Dm N 3

essay A+

Actuellement, la situation économique et financière des états développés apparait catastrophique. Expliquer pourquoi grâce aux PVD, des états tels que la France peuvent renouer avec la croissance. L’économie mondiale est en berne : le cours monétaire de rEuro en chute libre (-30 pts depuis 2008) et l’augmentation continue du coût du baril de pétrole (+125 % depuis 2008) sont autant de faiblesses à la continuité du modèle actuel. Les Pays en Voie de Développement (PVD) sont des pays moins développés économiquement que les pays développés (pays du Nord).

Ils peuvent être classés en différentes catégories : les Pays les Moins Avanc premières, les Nouve x or7 dette. Sni* to View Les pays développés, fort produit intérieur développés économiquement. cteurs de matières NPI) et les pays de la ays ayant un les pays les plus La croissance économique correspond à l’augmentation du Produit Intérieur Brut (PIB) d’une année sur l’autre. Elle est définit comme l’accroissement durable de la production globale dans l’économie. Cest donc un phénomène quantitatif que l’on peut mesurer. Cest aussi un phénomène de longue période.

En effet une augmentation brutale et sans lendemain de la production nationale ne correspond pas à la croissance économique. Il ne faut pas confondre croissance et expansion qui quant à elle caractérise une augmentation de la production sur une courte période. Alors nous pouvons nous demander comment des pays développés tels que la France réussissent a renouer avec la croissance économique en tirant profits des pays en voie de développement. Nous étudierons dans une première partie pourquoi les coûts de production d’un pays en voie de développement augmentent ? Nous prendrons pour exemple la Chine.

Nous verrons, ensuite, dans une deuxieme partie en quoi la Chine va devoir se mettre ? consommer elle-même. Enfin, nous parlerons des répercussions et des enjeux pour un pays développé comme la France. Dans cette première partie, nous parlerons des phénomènes qui engendrent l’augmentation les coûts de production d’un pays en voie de développement. Tout d’abord, l’industrie chinolse subit de plein fouet une pénurie de main d’œuvre, liée à la politique de [‘enfant unique et un fort exode rural résultant entre autre de l’inflation galopante du coût e l’alimentation (+ 5 à + 15 % par an depuis 2010).

Conséquence, le coût salarial unitaire augmente, la production de biens simples chinois est en baisse, se traduisant par une diminution de l’excédent commercial. En raison du manque de main d’œuvre qualifiée en Chine, les salaires augmentent de 15 % à 20 % par an, et fragilisent l’avantage compétitif en termes de prix de main dœuvre. Mals surtout, en ajustant le coût salarial des deux pays en fonction de la productivité des travailleurs, il a constaté que les travailleurs chinois sont généralement moins productifs, car moins formés ue les occidentaux (américains dans le cas présent).

L’écart du coût salarial pourrait dans le cas des Etats-Unis s’accroitre davantage au fur et mesure que le yuan grimpera face au dollar. La main d’œuvre coûtant de PAG » rif 7 s’accroître davantage au fur et mesure que le yuan grimpera face au dollar. La main d’œuvre coûtant de plus en plus en cher, le prix de celle- Cl commence à rejoindre les pays développés. Il n’y aura donc bientôt lus d’intérêt, pour les pays développés à délocaliser leurs entreprises dans les pays tels que la Chine. De plus, en prenant en compte les taxes, les coûts de transports, d’approvisionnement, d’électricité (en pleine augmentation), etc…

Il sera au cours des cinq prochaines années de moins en moins rentable d’investir et de produire en Chine. En effet, compte tenu de l’évolution de la croissance du coût salarial unitaire, il est estimé que la Chine sera au niveau des Etats Unis d’ici 4 ans, de la zone euro dans 5 ans et du japon dans 7ans. Ce contexte conduit à une forte baisse de la compétitivité chinoise. La délocalisation des activités productives simples est en marche, comme en raduit l’augmentation des investissements directs nets et l’augmentation de la production au Cambodge, Vietnam, Pakistan et Bangladesh.

Enfin, alors que le pays devrait devenir la principale puissance en termes de robotique industrielle d’ici 2014, il est urgent que l’Europe, et au premier plan la France, ne se laisse distancer dans un domaine où le retard s’accumule déjà. Mals cette automatisation sera douloureuse pour la Chine, par son coût dune part, et d’autre part car elle réduit à peau de chagrin l’avantage compétitif de la main d’œuvre bon-marché, principale force de la Chine. Au final, produire en Chine ne coûtera bientôt plus que 10 à 15% moins cher qu’aux États-Unis d’ici à 2015.

Le véritable enjeu pour l’Empire d PAGF3C,F7 que 10 à 15% moins cher qu’aux États-Unis d’ici à 2015. Le véritable enjeu pour l’Empire du Milieu est de devoir faire face aux mutations de son économie, et notamment son industrie. L’incertitude quant aux coûts de production, l’amélioration des conditions sociales et la prise de conscience occidentale sur le rôle de l’industrie redistribuent en effet les atouts de la compétitivité. Cette deuxième partie sera destinée à déterminer en quoi, un ays comme la Chine, va devoir se mettre à consommer. Aujourd’hui la population chinoise est essentiellement ouvrière.

L’élévation du niveau de vie en Chine augmentant ainsi le pouvoir d’achat, et l’explosion de la consommatlon intérieure devraient rapidement pousser les industries chinoises à produire chinois pour les chinois. De ce fait, son économie devrait moins dépendre des investissements étrangers. La production industrielle pourrait alors se délocaliser vers de nouveaux horizons, comme le Mexique, l’Indonésie ou le Vietnam. Mais le manque d’infrastructures, de formation, ‘approvisionnement stable en eau et en électricité, de statuts de la propriété intellectuelle pour le brevetage sont autant de facteurs qui pourront freiner ce mouvement.

A cela s’ajoutent selon les cas la corruption, l’instabilité politique et les conditions de sécurité. En pleine crise économique mondiale, la zone Asie est l’une des seules à continuer à croître. La demande chinoise, en particulier, a beaucoup participé à tirer l’économie mondiale. De nombreux observateurs parlent d’un basculement de l’économie mondiale vers l’Asie, et notamment vers la Chine. Dans le secteur agroalimentaire, ce pa