eco production et mesure
Année scolaire 2014-2015 Classe de Première Sciences Economiques et Sociales Chapitre Les grandes questions que se posent les économistes Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix ? Il. Que produit-on et comment le mesure-t-on ? Introduction/sensibilisation A. La production Al. Qu’est-ce que la A2. Que produit-on ? A3_ Qui produit ? B. De la valeur ajouté 31. La mesure de la 1 p g 82. La mesure du PIB : quelles limites ? Ill. Comment l’entreprise produit-elle ? IV. Comment répartir les revenus et la richesse ? V. Quels sont les grands équilibres macroéconomiques ? es cours de conduite. A la fin de la journée, elle rentre chez elle aide ses voisins à réviser le code de la route. Le dimanche, elle fait du jardinage, elle plante des tomates et quelques mois plus tard elle les récolte. a) Quelle différence y a-t-il entre les différentes activités ? b) Peut-on considérer qu’elles produisent toutes de la richesse ? Au sein d’une nation, tous les individus produisent. Cependant ces productions ne sont pas toutes identiques. Comment identifier la nature de ces productions ? Al . Qu’est-ce que la production ? Document 2. Pourquoi produire ?
La nature naturelle » n’est pas hospitalière à l’homme. A une umanité sans travail et sans technique le globe terrestre ne donne qu’une vie limitée et végétative : quelles centaines de millions d’individus subsistant animalement. Tout ce que nous consommons aujourd’hui en France est création du travail humain, y compris les denrées que nous considérons comme les plus « naturelles telles le blé, les pommes de terre ou les fruits. Par rapport aux animaux, l’homme seul a des besoins non naturels. Et ces besoins sont immenses ; ils croissent avec la satisfaction de certains d’entre eux.
Le seul d’entre eux qui soit satisfait naturellement, sans travail, est le besoin d’oxygène. Ainsi, le travail est l’une des caractéristiques qui distinguent l’homme des animaux. Source : Jean etJacqueline Fourastié, « La réalité économique coll. Pluriel, Hachette, 1986 Pourquoi produire ? Préciser le sens de la première phrase Document 3 Il production est l’activité économique socialement organisée consistant à créer des biens et des services s’échangeant habituellement sur le marché ou obtenus à partir de facteurs de production s’échangeant sur le marché b.
Donc, au sens économique, pour qu’il y ait production, certaines conditions doivent être réunies : ‘activité doit être organisée par la société ; ce qui sign’fie qu’elle doit être légale et déclarée. Ainsi, la production domestique qui désigne le résultat du travail réalisé par les ménages dans le cadre domestique, c’est-à-dire en dehors du travail rémuneré, n’est pas au sens strict une production. De la même façon, la production n’englobe pas les richesses créées par le travail au noir. l’activité doit créer des biens et des services.
Un bien est un produit matériel alors qu’un service est un produit immatériel. Parmi les services on distingue le service marchand, qui est un ervice acheté directement par son utilisateur (transport dans un taxi, assurance privée, etc. ), du service non marchand qui est principalement financé par la collectivité grâce aux prélèvements obligatoires* (justice, cours dans un lycée public, etc. ) *Impôts et cotisations sociales Source : M. Montoussé, « La production, fruit du capital et du travail », Cahiers français, La Documentation française, na 315, juillet-août 2003.
Au sens de l’INSEE, préciser si les activités ci-dessous sont des productions : a) Personnel technique nettoyant les bureaux en fin de journée b) Elève rangeant sa chambre. ) Parent réparant une fuite d’eau dans la salle de bain. d) Plombier réparant une fuite d’eau dans la salle de bain. La production est l’acte de fabri uer des bi fuite d’eau dans la salle de bain. La production est l’acte de fabriquer des biens ou de mettre ? disposition des sen,’ices qui satisfont des besoins individuels ou collectifs, en général solvables.
La production n’a pas la même signification dans le sens courant et dans la comptabilité nationale. Pour qu’une activité soit considérée comme productive au sens de la comptabilité nationale, il faut que celle-ci soit déclarée, qu’elle nécessite ‘utilisation de facteur de production (le travail et le capital) et qu’elle soit destinée à être vendue sur un marché. Autrement dit, on retient l’idée que la production est une activité qui fait l’objet d’une reconnaissance sociale soumise à certaines règles. Ainsi le travail domestique et le travail non déclaré ne sont pas pris en compte par la comptabilité nationale.
