Dubois 2005 Cahiers INSA

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Dubois 2005 cahiers INSA premium et de S’ ebastien Dubois, Mohib, Oauld Oger, Cric Schenk, Michel Sanntag To cite thls verslan: S’ ebastlen Dubois. Na]oua Mohib, David Oget. Eric Schenk, Michel Sonntag. Connaissances et reco„. Th Ories Des Organisations Premium Théories des organisations Au cours des siècles précédents. un ensemble de courants et pensées relatifs à l’organisation ont wu le jour. ainsi l’ensemble de ces idéologies se différencient selon le contexte et les conditions dans lesq,..

REVISION Les R Gles Incoterms 2010 1 PREMIERE PARTIE – Présentation succincte du SOMMAIRE INTRODUCTION ontexte : 2 DEUXIÈME PARTIE – La pratique professionnelle de l’ES: 1. Les différentes pratiques de IVES 3 1. Rôle de Coordinateur 3 2 Accompagnemer Defintive ANALYSE Secteur Offre 2 FICHE NO E Analyse des informations triées et préparation de la synthèse : Secteur offre Nom ; Projet N’ ligne base ou CAL annexe Variable observée Offre Locale P, PL Importations IMP.

FF produits : prd Inro Ljadid F Fiscalit 2 Institut des hautes Ftudes Bancaires Financières & managériales TVA ? l’importation Année universitaire 2010201 S Plan Généralité Premier Axe : INA au Maroc A,’ Champ d’application Base imposable C/ Déclarations D / E.. LE MARCHE DES VINS ET SPIRITUEUX AU MEXIQUE scientifiques, technologiques et organisationnels conduit à une spécialisation cognitive croissante des indlvidus et pose la question du transfert et de la diffusion des connaissances.

Les experts sont des acteurs centraux de cette société de la connaissance. En effet, dès qu’un problème s’annonce être d’une certaine complexité ou d’une difficulté de résolution non ordinaire, le recours à expert est envisagé. L’expert est supposé posséder à la fois les connaissances et le savoir faire qui devraient permettre de résoudre le problème ou nous aider ? prendre les bonnes décisions. De plus sa légitimité et ses connaissances sont rassurantes.

Dans notre société de la connaissance en quête d’action efficace, il devient la figure emblématique de celui qui non seulement sait, mais sait aussi comment faire, sait conseiller pour les décisions à prendre… Homme de connaissance et d’action, il incarne celui qui sait agir, décider ou conseiller pour décider, en connalssance de cause, et dont la compétence est reconnue. Il a un rapport privilégié non seulement au savoir mais aussi à la décision et ? l’action.

Le terme expert (du latin expertus, participe passé de experiri, faire l’essai de), adjectif au XIIIO siècle, désignait la personne qui par l’expérience et par la pratique avait acquis une grande habileté. Au XVI » siècle , il est aussi utilisé comme substantif pour désigner une personne avertie, instruite, savante dans un domaine particulier des pratiques et des 8 sens fixé vers les années 1838 qui désigne une personne « qui a connaissances approfondies dans un domaine déterminé et restreint »1.

C’est une personne caractérisée par ses connaissances, dans la suite nous dénommons ce spécialiste un savant. Nous le distinguerons de l’expert, en ce sens que ce dernier est non seulement instruit, mais qu’il s’est aussi confronté à l’expérience pour identifier et résoudre des problèmes dans un domaine donné ou pour aider à les résoudre. Chez l’expert, le rapport à la réalité est précisément la question qui nous intéresse et laisse entendre une configuration particulière de ses connaissances ou cognitions.

Ce n’est pas seulement quelqu’un qui possède des connaissances, mais ces dernières sont rapidement mobilisables dans des contextes nouveaux pour détecter des relations, qui débouchent sur des nterprétations, et des jugements, pertinents pour les actions ? entreprendre. Un expert est donc, avant tout, une personne amenée à résoudre des problèmes dans un domaine donné. Notre travail, qui se veut pluridisciplinaire2, aborde la question de l’expert sous un aspect cognitif et un aspect social.

D’une part, l’expert possède des connaissances spécialisées et sait les mobiliser pour l’action, et d’autre part, son statut ne peut être dissocié de la légitimité et de la confiance dont il bénéficie. Dans notre analyse des connaissances et des modes de légitimation de l’expert, nous appellerons d’abord quelques distinctions clefs touchant la question des connaissances our spécifier, ensuite, celles d s une troisième partie, PAGF 3 8 recours à l’expert nous permettra de préciser et d’affiner nos premières conclusions. 1.

