Dossier Final
Sommaire Présentation de l’Entreprise Orange 2 présentation du Secteur dActlVité 2 Présentation de l’Entreprise 3 Organisation du Groupe Orange 5 Structure de l’entreprise IO Ressources Humaines 1 1 Gouvernance de l’Entreprise 12 Analyse stratégique de l’entreprise ORANGE 15 Le PDG : Stéphane Ri Analyse Financière et u, Analyse du Chiffre d’ Résultat Net 27 Situation Financière 28 Bilan 2014 30 Analyse Boursière32 Perspectives d’Orange 38 Présentation du secteur d’activité Exploitation23 La téléphonie mobile en France métropolitaine s’inscrit dans un marché structuré autour de . uatre opérateurs mobile : Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free Mobile ; une quarantaine d’opérateurs de réseau mobile virtuels, dits MVNO, qui utilisent les réseaux de trois des quatre opérateurs disposant d’un réseau d’antennes. communication en téléphonie mobile (appels émis) au troisième trimestre 2007 était d’environ 24 milliards de minutes, soit pour la première fois plus que le temps des appels en téléphonie fixe. Au deuxième trimestre 201 2, il atteignait 29,7 milliards de minutes pour le trimestre 4, soit environ 2 h 40 d’appels émis par mois et par abonné.
Le nombre de SMS émis atteint, miQ012, 45,7 milliards de essages par trimestre, soit environ 250 SMS émis par mois et Présentation de l’entreprise • France télécom trouve son origine en 1878 sous le nom de Ministère des postes et Télégraphes ministère créé suite à l’invention du téléphone deux ans plus tôt par Graham Bell, puis sous le nom de Ministère des Postes Télégraphes et Téléphones » (PTT) en 1923 pour prendre son nom actuel (jusqu’en 201 3) en 1 988 en réponse à une directive européenne qui scinda le PTT en deux : France télécom et la Poste En 1991, France télécom devint exploitant de droit public, autonome financièrement, puis, en 1 996, devient Société Anonyme ayant pour seul actionnaire rétat suite à la directive européenne obllgeant la France à ouvrir le marché de la téléphonie à la concurrence. Cette année France Télécom lance une filière, « Wanadoo l’un des premiers fournisseurs d’accès internet en France.
C’est en 1997 que le capital de la société est ouvert, en 2000 elle rachète l’opérateur britannique Orange PLC. Le groupe occupe en France la place d’opérateur unique et devient le numéro 2 européen dans le secteur de la téléphonie mobile. En septembre 2004, l’entreprise devient une société privée uite au passage de l’État sous la barre des du capital et ? l’accumulation d’une dette poussant l’entreprise aux 8 sous la barre des du capital et à Paccumulation d’une dette poussant l’entreprise aux pertes nettes (en 2002, plus de 20 milliards d’euros) En 2011, le chiffre d’affaires du groupe était de 45. 3 mllliards d’euros, dont 5. 8 investis.
Le premier juillet 2013, le groupe France télécom Orange prend l’appellation Orange. Aujourdhui Orange est une société Anonyme appartenant au CAC40 et fait partie des entreprises les plus endettées du Monde (seconde mondiale en 2005 selon la société d’études Dataxis). Elle est présente sur plus de 220 pays des cinq continents avec 170 000 collaborateurs dans le monde dont 100 000 salariés en France (51% de l’effectif salarial total du groupe). 2013 représente aussi pour range 232,5 millions de clients dans le monde avec une progression de sur un an, et 10,162 milliards d’euros de chiffre d’affaire au troisième trimestre 2013 (soit une baisse de 4%).
Les investissements s’élèvent à 3,748 milliards d’euros, soit une augmentation de 2,6% par rapport ? l’année derniere. Organisation du groupe Orange En 1941, la loi de l’État français du 9 février 1941 relative ? ‘organisation du Secrétariat général des Postes, Télégraphes et Téléphones crée la Direction des Télécommunications : l’exploitation téléphonique et l’exploitation télégraphique sont regroupées au sein d’une même direction, et le terme « télécommunications » apparaît officiellement dans l’organigramme administratif. Son premier Directeur des Télécommunications, Charles Lange, est nommé cette même année. Il le restera jusqu’au 31 mai 1951.