La production peut ensuite être décomposée en plusieurs catégories s’il s’agit de production de biens ou de service, que cette production soit marchande ou non marchande. La production de biens et de services Bien : produit matériel qui résulte de l’activité de production. Service : prestation immatérielle, on ne peut pas le stocker. La production et la consommation d’un service se font en même temps. Classer les produits suivants selon leur nature ; bien ou service : 4 OF Il services de consommation intermédiaire (non durables, détruits ? la première consommation).
Les biens de consommation finale : utilisation des BS par les utilisateurs finaux qui entraîne leur destruction. La classification bien/service ne suffit pas à rendre compte des différents aspects de la production. C’est pourquoi en économie n va distinguer les productions marchandes et les productions non marchandes. * Bien de production / consommation. Production marchande, production non marchande Document 4 La production marchande est celle réalisée en vue d’être vendue sur un marché. Dans ce cas, le prix de vente doit couvrir au moins son coût de production.
La production marchande est donc réalisée, dans un but lucratif, par des entreprises (privées ou publiques. La production non marchande est celle qui est fournie gratuitement ou quasi gratuitement (à un prix nettement inférieur à son coût de production). Elle est donc le résultat des activités qui ne se font pas dans un but lucratif : celle des administrations publiques (APO), ou des [institutions sans but lucratif au service des ménages] (ISBLSM)*. *les APU sont des organismes contrôlés par les pouvoirs publics, [elles] produisent des services non marchandes.
Les ISBLSM produisent des biens et des services non marchands (syndicats, partis politiques, associations culturelles… ). Source : R. Chartoire et S. Loiseau, « L’économie coll. Repères pratiques, Nathan, 2010. services marchands, et deux exemples de biens et services non marchands La production marchande désigne la production écoulée ou destinée à être écoulée sur un marché (lieu de rencontre fictif ou réel de l’offre et de la demande). Elle provient essentiellement des entreprises (parfois également des ménages lorsqu’un ménage loue un logement à un autre ménage par exemple).
Les produits marchands sont vendus à un prix économiquement significatif (c’est-à-dire à un prix couvrant plus de 50% des coûts de production, c’est une convention). La production non marchande n’est pas vendue sur un marché, ou alors à un prix inférieur à de son coût de production Bien de consommation intermédiaire / bien d’équipement. AB. Qui produit ? Document 4. Manuel p. 31, doc 4 « La diversité des organisations productives » En comptabilité nationale, pour mesurer la production, on classe les unités productives en distinguant différents secteurs institutionnels.
Les secteurs institutionnels regroupent les organisations productives définies par leur fonction principale et la nature de leur activité. Il existe 5 secteurs institutionnels : Les sociétés non financières (SNF) ont pour fonction principale est la production. Ce sont les entreprises. Une entreprise peut être privée ou publique (l’Etat détient tout ou partie du capital de l’entreprise, c’est le cas de la SNCF ou de La Poste). Les entreprises privées peuvent être à but lucratif ou non (mutuelles, coopératives de production).
Les sociétés financières (SF) ont pour fonction principale de fournir des services d’intermédiation financière (banque, assurance). Les banques c épôts et accordent des 6 OF (banque, assurance). Les banques collectent les dépôts et accordent des prêts, les assurances collectent les cotisations et indemnisent les individus subissant un risque. s administrations publiques (APO) ont pour fonction principale d’offrir des services non marchands (éducation, armée… ) ou d’effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. s institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) produisent des BS non marchands pour les ménages (Restaus du cœur, syndicats, etc. ) Les ménages lorsqu’ils sont entrepreneurs. Compléter le schéma ci-dessous : les incorporer dans leur propre production. Pour mesurer les richesses produites par les unités résidentes d’un pays, il faut donc prendre la somme des valeurs ajoutées. On a PIB = somme des VA Pour les services non marchands, on ne peut pas se référer ? la notion de valeur ajoutée puisque celle-ci est calculée à parti du CA.