La notion de connaissance Pour comprendre le rapport de l’expert aux connaissances et à la résolution de problème, il est nécessaire de préciser, au préalable, la distinction entre un problème ? résoudre et une situation qui pose problème, dite situation problématique. En référence aux travaux de Landry et Banville (2002), une situation problématique eut être définie comme une situation inconfortable. une situation problématique peut être banale, en ce sens qu’on sait comment la traiter, ou être préoccupante. La situation préoccupante peut être considérée comme contrôlable ou nan (état de nature).

Ce n’est que dans le cas d’une situation préoccupante et contrôlable que l’on parlera de problème (figure – Le Petit Robert Les questions touchant à fexpert concernent de nombreuses disciplines comme l’informatique et l’Intelligence Artificielle avec la construction des systèmes experts, les sciences de l’éducation avec la formation des experts et ‘apprentissage du raisonnement expert, les sciences et la psychologie cognitives avec la nature des connalssances de l’expert, la gestion et l’économie avec la gestion des connaissances expertes et l’intelligence économique 2 8 entreprendre, dans notre cas la résolution de problèmes. . 1 Des connaissances en général à la question de la contextualisation une manière désormals courante d’aborder la notlon de connaissance est de faire référence à la différence entre connaissance et information. Kayser (Kayser 1997) précise que les informations sont des données qui peuvent être exploitées ar des processus sans pouvoir modifier ces processus. A contrario, il définit les connaissances comme des données influençant le déroulement d’un processus.

Si les informations peuvent être traitées par des processus (informationnels, décisionnels ou autre), c’est qu’elles ne sont pas interprétables, elles sont objectivées. En revanche, les connaissances sont considérées comme liées à un système sémantique qui les détermine. Dans le même ordre d’idée, Caplat (Caplat, 2002) estime que : « La connaissance est le résultat de l’appréhension, de la perception d’une réalité. Lorsque rhumain acqulert la connaissance d’une chose, il construit en lui une image de cette chose, il sémantise en interprétant l’objet perçu.

La connaissance est une manière de s’approprier un objet, de transformer l’information perçue à travers sa manifestation en quelque chose porteur de sens. » Pour sa part, Le Ny (Le Ny, 1989) distingue les connaissances des cognitions. Il nomme connaissance « une croyance justifiée ou plus généralement (une) représentation adéquate justifiée ». La cognition , désigne, plus généralement, tout ensemble de connaissances et de croya aines peuvent être PAGF s 8 produit de cette construction. Mais la littérature spécialisée distingue aussi connaissance et représentation.

Ainsi les psychologues cognitivistes sont d’accord dans l’ensemble (Richard, 1998) pour dire que les représentations sont des constructions mentales circonstancielles, liées à des contextes et à des fins spécifiques, alors que les connaissances sont des constructions mentales qui ont une permanence et sont stockées en mémoire ? long terme. « Les connaissances ont besoin d’être activées pour être efficientes, alors que les représentations sont immédiatement efficientes 9. Plus généralement, les connaissances seraient propres à chaque individu et désigneraient différents types de savoirs (savoir faire, savoir être… détenus par un individu et mobilisables pour interpréter le monde et résoudre des problèmes. Nous déslgnerons l’ensemble de ces connaissances par « la connaissance » d’un individu. Cette définition se prolonge par diverses questions qui traduisent autant d’objets de recherche. Ces questions portent sur la façon dont les connaissances sont stockées dans le système cognitif de l’individu, sur leurs liaisons, sur leurs modes ‘activation ou de mobilisation… Elles interrogent aussl la transmission des connaissances.

Si on admet que les connaissances constituent une appropriation personnelle des savoirs, comment passer d’une appropriation personnelle à une transmission ? Cette question nous renvoie ? celle de la représentation PAGF 6 8 connaissances sous forme de concept, de schéma et de procédure : – Le concept permet d’exprimer la connaissance sur les objets ; – Le schéma permet de traduire la connaissance sur les situations et les événements ; La procédure permet de représenter la connaissance sur les ctions. Mais on admet aussi que les connaissances peuvent se traduire ? travers des actions, des gestes, des comportements, des artefacts… ui deviennent dès lors des signes et sont autant de formes de langage traduisant les cognitions. parmi les notions utillsées pour décrire et analyser l’activité mentale dans la résolution de problème, la notion de contextualisation nous a paru particulièrement intéressante pour comprendre le fonctionnement cognitif de l’expert. En effet, dans les théories cognitivistes du traitement de l’information, l’ « effet contexte » désigne l’influence es indices externes ou internes qui permettent de se remémorer les informations encodées dans la mémoire. ne connaissance est contextualisée à travers son usage. Plus une situation proposée est éloignée de la situation originelle de construction des connaissances (ou d’encodage des informations), plus le transfert des connaissances est considéré comme difficile et donc aléatoire. L’appel ? l’expert vise souvent à pallier cette déficience cognitive. La capacité à recontextualiser rapidement les connaissances pourrait fonder la compétence de l’expert. Greeno (Greeno 978) note à ce propos l’importance du lien entre la structuration des connaissances et la typologie des problèmes à résoudre.

