Ecjs Droit De Vote

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Le vote en france Introduction : Avant la Révolution Française, l’immense majorité de la population était exclue de la vie politique. au cours du temps, les francais sont devenus des citoyens et ont progressivement acquis le droit de participer à la vie active de communauté. Cependant, le suffrage universel ne signifie pas qu’il est accordé à tous, il s’applique aux personnes majeures Problématique : Comment le droit de vote a t-il évolué au cours du temps ? Quelles sont les spécificités actuelles du vote en France ? ) L’histoire du vote en France 1791 : suffrage censi En 1791, la France es ouv r 7 constitutionnelle mis n – septembre 1791. Da Nation mais le droit narchie ution des 3-14 neté appartient à la Le suffrage est dit censitaire. Seuls les hommes de plus de 25 ans payant un impot direct (un cens) égal à la valeur de trois journées de travail ont le droit de voter. Ils sont appelés « les citoyens actifs ». Les autres, les « citoyens passifs » ne peuvent pas participer aux élections.

Le suffrage est aussi indirect car les citoyens actifs élisent des électeurs du second degré disposant de revenus plus élevés qui ? leur tour élisent les députés à l’Assemblé nationale législative. ar ailleurs, pour être élu, il faut être âgé de 30 ans minimum pour siéger au Conseil des Cinq-cents et de 40 ans pour le Conseil des Anciens. 1799 : suffrage universel masculin mais limité La Constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) met en place le régime du Consulat.

Elle institue le suffrage universel masculin et donne le droit de vote à tous les hommes de plus de 21 ans ayant demeuré pendant un an sur le territoire. 1815 : suffrage censitaire La défaite de Napoléon Ier à Waterloo (18 juin 1815) entraîne la chute de l’Empire et la mise en place d’une monarchie onstitutionnelle, la Restauration. Le suffrage universel masculin est aboli et le suffrage censitaire rétabli. Seuls les hommes de trente ans payant une contribution directe de 300 francs ont le droit de vote. Pour être élu, il faut avoir 40 ans et payer au moins 1 000 francs de contributions directes.

La loi électorale du 29 juin 1820 du double vote permet aux électeurs les plus imposés de voter deux fois. Après la révolution des Trois Glorieuses (27, 28, 29 juillet 1830), la Restauration fait place à la Monarchie de Juillet. Le droit de vote est élargi. Le suffrage est toujours censitaire, mais le cens nécessaire pour être électeur est moins cher et l’âge minimum pour voter est abaissé de 30 à 25 ans. Enfin, la loi du double vote, qui permettait aux électeurs les plus imposés de voter deux fois, est supprimee. 848 : suffrage universel masculin et vote secret Le mouvement révolutionnaire qui éclate en février 1848 met fin la Monarchie de Juillet et institue la République. Le suffrage universel masculin est alors adopté par le décret du S mars 1848 et ne sera plus remis en cause. Sont électeurs tous les Français âgés de 21 ans. Le droit d’étre ?lu est accordé à tout électeur de plus de 25 ans. Le vote devient secret. 1944 : dr PAG » rif 7 Le droit d’étre élu est accordé à tout électeur de plus de 25 ans. Le vote devient secret. 944 : droit de vote des femmes et suffrage universel L’ordonnance du 21 avril 1944 donne aux femmes de plus de 21 ans le droit de vote et rend ainsi le droit de suffrage réellement universel. Les femmes votent pour la première fois aux élections municipales d’avril-mai 1945. Pendant longtemps, le droit de vote avait été refusé aux femmes en raison d’arguments misogynes : celles-ci seraient faites our être des meres et de bonnes épouses, ce qui ne serait pas compatible avec l’exercice du droit de vote ou d’un mandat politique.

Par ailleurs, certains hommes politiques redoutaient l’influence qu’aurait pu avoir l’Église sur le vote des femmes. La Première Guerre mondiale et l’apparition des suffragettes a fait progressivement évoluer le débat 1946-1956 : égalité de suffrage en outre-mer La loi du 7 mai 1946 (dite loi Lamine Guèye) proclame citoyens tous les ressortissants de l’empire colonial. La loi est inscrite dans la Constitution de 1946 (art. 80). Le droit de vote demeure outefois inégalitaire (système du double collège).

C’est la loi du 23 juin 1956 (dite loi-cadre Defferre) qui institue le suffrage universel et le collège unlque dans les territoires outre mer. 1974 : droit de vote à 18 ans Le président de la République Valéry Giscard-d’Estaing abaisse, par la loi du 5 juillet 1974, l’âge d’obtention du droit de vote à 18 ans au lieu de 21 ans. 1992 : Traité de Maastricht Le traité de Maastricht institue une citoyenneté européenne. Tout citoyen qui a la nationalité d’un des pays membres de l’UE PAGF3C,F7 institue une citoyenneté européenne.

