Dossier santé publique AP « les nuisances sonores »
Certains opposent le bruit au silence, d’autres à la musique. On dit que le bruit rend fou, d’où l’importance de s’y intéresser afin de le comprendre et de le réduire, voire de le faire disparaitre, notamment dans les établissements de santé. Afin de définir ce qu’est une nuisance sonore, il est important de savoir ce qu’est une nuisance et un son vibrations, perceptibles par l’ouië (petit Larousse 2005). Le bruit se mesure en décibel, c’est une unité de mesure des niveaux sonores. A force d’écouter la musique trop fort on finit par l’entendre moitié !
Le ministère de la santé, de la jeunesse, des sports, de la vie ssociative, Agison (agir pour une bonne gestion sonore) et l’INPES (institut national de prévention et d’éducation pour la santé) a mis ce document à disposition de la population, afin de la sensibiliser sur les dangers du bruit pour la santé. Il est destiné plus particulièrement à ceux qui : Ecoutent un baladeur tous les jours, longtemps et à un volume élevé (plus de la moitié du volume maximum) Ont l’habitude découter de la musique à un volume sonore élevé à la maison, en voiture…
Sont musiciens et qui répètent ou jouent régulièrement. Vont de temps en temps en discothèque ou à des concerts. Ce prospectus a été réalisé pour prévenir des risques d’une écoute trop forte de musique. L’oreille interne est la partie la plus fragile de foreille. Lorsque l’oreille est exposée à un volume sonore trop excessif les cellules ciliées peuvent être abimées ou détruites, Elles ne sont pas réparables, la destruction est définitive. Les symptomes pouvant apparaitre sont des bourdonnements ou des sifflements. Ce sont des signaux d’alerte qui indiquent que les oreilles ont souffert.
Une bonne nuit de sommeil et lusieurs heures au calme suffiront pour récupérer. S es persistent une 2 au calme suffiront pour récupérer. Si les symptomes persistent une consultation immédiate chez l’ORL (oto-rhino-laryngologiste) un médecin spécialiste des troubles de l’oreilles, du nez et de la gorge. Il faut savoir que falcool, les médicaments, la fatigue et la drogue rendent moins sensibles au bruit et atténuent la sensation de douleur. Les risques liés à une exposition au bruit peuvent etre Des acouphènes qui sont des bourdonnements ou des sifflements entendus sans interruption tous les jours.
Une hyperacousie qui est une hypersensibilité à certains sons. Une surdité qui est la perte ou la diminution de l’ouïe. Le seuil de danger pour l’oreille se situe à 85 décibels, on est souvent exposé à des niveaux supérieurs et pendant plusieurs heures. Dans certaines chambr 3 de la jeunesse et des sports et la Direction régionale et départementale des affaires sanitaires et sociales de Champagne- Ardenne et de la Marne ont édité ce livret destiné aux personnels de santé.
Ce document a été préparé par Dominique François, Ingénieur régional du génie sanitaire, du service santé-environnement. Il a été conseillé par les docteurs Luc Chouchkaieff, Odile Marquestaut, Sylvie Peters et Véronique Bussy-MaIgrange pour eurs compétences médicales et leur expérience du milieu hospitalier. Dans la préface de ce livret, Jacques Murat, Directeur régional et départemental des affaires sanitaires et sociales de Champagne- Ardenne et de la Marne, explique très bien les inconvénients du bruit à l’hôpital.