La question de la contextu PAGF 7 8 conduit ainsi à accorder classifications des connaissances, qui peuvent permettre de préciser le rapport entre classe de connaissances et classe de problèmes. 1. 2 Vers une classification des connaissances La littérature propose diverses typologies de classification des connaissances. Nous évoquerons les classifications qui nous permettrons de poser les premiers jalons de 4 l’articulation qui nous intéresse entre structuration des onnaissances et typologie des problèmes. 1 Nonaka et Takeuchi (1997), par exemple, étudient les modes de transmission des connaissances.

A partir de la distinction entre connaissances tacites et explicites, ils explorent la conversion d’un mode de connaissance a un autre en distinguant les mécanismes d’extériorisation, de combinaison, d’intériorisation et de socialisation. A travers ces modes de conversion, ils rendent compte du cycle de vie et de la transformation des connaissances dans une organisation. Cette catégorisation rend aussi attentif au fait que, chez les professionnels, outes les connaissances ne sont pas explicites et s’intéresse à la transmission de ce type de connaissances.

Quel rôle jouent les connaissances dont un individu n’a pas conscience ? Comment les connalssances implicites dont bénéficie l’expert peuvent-elles se transmettre ? Nonaka et Takeuchi nous proposent une voie intéressante ? travers les travaux sur le mode de conversion des connaissances our comprendre que l’expertise peut reposer sur diverses PAGF 8 8 Liaison de connaissances implicites Socialisation Extériorisation Intériorisation Combinaison explicites Apprentissage en faisant Figure 2. La spirale de connaissance (Nonaka et Takeuchi, 1997, p. 2.

En psychologie cognitive, sous l’influence de l’informatique et de l’intelligence artificielle, on insiste sur la distinction entre connaissances déclaratives et connaissance procédurales (Bonnet, Hoc et al. 1986). Les connaissances déclaratives sont des connaissances relatives aux faits alors que les procédurales portent sur la connaissance des opérations à exécuter pour atteindre un but. Cette typologie se prolonge par l’analyse des stratégies cognitives qui permettent de rendre compte de la façon dont les connaissances rocédurales sont agencées pour atteindre les objectifs (Brien 1994).

La distinction entre connaissances déclaratives et procédurales, conjuguée à la notion de stratégie cognitive, est reprise dans l’analyse des démarches d’apprentissages La straté ie cognitive relève de la métacoenition et permet PAGF 8 problème complexe. Il est enfin indispensable de faire figurer, à côté des connalssances de la base proprement dite, des connaissances contextuelles – sur les sources de connaissances (typiquement des articles de revues ou des monographies), les objectifs de la odélisation et les choix de représentation – qui vont aider ? prendre connaissance de la base de connaissances. . Nous pouvons comparer cette classification à celle de Mayer (Mayer 2002), dont [‘objectif est de constituer une assistance informatique à la résolution des problèmes et qui propose également de séparer les connaissances en quatre catégories. – Les connaissances factuelles sont les éléments de base qu’il est nécessaire de connaître pour être familier à un domaine et y résoudre des problèmes. Les connaissances conceptuelles, interrelations entres les connalssances factuelles ans une structure, permettent aux connaissances factuelles de fonctionner ensemble. s connaissances procédurales représentent les savoir-faire, les méthodes d’enquêtes, les critères d’utilisation d’aptitudes, les algorithmes, techniques et méthodes. – Les connaissances métacognitives sont des connaissances cognitives générales. Ce sont également la conscience et la connaissance de ses propres processus cognitifs. Ces typologies font souvent apparaître quatre catégories : la première portant sur les faits d’un domaine, la seconde sur le com ortement de ces faits, la troisième des savoir-faire.