Auparavant, dans chaque bureau de poste de France, dans chaque département du pays, n’existe qu’un service du téléphone, qui n’était alors qu’un ervice chaque département du pays, n’existe qu’un service du téléphone, qui n’était alors qu’un service lambda parmi les autres services postaux. En 1946, la Direction générale des Télécommunications est créée le 10 mai 1946. Charles Lange est alors maintenu en place, son action de Résistant ayant pesé. Le réseau téléphonique a besoin d’être reconstruit, mais le pays est ruiné par quatre années d’occupation et à la suite de la première réduction des crédits intervenue à partir de 1934, conséquence indirecte de la Grande Dépression de 1929 née aux États-Unis, le retard téléphonique rançais ne pourra plus être rattrapé avant une trentaine d’années.
En 1967, Yves Guéna est nommé Ministre des postes et Télécommunications, en remplacement de Jacques Marette connu pour son total désintérêt pour le téléphone ce dernier étant connu pour avoir déclaré « Le téléphone est un gadget ». Yves Guéna prend conscience du retard colossal en matière de téléphone et fut à l’origine de la création de la Caisse Nationale des Télécommunications (CNT) afin de pouvoir rassembler des capitaux sur les marchés obligataires internationaux. Plutôt que faire du saupoudrage sur le territoire étropolltain, il décide avec l’aide de l’ingénieur Gérard Théry de deux opérations-pilotes localisées : un plan d’urgence pour automatiser les télécommunications dans la région de Lille, une des plus sous-équipée de France ; un autre pour désenclaver la région d’Oyonnax.
En 1968, Pierre Marzin, précédent Directeur du CNET et fraîchement nommé Directeur Genéral des Télécommunications le 21 décembre 1967, impulse une restructuration d’importance, en bataillant jusqu’en janvier 1 971 pour obtenir le rattachement de l’ensemble du personne 8 d’importance, en bataillant jusqu’en janvier 1971 pour btenir le rattachement de l’ensemble du personnel des télécommunications aux Directions Régionales des Télécommunications. une nombreuse partie des personnels d’exécution (notamment des lignes téléphoniques aériennes) était jusqu’alors rattachée aux Directeurs Départementaux des En 1969, à l’élection à la Présidence de la République Georges Pompidou, le sixième plan quinquennal (1970-1975) est décidé. Il a pour objectif de mener à la fin du retard français par des financements accrus.
En 1972, La réorganisation se poursuit, Louis-Joseph Libois éclate les Centres d’Abonnement et d’Entretien (CAE) en deux nouvelles ntités types : les Centres Principaux d’Exploitation (CPE) regroupant au niveau local les métiers techniques, et crée les Agences Commerciales des Télécommunications (ACTEL), le secteur commercial étant jusqu’à présent considéré comme le parent pauvre des PTT, totalement sous contrôle du technique alors. Il s’agit là de la première véritable reconnaissance des métiers commerciaux dans les Télécommunications en France. Cest l’époque où l’abonné au téléphone devient progressivement un client. Une des conséquences sera, via une Instruction en date du 16 janvier 1973, la reconnaissance de la fonction d’Agent Technico-commercial.
En 1974, à la suite du 7e plan quinquennal 1976-80 décidé par le Président de la République Valéry Giscard d’Estaing dès son élection qui fait du téléphone la priorité des priorités et la nomination du nouveau DGT M. Gérard Théry, la saga du Delta LP prend naissance. Les Directions Opérationnelles et Techniques (DOT) sont généralisées dans toute la France et qui demeurent sous la coupe PAGF s 8 Techniques (DOT) sont généralisées dans toute la France et qui demeurent sous la coupe des Directions Régionales des Télécommunications. Les DOT supervisent un, deux voire trois départements. En 1979, par le décret no 79-962 du 13 novembre 1979, de nouvelles évolutions en termes d’organisation, notamment de prise en compte de la télématique, sont décidées sous l’impulsion de Gérard Théry le DGT.