Tout citoyen qui a la ationalité d’un des pays membres de l’UE peut, lors des élections municipales et européennes, voter et se présenter dans l’État membre où il réside. Il) Les déterminants sociologiques du vote a) es différents indicateurs sociologiques Depuis les années 70, on croit constater un changement profond dans les comportements électoraux : les électeurs voterait de moins en moins en fonction de présences politiques liées à leur socialisation primaire (enfance, adolescence) et de plus en plus en fonction de la conjoncture politique et économique.

L’écologie électorale vise à établir des corrélations entre les références électorales et les caractéristiques économiques, démographiques, culturelles et religieuses d’un espace donné. Il semble qu’il y ait un lien entre l’orientation du vote et l’appartenance à un certain nombre de groupes sociaux liés au genre (masculin/féminin), à l’âge (jeunes/personnes âgées) En effet, en règle générale, on observe que le parti de gauche est représenté dans l’électorat féminin, jeune et actif. Le parti de droite est, quant à lui, représenté dans Pélectorat féminin, généralement âgé, et inactif. ibérales, cadres dirigeants, industriels et gros commerçants) de la opulation. Le parti d’extreme droite est, lui, représentée dans l’électorat masculin, relativement jeune (3544 ans), actif Le parti d’extrême gauche est, lui, surreprésenté dans l’électorat masculin, jeune (25-34 ans) et actif par ailleurs on observe que depuis une trentaine d’années, l’abstention augmente de façon constante, notamment observe que depuis une trentaine d’années, l’abstention augmente de façon constante, notamment en très grande partie chez les jeunes.

Anne Muxel, spécialiste du comportement électoral et de l’abstention explique que l’abstention a plusieurs visages. Ily a d’abord une abstention d’indifférence, très directement liée à ce déficit d’insertion sociale. Cependant il y a surtout une abstention de nature politique. Elle peut traduire la volonté d’exprimer une sanction pour pénaliser une équipe au pouvoir ou un gouvernement. Elle peut aussi simplement être le fait d’électeurs qui ne se reconnaissent pas dans l’offre électorale proposée.

Le vote en France n’indiffère pas les jeunes, ils s’abstiennent cependant pour manifester un certain mécontentement. b) Les différents votes de classes sociales La relation entre la classe sociale et le vote se vérifie en France. Plusieurs déterminants sont à inclure dans le terme « classe sociale » : la catégorie socio-professionnelle, la religion, le patrimoine. Dans un ouvrage paru en 1986, Nonna Mayer montre le clivage important qu’il existe, entre les travailleurs indépendants et les salariés et également entre les couches aisées et les milieux populaires.

En effet les travailleurs indépendants, les agriculteurs, petits commercants ou industriels ainsi que la population issue d’un milieu aisé c’est à dire les cadres dirigeants, les industriels et gros commerçants votent très majoritairement à droite ou au centre. A l’inverse, la gauche attire les couches moyennes salariées (cadres et professions intermédiaires) ainsi que les élécteurs d’origine populaire salariées (cadres et professions intermédiaires) ainsi que les élécteurs d’origine populaire (ouvriers et employés).

Cependant si la catégorie socio-professionnelle influe beaucoup sur les orientations électorales, le patrimoine et la religion jouent eux aussi un rôle déterminant. Le patrimoine est une variable lourde de l’orientation du vote. Plus il est important, plus le vote se situe à droite ce qu s’explique par : l’éducation politique que l’on a reçue dans une famille détenant du patrimoine : Si l’héritage est important, on aura transmis ? l’enfant des valeurs de droite qu’il reproduira à l’âge adulte. ar le fait que la défense du droit de propriété, de la sécurité, de l’argent appartient à la droite alors que la gauche est plus partageuse (impôt progressif, impôt sur la fortune) De même que le patrimoine, la variable religieuse influence particulièrement le vote des citoyens. Plus on est catholique pratiquant, plus on vote à droite, notamment vers I’I_JMP. Les catholiques pratiquants s’identifient davantage à des aleurs d’ordre, de sécurité, de légitimité, et aux valeurs familiales traditionnellement plus associés à la droite.

En revanche les sans- religion, votent généralement plus à gauche une préférence qui tire son origine dans les combats laïques menés par la gauche aux XIXe et XXe Siècles. Pendant longtemps, l’appartenance de classe a été une variable déterminante du vote : les clivages partisans se sont constitués sur une base de classe, les ouvriers portant plus volontiers leurs suffrages aux partis de gauche et les classes moyennes et supérieures aux partis