Or ces services ne transitent pas par le marché. Par convention, on prend alors comme valeur la somme des coûts de production (CI, rémunérations des salariés, consommation de capital fixe, impôts liés à la production) supportés par les APLJ pour produire ces services non marchands (valeur finale de la production = coût de production). 32. La mesure du PIB : quelles limites ? Le PIB est créé aux USA à la suite de la crise de 1929 afin de esurer ses effets sur l’économie du pays.
En 1 932, le Congrès américain demande à une équipe dirigée par l’économiste et statisticien Simon KUZNETS de concevoir un système de comptabilité nationale qui donne naissance au premier indicateur synthétique des richesses. La « croissance » que les média et les politiques ne cessent d’évoquer est la croissance du PIB, soit la croissance des richesses produites dans un pays, soit la croissance de la production d’un pays. Document 6. Comment mesurer la croissance économique ? es chiffres de la croissance nous indiquent essentiellement a progression des quantités produites.
On ny considère pas comme des produits distincts une tonne de blé bio et une tonne issue de l’agriculture polluante, un mètre carré de logement ? zéro émission et un m2 d’un logement qui gaspille l’énergie ? confort identique. La plupart des processus de production « propres » exigent plus de vol à confort identique. La plupart des processus de production « propres » exigent plus de volume de travail que les productions polluantes. Il faut alors plus de travail pour produire la même quantité, mais d’une toute autre qualité.
Cela ne se verra pas ou se verra peu dans les mesures actuelles de la croissance sauf SI l’on change radicalement les méthodes pour qu’elles deviennent capables de refléter la « croissance qualitative durable » Source : J. Gadrey, « Adieu à la croissance », Les Petits matins, Alternatives économiques, 2010. a) Quelle est la principalement information donnée par la croissance du PIB ? b) Quelle est la limite de la mesure « traditionnelle » de la Le PIB ne prend en compte que la production résultant d’une activité rémunérée, soit l’économie formelle.
Il occulte l’économie nformelle qui va pourtant permettre la création de richesses économie souterraine (activités productrices licites mais pratiquées illégalement : travail au noir… ) ; activités hors marché (troc, auto-production, etc. ). La non comptabilisation des services domestiques gratuits (exemple du plombier qui tombe amoureux de sa cliente et travaille gratuitement) entraine une baisse du PIB alors que l’activité reste constante. De plus, le travail domestique peut représenter jusqu’à un tiers du temps de travail pour une personne ayant un emploi. Le PIB ajoute également des productions qui devraient le iminuer.
II « compte trop Une production qui est engendrée ou qui engendre une perte pour la société (destruction de la Tour Eiffel par exemple) entraine pourtant un gain économique sans intégrer les externalités qui y sont liées (nettoyer une marée noire pourtant un gain économique sans intégrer les externalités qui y sont liées (nettoyer une marée noire crée de la richesse). La production des services non marchands est mal évaluée : pour un même acte médical, une clinique privée qui a des tarifs plus élevés qu’un hôpital va induire une plus forte hausse du PIB.
Synthèse Sélectionner la ou les bonnes réponses En économie, la production est • A. L’ensemble des activités productives 3. Une activité socialement organisée qui consiste à créer des biens et des services s’échangeant sur le marché ou obtenus ? partir de facteurs de production s’échangeant sur le marché C. L’acte de fabriquer des biens ou de mettre à disposition des services qui satisfont des besoins individuels ou collectifs Le baby-sitting est une production si : A. L’activité est rémunérée sans être déclarée B. L’activité est rémunérée en étant déclarée C.
L’activité n’est pas rémunérée Un bien est A. Un produit de bonne qualité B. Un produit matériel qui résulte de l’activité de production C. Toujours non durable Les biens de consommation finale sont caractérisés par : A. Leur destruction à l’issue de leur consommation B. Le fait qu’on ne consomme rien après C. Le fait qu’il ne s’agit pas de biens de consommation intermédiaire Les services : A. Sont produits et consommés en même temps 3. Sont stockables C. Sont immatériels La production marchande A. Provient uniquement des entre rises 3. Est vendue sur un mar Oit le prix 0 1