Par l’article 2 de ce décret sont créées des Délégations de Zone, échelon intermédiaire entre les Directions Régionales des Télécommunications et la DGT. Cette réorganisation qui faisait doublon avec les DRT ne dure pas. Ces Délégations de Zones sont supprimées au bout d’un an d’existence environ. C’est aussi en 1979 que l’automatlsation du réseau téléphonique de l’hexagone commencée en 191 3 st totalement achevée après 66 années de dur labeur. Le métier d’opératrice des télécommunications, historiquement dénommées Les demoiselles des téléphones, disparaît et les dernières agentes sont reclassées sur d’autres métiers.
En 1982, un an après l’alternance politique en France et l’élection de François Mitterrand, le ministre des PTT Louis Mexandeau milite en 1982 pour un retour à l’orthodoxie administrative (d’où le rétablissement symbolique en mai 1981 des PTT en lieu et place des Postes et Télécommunications), en provoquant un retour des Commissaires de la République e Département et de Région dans les affaires des Télécommunications. Cette perte manifeste d’autonomie provoque un tollé des ingénieurs des PTT. Ils s’insurgent mais doivent plier. Par ce même décret, les DOT perdent en autonomie, voire disparaissent de fait lorsqu’une DRT ne compte qu’une seule DOT. Ce retour aux sources sera 6 8 disparaissent de fait lorsqu’une DRT ne compte qu’une seule DOT. Ce retour aux sources sera de courte durée.
En 1984, le retour aux sources administratif décidé en juillet 1982 se brlsera net contre le mur des réalités mondiales et se conclura ar un réveil brutal avec le démantèlement aux États-Unis de l’opérateur unique AT&T, qui tomba sous le coup de la loi fédérale antitrust… En 1985, après ces 3 années de blocage, un rapport édité par l’Association des Ingénieurs des Télécommunications préconise un changement de statut vers celui de Société Nationale reprenant quasi identiquement les propositions du Ministre de « Économie et des Finances en 1967, Valéry Giscard d’Estaing En 1987, la Taxe de Base, qui sert à calculer le prlX de toute communication téléphonique qu’elle soit urbaine (incluse dans a même Circonscription de Taxe Téléphonique), interurbaine, internationale ou forfaitaire comme dans le cas de l’horloge parlante, devient l’Unité Télécom (UT).
C’est l’année où pour la première fois, apparaît sur les factures téléphoniques bimestrielles des administrés la marque « TELECOM » à la place de la mention Télécommunications. Au mois de juin, le Livre Vert de la Commission Européenne est édité. C’est un coup de tonnerre qui enjolnt la libéralisation du secteur des télécommunications par sa mise en concurrence progressive, comme n’importe quel autre bien de consommation. D’ailleurs ette même année, l’administration des PTT se voit soumise pour la première fois de son histoire à la TVA dès le 1er novembre. De plus, à cette époque, l’informatisation supprime environ un tiers des postes de travail en back-office.
Les personnels ainsi libérés sont affectés aux agences commer 7 8 travail en back-office. Les personnels ainsi libérés sont affectés aux agences commerciales ou à de nouvelles fonctions (vendeurs) pour commercialiser des abonnements téléphoniques, des terminaux ou des fax. La première vague de libéralisation, celle des services à valeur ajoutée ne verra jamais e concurrents se déclarer. En 1988, la Direction Générale des Télécommunications est renommée France-Télécom le 1er janvier, mais conserve juridiquement son statut d’administration centrale. II s’agit alors de la création d’une marque commerciale. En 1991, le 1er janvier, l’administration des Postes et Télécommunications est liquidée.
Ses biens et personnels sont séparés et répartis en deux entités prlncpales distinctes La Poste d’un côté, et France-Télécom, tous deux Exploitants Autonome de Droit Public. À partir de cette année, les prix de vente des terminaux téléphoniques agréés ou de leur location- ntretien cessent d’être fixés par arrêté ministériel. En 1992, France Télécom doit ensuite mener une nouvelle adaptation qui aboutit en 1993 à la réforme des classifications, qui a pour objectif de remplacer les sept cents grades de fonctionnaires issus de l’administration des Postes et Télécommunications, par seulement quatre classes et trois niveaux dans chaque classe.