Le personnel doit prendre conscience que l’hôpital est un lieu de vie, de travail qu’il compare à une ruche. Mais eest aussi un lieu de repos pour les patients souvent angoissés, fatigués, juste prêts à accepter le bruit des appareils médicaux. Dans les établissements de santé, les nuisances sonores roviennent de l’extérieur et de l’intérieur de la structure : A l’hôpital les bruits extra-hospitaliers ont diverses origines • la géographie, l’architecture et l’insonorisation des bâtiments (circulation routière, trafic aérien, sirènes des ambulances,… . Les bruits Intra-hospitaliers sont dus aux personnes (personnel, visiteurs, patients) ; au matériel (chariots roulants, système de ventilation, aspirateurs, Afin de trouver une solution au problème, il faut mettre en place 4 une évaluation des bruits en milieu hospitalier . Les enquêtes par questionnaires qui s’adressent aux patients. Quels types de bruits les dérangent ? Les enquêtes sonométriques établissent les niveaux sonores différentes heures ainsi que la fréquence d’apparition des bruits et tient en compte les bruits provenant de rextérieur.
Le bruit provoqué par le personnel soignant peut être diminué par le port de chaussures silencieuses comme les sabots Crocs et surtout de la discipline (éviter de discuter, rire, s’interpeller dans les couloirs, devant ou à l’intérieur des chambre). Une architecture bien pensée, des matériaux isolants (tels que moquettes et plafonds antibruit) et des équipements médicaux iscrets (chariots de soins,… ) sont aussi une solution pour diminuer les nuisances sonores.
Les nuisances sonores peuvent provoquer diverses gênes physiques plus ou moins graves au niveau de raudition : Les effets du bruit à court terme peuvent provoquer une fatigue auditive, c’est-à-dire une perte temporaire de l’audition. Les personnes ressentiront des bourdonnements, des sifflements, des acouphènes. par exemple, après deux heures d’exposition 95 décibels il faudra plus d’une heure à certaines personnes pour récupérer leur audition.
Le bruit peut aussi entrainer des troubles u système cardio-vasculaire avec un risque d’augmentation de la pression artérielle et des modifications du rythme S avec un risque d’augmentation de la pression artérielle et des modifications du rythme respiratoire. A long terme le bruit peut provoquer un déficit auditif définitif voire une surdité totale et définitive, les organes de l’ouïe sont atteints, les cellules ciliées de l’oreille interne sont progressivement détruites, c’est ce que l’on appelle un traumatisme sonore aigu.
Les nuisances sonores ont aussi des effets psychologiques sur les personnes: Durant ou juste après l’exposition il est possible d’avoir des roubles de l’humeur comme Firritabilité, des angoisses ; ressentir du stress, des maux de tête, de la fatigue, des troubles du sommeil, de l’agressivité, de l’anxiété, etc… ne personne exposée à long terme peut avoir des troubles U de l’humeur, ressentir du stress. Sa productivité au travail notamment peut baisser. Les nuisances sonores peuvent causer des dépressions.
Il est du devoir des soignants de préserver l’autonome des personnes en tenant compte des besoins fondamentaux. Les nuisances sonores affectent certains de ces besoins tels que le besoin de dormir et de se reposer, celui d’éviter les dangers, de ommuniquer avec ses semblables et le besoin d’apprendre. En effet, le calme est une condition favorable à l’endormissement et à l’apprentissage. Lorsque le cerveau est « pollué » par des bruits il est difficile de se concentrer mais aussi de se reposer.
Communiquer dans un environnement bruyant oblige à tendre l’oreille et à élever la voix. Si l’action du bruit se prolonge pl environnement bruyant oblige à tendre l’oreille et à élever la voix. Si raction du bruit se prolonge plusieurs années la surdité détend sur des sons plus aigus et ensuite vers les sons plus graves et tteignent les fréquences nécessaires à la conversation. Les nuisances sonores affectent notre intégrité physique car elles nous empêchent de protéger notre ouïe de l’environnement et peuvent provoquer des séquelles physiques et psychologiques.
Il faut que la population prenne conscience que l’audition est précieuse et primordiale, au même titre que les quatre autres sens que sont la vue, le toucher, le goût et l’odorat. Il faut tout mettre en œuvre pour la conserver. Le personnel soignant doit être conscient que les malades sont généralement plus sensibles aux bruits que les personnes en bonne santé. Il faut trouver un juste milieu car le silence total peut être angoissant et créer une sensation d’isolement.