. Chaque personnage contribue à tisser une toile qui progressivement se resserre et se révèle organisée. Les moments vécus par les personnages se recoupent et se font complémentaires. Ils correspondent petit à petit entre eux et se rejoignent en éliminant aussi toute béante dans l’espace-temps. Leur trajectoire que l’on croyait aléatoire révèle en fait un univers commun.

Les déplacements sont fluides et rien ne semble vouloir troubler cette fluidité. Mais celle-ci va finir par se détraquer. Jus Van sans n’explique pas l’origine de l’horreur qui va survenir, mais il la traite comme un « buggy » dans le système, un grain de sable dans le rouage. Le campus d’éléphant apparaît comme un cocon qui réunit, en son sein, toutes les émotions et attitudes adolescentes. Jus Van sans nous peint donc d’une manière pudique et objective une génération sans réel relief.

Le temps dans éléphant, apparaît parfois déstructuré lorsque Jus Van sans multiplie les points de vue d’une elle et même scène vécue par différents personnages ou encore lorsqu’ suit les jeunes de dos arpentant les longs couloirs du lycée. Cette manière de filmer mime le travail de la mémoire en revenant plusieurs fois sur la même scène. Si l’?ouvre de Jus Van sans est réaliste et relate un fait réel, son film reste une fiction, ce qui lui permet de mettre en scène la mémoire de ceux qui sont morts, victimes ou meurtriers.

On peut donc dire que le propos de Jus Va de ceux qui sont morts, victimes ou meurtriers. On peut donc dire que le propos de Jus Van sans est sans doute moins philosophique qu’objectif et émotionnel. AI traite son film de la même façon qu’après un événement dramatique l’on se repasse les faits dans sa tête pour surmonter ses peines, ses douleurs et ses incompréhensions. Jus VAN SANS a fait des choix bien précis concernant le montage de son film afin de nous donner à réfléchir sur cet événement tragique du lycée de culminé, tout en gardant un point de vue objectif.

L’élément majeur de ce film qui retient l’attention de chacun est le fait qu’on suive le parcours de différents étudiants dans le ce, dans un laps de temps similaire. Chacune de ces scènes commencent par un plan fixe où se rouvre e personnage concerné. A partir du moment où il quitte le champ de la caméra, celle-ci se met en mouvement pour le suivre. La prise de vue se fait alors en plongée et la caméra se trouve soit face à lui soit derrière lui. Le suivi de chaque personnage crée des séquences relativement longues qui semblent nous perdre.

A partir du deuxième suivi, on s’aperçoit, lorsque la personne que l’on accompagne rencontre la personne que l’on suivait auparavant, que chaque scène se déroule toujours à la même période. A partir du moment où la tuerie commence, le temps s’écoule enfin normalement et les censé se déroulent chronologiquement. Tout le long du film, la profondeur de champ est faible. Cela est dû dans un premier temps à la présence d’un personnage au milieu du p de champ est faible.

Cela est dû dans un premier temps la présence d’un personnage au milieu du plan (perspective barrée), et dans un second temps à l’arrière- plan flou qui laisse seulement percevoir quelques formes colorées. Jus VAN SANS joue également avec les plans-séquences, qui consistent à suivre en temps réel les personnages, et va donc pour cela laisser tourner la caméra en continu. Ces différents choix vont nous empêcher d’avoir une vision globale de l’espace dans lequel évoluent les personnages ; ils provoqueront aussi chez le spectateur la sensation d’être piégé dans un labyrinthe.

Il y a donc une perte totale de repères. L’espace factice ou réel détermine le cadre du champ visuel, celui-ci construit une ambiance, une atmosphère. AI ne peut échapper au regard du spectateur et il se trouve que l’espace, n’est jamais vide de sens, il véhicule une force affective considérable. Dans éléphant, il sert affreusement bien l’esthétique du film mais c’est également un élément essentiel de la armatures. Ces en effet le décor dans lequel vivent et agissent es personnages.

Le lycée apparaît comme une bulle de verre décomposée en couloirs interminables, véritable labyrinthe. L’espace devient indéfinissable, brouillé, étouffant; la banalité du quotidien et le décor impersonnel ne nous y aide pas. AI en devient, à certain moment, irréel. Ceci, à force de réalisme, tant dans les cadrages au plus prés des personnages, en rupture avec les lignes rectilignes de lycée, que dans le lien sensible établi entre les personnages, en rupture avec les lignes rectilignes de lycée, eu dans le lien sensible établi entre les décors et les êtres.

On peut deviner, pressentir que le lieu préfigure le drame qui va arriver. Cette fin irrémédiable ne peut que nous rappeler le film d’élan claire portant le même nom. La perspective semble avaler les personnages ; les longs plans, quant à eux, finissent toujours dramatiquement, de la même manière : le personnage sort du cadre, laissant dans le champ de la caméra un grand vide, le néant. Le monde des adolescents semble déjà mort, les ralentis en sont le décompte : et ce pylône électrique, fascinant, ne fait que renforcer cette impression effrayante.

Le son et l’éclairage concourent à cette prémonition L’éclairage ou plutôt la lumière. Celle-ci est naturelle, blanche. Les couleurs perpétuent ce point de vue, elles semblent glacées ; par moment, des touches de couleur, criardes, apparaissent dans le champ. Ce ne sont, en fait, que des signaux envoyés par Jus Van sans : le jeune homme apparaissant dans les premiers plans, porte un Sète-short marqué « élévateur Le son, lui, est en symbiose parfaite avec es personnages.

Astucieux mélange de micro-bruits et de silence, il se fait étouffé, désintégré du décor, écho, ou même crânien. Les résonance se retrouvent alors coincés dans leur bulle. Les bruits de couloirs disparaissent soudains pour faire apparaître un son, ou plutôt des notes flottantes laissant transparaître un monde intérieur complexe. Plus le son se fait réaliste et bar laissant transparaître un monde intérieur complexe. Plus le son se fait réaliste et brut, plus les protagonistes sont confrontés à la réalité et au moment présent.

Cette confrontation à la réalité se fait d’ailleurs difficile et même insupportable. Ales ne supporte pas le brouhaha animal des adolescents dans la cantine. On le voit, Jus Van sans, aussi bien par le jeu des cadrages, par la bande-son que le décor, a préféré donner une dimension sensible un événement expliqué et réexpédiée. Pour que sa sensibilité soit entendue et reconnue, il utilise des éléments visuels et Douai si forts qu’ils en deviennent des icônes.

Le paradigme prend alors une dimension universelle tout en restant subjective ; ceci dans la continuité de Last aida… L’espace est traité d’une manière particulière qui accentue l’horreur de cette tragédie. En effet, au début de l’histoire, nous suivons quelques personnages dans leur quotidien, une étrange sensation de rater de repères, de labyrinthe est créée par ces longs couloirs sans fin et ces angles de murs aux arrêtes franches qui ne permettent pas de recréer visuellement un espace concret.