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REYNAUD Floriane pour le 8. 12. 14 BEAUCOUP Adèle TES3 DM économie n03 — Les firmes multinationales Définitions Importance Avantages Inconvénients ou problèmes Quel futur ? org Sni* to View 1) L’expression « fir la plume de D. E. Lilie parue en 1960 sous re commerciale a émergé à la fin du XIXe siecle et s’est g n ralisée au XXe siècle.
Plusieurs auteurs, dont Robert Vernon (1973), sans s’accorder sur une définition unique, ont proposés de réserver cette expression à de grandes entreprises dont une part importante des activités de production est le fait d’établissements situés dans un autre ays que le siège social et qui ont un certain nombre d’implantations étrangères. La multinationalisatlon des entreprises est une facette de leur internationalisation, c’est-à- dire de l’élargissement de leur champ d’activité au-delà du territoire national.
Elle s’effectue d’abord par des IDE (investissements directs à l’étranger), qui consistent en la création ou l’achat de sociétés à l’étranger qui deviennent des filiales de la firme ainsi multinationalisée, dès lors que leur capital est détenu majoritairement par la firme multinationale. Les investissements irects à l’étranger sont essentiels pour le développement des joint-venture, c’est-à-dire d’une filiale commune à deux entreprises de deux nationalités distinctes.
Une firme multinational possède des filiales qu’elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays voire même ? l’échelle mondiale, mais dont la gestion et l’administration est centralisée, du moins jusqu’à un certain point. une firme multinationale est donc une entreprise dont les activités dépassent les frontières d’un seul pays. Aujourd’hui, les firmes multinationales se forment et croissent par annexions ‘entreprises, rachats, fusions et autres alliances stratégiques représentant une concentration énorme de capital.
Ce sont aussi des structures qui permettent des transferts de capitaux et de technologies. On peut ainsi produire des composantes différentes dans des pays très variés en vue d’optimiser les potentialités de chaque contexte de production. On peut aussi délocaliser des entreprises en vue d’optimiser le rendement d’une branche ou d’un secteur. La firme multinationale est appelée « firme transnationale » dans le vocabulaire des Nations Unies. Parfois on parle de firme transnationale pour désigner une forme articulière de le firme multinationale.
Une firme transnationale attache peu d’importance à ses attaches nationales et est une entreprlse « mondialisée ». En fait il s’agit le plus souvent d’un vocabulaire mal spécifié renvoyant à des degrés différents dinternationalisation. 2) Depuis le début des années 1980, le nombre de firme multinationales a été multiplié par plus de 10. On dénombre plus de 80 000 firmes transnationales dans le monde, avec au t par plus de 10. On dénombre plus de 80 000 firmes transnationales dans le monde, avec au total plus de 800 000 iliales à l’étranger, employant 75 millions de personnes à travers le monde.
Les firmes transnational produisent plus du quart de la richesse de la planète et assurent les deux tiers du commerce mondial, en raison des échanges intenses qu’elles réalisent entre leurs filiales et leurs marchés de consommation. Leurs échanges intraflrmes (échanges de pièces détachées, services, ressources, informations, etc. ) représentent même un tier du commerce mondial. Les plus grandes FTN, notamment celles travaillant dans le secteur du gaz ou du pétrole, dégagent des chiffres d’affaires lus élevés que le PIB d’une bonne moitié des États de la planète.
Cest dire si elles constituent des acteurs influents. Ainsi le grand distributeur étasunien Wal-Mart a dégagé en 2010 un chiffre d’affaires de plus de 400 milliards d’euros. Cette puissance financière en fait des investisseurs importants : on appelle IDE (investissement direct à l’étranger) le fait pour une entreprise d’investir dans un autre pays que celui dans lequel se trouve son siège social. La multiplication des FTN s’est donc traduite par une expansion continue des IDE au cours des dernières décennies. Globalement, en 1990, les économies développées détenaient 75 % du stock d’IDE.
Les 2/3 du stock d’IDE entrants sont encore ? l’actif des pays de la Triade, et d’abord des États-Unis. En 2010, la proportion était de 65 %, les pays en développement recevant une part de plus en plus importante : leur stock d’IDE a été multiplié par 10 en développement recevant une part de plus en plus importante : leur stock d’IDE a été multiplié par 10 en vingt ans. Mieux encore quand on analyse les flux d’IDE (les IDE investis chaque année) et non plus les stocks (les IDE déjà investis antérieurement), on ‘aperçoit que les pays en développement reçoivent désormais près de la moitié (46 des flux. premier bénéficiaire de cette nouvelle répartition des IDE est la Chine, qui arrive en 2ème position mondiale pour les flux entrants, avec 200 milliards de dollars (Chine + Hong Kong), derrière les États-Unis, toujours 1er avec 210 milliards de dollars de flux en 2011. Ensuite, viennent le Brésil (n04 des flux entrants en 2010), la Russie (nD8), l’Inde (na 1 5), le Mexique (n’ 19), l’Indonésie (n021) et les pays pétroliers comme l’Angola (n025). Aujourd’hui, la plupart des pays du monde sont concernés par ces nvestissements, à des degrés divers. Les flux d’IDE en Afrique ont été multipliés par 7 en 10 ans.
Le Ghana, par exemple, a reçu plus de 2 500 milliards d’IDE en 2010. 3) Depuis leurs créations les firmes multinationalent apportent certains avantages. Nous allons donc les étudier. La plupart des firmes multinationalent investissent à l’étranger, ce qui engendre leur participation dans le développement de ces pays. Celles-ci apportent ainsi trois soutiens importants pour le développement de ceux-ci : -Elles apportent notamment une source de financement stable. Les investissements de ces firmes représentent environ 60% des flux financiers à destination des pays du Sud. Un moyen de bénéficier des transferts technologiq destination des pays du Sud. – Un moyen de bénéficier des transferts technologiques. – Une ouverture des marchés du Nord aux exportations du Sud suivant les flux des filiales implantées à l’étranger. Les firmes multinationales ont également comme avantages la création d’emploi, en particulier pour les pays émergents. Elles s’implintent souvent dans des pays qui ont une main d’oeuvre peu chère et où celle-ci est disponible et abondante ce qui ermet de créer des emplois.
En 2011, on estime que les filiales étrangères des sociétés transnationales (STN) ont employé 69 millions de personnes qui ont créé 28 000 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 7 000 milliards de dollars de valeur ajoutée. Les firmes multinationales se délocalisent de plus en plus ce qui leur permet de bénéficier des écarts de côuts entre les pays comme par exemple au niveau des charges sociales, ou encore de la fiscalité. La CNUCED(conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement) estime le chiffre d’affaires total es STN à 29 000 milliards de dollars en 2009.
Elles se délocalisent afin d’être à proximité des matières premières. La délocalisation permet également l’élimination des coûts de transactions internatlonales. Les frais de transports sont allégés tout comme les droits de douane. Nous pouvons aussi apercevoir un accroissement de la compétitivité. Grâce à ces délocalisations les barrières protectionnistes sont contournees. Les avantages sont aussi observables à long terme pour l’entreprise car celle-ci bénéficie de gains de productivité. Mais aussi d’une diminution du risque de