Ecriture d’invention sur « Le rappoert de Brodeck »
de ce journal avant de sombrer dans la folie. Rédigez la dernière page de ce journal. C’est en ce dernier soir que je puisse me permettre de relater ce qui m’est arrivé. Du peu de courage qui me reste suite à cet assaut, à ce traumatisme, ainsi qu’à ces images venant me hanter à chaque fois que je souhaite passera autre chose. Mon onguent à cette blessure est cet air doux qui me rappelle ma rencontre et mon premier baiser avec Brodeck. Je n’ai pas commis d’adultère ; mais je fus souillée par ces bêtes qui m’arrachèrent mon mari, puis, ma dignité. rs En ce soir d’hiver, je Sni* to tout en brodant une n sommeil léger m’ mon Brodeck. de ret la cheminée, du maire. Puis t moi, Brodeck, venant vers moi, m’embrassant, et me prenant dans ses bras. Subitement, j’entendis des bruits étranges, des cris de je page jeunes filles violentées ; traînées dans le froid dans la glace, comme du gibier prêt à être manipulé, malaxé, et haché. Prise d’effroi, j’ouvris la porte, et en effet je voyais le terrible jeu se jouer devant moi. « Geh nach Hause! besetzten Sie fur Ihr Unternehmen » – rentre chez toi !
Occupe -toi de tes affaires me lançaient ces bestioles tout en trainant ces jeunes filles par eurs cheveux ; les tresses défaites, les boucles cassées. Leur innocence allait être violée telle que leur virginité allait l’être. Leur vie était en jeu ; ainsi que leur honneur en tant que jeunes filles. Je devais leur venir en aide, Fédorine était trop faible et notre voisin trop ivre. Je pris le bâton de serpillère comme arme contre ces « Militir » qui n’avaient sur eux leur uniforme militaire uniquement pour couvrlr la honteuse face de ces lâches. Mais leur pantalons étaient mieux armés que mes bras. ‘avais beau taper sur ces bestioles, mais mon bâton se brisa au bout de cinq tentatives… ls me claquèrent, me traînèrent comme les autres dans la neige. Mes lèvres saignaient et laissaient des taches de sang sur cette comme les autres dans la neige. Mes lèvres saignaient et laissaient des taches de sang sur cette neige blanche. Je voyais ma virginité se souiller… ma fidélité se tacher d’une couleur qui ne s’effacerait jamais. Je tentais toujours de repousser ces loups, de protéger ces jeunes filles, mais je fus vaincue… ils m’aspergèrent deau glacée, arrachèrent mes vêtements, et donnaient libre cours à leurs pulsions.
A cet instant je voyais Brodeck s’éloigner e moi, me répudiant, me crachant au visage et me qualifiant d’infidèle… je ne voyais plus ; je ne ressentais rien ; j’avais mal partout ; le froid avait gagné mes os, je n’espérais pas survivre, ni voulais-je faire face à Brodeck… je perdis toute l’envie de parler et je sentis la main de Fédorine sur mon front, me réveillant ; me disant de tout oublier et de tourner la page. Je voudrais que vous sachiez ce que j’ai subi. Je veux que vous compreniez mon silence. Sa chanson est mon seul médicament, et sa séparation de moi est mon seul obstacle de pouvoir en parler…