Cette réforme prendra effet en globalité d’ici à la fin 1 994 Son but était de supprimer l’appartenance aux anciens corps de fonctionnaires des PTT qui étaient très spécialisés par type de domaines et de métiers, et insi entravait l’employeur (ainsi que d’éventuels fonctionnaires volontaires) à tout changement de métiers ; métiers qui étaient alors en grande mutation, avec notamment de gros besoins en commerciaux, au détr qui étaient alors en grande mutation, avec notamment de gros besoins en commerciaux, au détriment de la baisse des besoins dans le secteur technique. Cette réforme des reclassifications engendrera une certaine protestation même si la masse salariale augmentera largement plus que ce qui était anticipé.
En 1995, une nouvelle réorganisation, dénommée E02 pour Évolution de l’organisation 2e phase, restructure l’entreprise elon trois marchés (résidentiel, professionnels et grandes entreprises) pour faire face aux besoins croissants des différents clients, et l’arrivée de la concurrence (SFR). L’organisation est désormais conçue autour des usages des clients et non plus des produits. Les personnels sont donc réaffectés avec changement de métier. Le 13 septembre 1995, Michel Bon est nommé PDG de France Télécom, en remplacement de Marcel Roulet. En 2000, le marché « professionnels créé en 1995, est supprimé et les clients reversés essentiellement dans le marché résidentiel. En 1996, au 1er septembre, l’organisation mise en place en 1975 our répondre au plan de rattrapage du retard téléphonique en France (le Delta CP) vole en éclats.
Notamment, les CPE, CCL et ACTEL sont dissous, et leurs personnels sont répartis suivant leur activité principale en de nouvelles entités techniques de taille réglonale. Ces entités, toujours en vigueur actuellement pour la plupart, ont pour dénomination officielle : Unité. Les techniciens des liaisons spécialisées et des transmissions provenant des CPE sont réaffectés dans des Unités d’Intervention Entreprise ou dans des Unités d’Intervention Affaires. Les agents des constructions es lignes des CCL sont réaffectés dans les nouvelles unités d’Infrastructure PAGF 8 des constructions des lignes des CCL sont réaffectés dans les nouvelles Unités d’Infrastructure Réseau. Les techniciens de commutation affectés jusqu’alors dans les CPE sont réaffectés dans les unités d’Explo tation Réseau.
Les agents des répartiteurs, les agents des lignes et les agents de la publiphonie des CPE sont curieusement réaffectés dans des Agences residentielles dans le domaine commercial (anomalie qui prend fin le 1er mars 2000 avec leur rattachement dans les Unités d’Intervention)116,11 7 Les ersonnels du back-office (travaillant sur plates-formes téléphoniques en général) sont répartis suivant leur degré d’implication technique et/ou commerciale et leur spécialité dans les Unités nouvellement créées qui peuvent être celles citées en exemple dans cet artlcle comme dans d’autres qui n’y figurent pas. Les agences commerciales sont réorganisées doublement sous l’angle géographique (doublement de la zone couverte) que du type de marché traité.
Ainsi naissent à partir des anciennes ACTEL d’un côté des Agences France Télécom Résidentielles et Professionnelles ; et de l’autre des Agences France Télécom Entreprise… En 1997, au 1er janvier, l’Exploitant Autonome de Droit Public France-Télécom est transformé en Entreprise Nationale France- Télécom, sous statut juridique de Société Anonyme. En 1997, dans la foulée, le réseau téléphonique étant arrivé à maturité, le PDG de l’époque, Michel Bon, lance le plan baptisé : Delta Minute, plan visant alors à mobiliser tous les acteurs de l’entreprise pour mener à un accroissement de la durée de chaque communication téléphonique, afin d’augmenter le chiffre d’affaires global et les marges bénéficiaires. En 1998, au 1er janvier 1998, la loi