division de l’europe d’apres guerre
TRAVAIL DE FIN D’ANNEE : FORMATION HISTORIQUE 6éme L’Europe divisée. L’Europe au cœur de la confrontation Est/Ouest Introduction La guerre froide est une guerre idéologique sans véritable conflit armé qui a opposé, entre la 2ème guerre mondlale et le début des années 1990, les deux superpuissances du 20ème siècle, aux systèmes socio-économiques opposés. A l’ouest, les Etats-Unis d’Amérique et à l’est, l’URSS. Ce conflit fut tout de même marqué par certaines crises importantes telles que la crise de Cuba, la guerre de Corée, du Vietnam… Mais dans le fond, qu’en est-il de ‘Europe ?
Alors que celle-ci est affaiblie par la guerre, elle s’avère être l’enjeu de l’expa ainsi que de l’aide ap le communisme. En principaux terrains d mesures notre régio or 13 Sniper neKtÇEge ence de l’URSS s pour lutter contre est aussi un des froide. Dans quelles le conflit et quelles sont les crises géopolitiques europ ennes qui sont directement liées à la guerre froide ? Nous allons commencer par vous parler du rideau de fer qui divise l’Europe, ensuite du blocus et du mur de Berlin, nous allons enchainer avec les démocraties populaires, puis l’insurrection
Hongroise de 1956 et enfin terminer par la course aux armements et par une courte conclusion. Le rideau de fer divise l’Europe : Le terme « rideau de fer » est utilisé par l’ex-premier ministre du royaume uni, Winston Churchill, lors d’un discours prononc Swipe to vlew next page prononcé en 1946. Par ce terme, il veut évoquer la séparation entre l’URSS et le monde capitaliste. Voici une partie de ce discours qui, selon moi, est pertinente et introduit bien le sujet que je vais aborder. ? Une ombre est tombée sur les scènes qui avaient été si clairement illuminees récemment par la victoire des Alliés. Personne ne sait ce que la Russie soviétique et son organisation communiste internationale ont l’intention de faire dans l’avenir immédiat, ni où sont les limites, s’il en existe, de leurs tendances expansionnistes et de leur prosélytisme. Il est de mon devoir de rappeler certains faits concernant la situation présente en Europe. De Stettin dans la Baltique jusqu’à Trieste dans l’Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent.
Derrière cette ligne se trouvent toutes les capitales des anciens États de l’Europe centrale et orientale. Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest et Sofia, toutes ces villes célèbres et les populations qui les entourent se trouvent dans ce que je dois appeler la sphère soviétique, et toutes sont soumises, sous une forme ou sous une autre, non seulement à l’influence soviétique, mais aussi à un degré très élevé et, dans beaucoup de cas, à un degré croissant, au contrôle de Moscou. ? (Carte d’identité : source texte, dlscours de Winston Churchill, prononcé le 5 Mars 1946 à Fulton dans le Missouri aux USA) Message : il est nécessaire de crée une alliance britannique et méricaine afin de se préparer a une guerre qu’engendrerais l’expansionnisme soviétique car il faut a tout prix éviter 13 une guerre qu’engendrerais l’expansionnisme soviétique car il faut a tout prix éviter que les pays européen tombe sous leur emprise. CYoù la métamorphose d’un rideau de fer qui les enferme et les coupe de l’Europe capitaliste.
En effet, la seconde guerre mondiale marque une rupture dans l’histoire de l’Europe. Plusieurs facteurs ont participé à cette séparation : la poussée soviétique, l’affirmation de la supériorité américaine et l’affaiblissement des puissances européennes. C’est en 1945, quelques mois après la fin de la guerre, que le sort de l’Europe va être tiré. Lors de la conférence de Yalta en Crimée, les 3 vainqueurs de la guerre, à savoir, les USA, FAngIeterre et l’union soviétique, se réunissent pour se partager l’Europe.
Notre continent sera donc séparé en deux, un coté capitaliste à l’Ouest et un coté communiste à l’Est. Le président des États-Unis de l’époque, Harry Truman, comprend que l’URSS cherche à s’élargir et à répandre le communisme en Europe, et que les pays européens, fortement affaiblis par la guerre, risquent de sombrer dans le communisme. Harry Truman veut absolument éviter cela et pour ce, il va lancer le plan Marchal qui consiste à injecter une énorme somme d’argent en Europe non remboursable.
L’Europe crée donc l’OECE, une organisation qui a pour but de répartlr équitablement l’offre des USA entre les différents pays membres. Mais, sous la pression de l’union soviétique, les pays de fest de l’Europe refusent l’argent. L’union crée pour eux, en termes de compensation, le COMECON (conseil d’assistance économique mutuelle). L’Europe est donc définitivement sépa compensation, le COM ECON (conseil d’assistance économique mutuelle). L’Europe est donc définitivement séparée en deux par un rideau de fer : l’Europe occidentale influencée par les USA et l’Europe orientale dominée par l’URSS.
Cette frontière était quasiment infranchissable, et la plupart des gens qui ont tenté de passer du bon coté en sont morts. Le Mur de Berlin : La construction d’une barrière séparatrice Le mur de Berlin fut le symbole le plus marquant et concret du rideau de fer, de la séparation est-ouest durant la guerre froide. Celui-ci fut érigé le 13 août 1961 sous la coordination du chef d’état de la RDA (Heinrich Honecker), il fut détruit le 9 novembre 989. Le motlf de sa construction était d’empêcher l’exode croissant des allemands de l’est vers l’ouest.
En effet, dû à la présence du rideau de fer dans le reste de l’Allemagne, Berlin était le dernier point de passage possible pour les immigrés. Ce « mur de la honte » (ou « mur antifasciste » selon les autorités de l’est) a enclavé les zones alliées de Berlin au sein de la RDA et n’étaient reliées à la RFA que par quelques voies de circulation. Ce mur long de 155 km en tout aura provoqué la disparation de près d’un millier de fuyards ainsi que la condamnation de près de 75 00 personnes ayant tenté de fur.
Pour comprendre la situation, il faut revenir au 8 mai 1945: la capitulation de l’Allemagne nazie- Lors de la conférence de Yalta, les vainqueurs alliés décident de séparer l’Allemagne en quatre zones administrées d’une part par la France, l’Angleterre et les USA et d’autre part par les soviétiques. Ceux-ci contrôlent 3 l’Angleterre et les USA et d’autre part par les soviétiques. Ceux-ci contrôlent également Berlin, faisant partie de leur territoire mais donnent aux Alliés la possibilité de contrôler l’ouest de Berlin le temps des réparations.
En 1948, les Soviétiques souhaitent reprendre le contrôle de Berlin-ouest et tentent donc d’empêcher les communications entre celui-ci et l’Allemagne de l’est. En effet, les soviétiques sont submergés par l’importance de l’aide apportée par le plan Marshall, Berlin-ouest jouissant d’une activité économique bien plus développée. Du 24 juin 1948 au 12 mai 1 949, Staline met en place un Blocus (Blocus de Berlin), privant les Berlinois de l’ouest de leurs ressources. Un point aérien est alors mis en place par les Alliés pour fournir nourriture, essence et charbon.
On compte en 1949 près d’un atterrissage par minute. A la levée du blocus, on dénombre près de 280 000 vols dont reviennent aux Américains pour un total de plus de 2 milliard de tonnes de marchandises. L’année 1949 voit la création de la RDA et de la RFA. Le pays se divise de plus en plus et l’URSS revendique le contrôle de Berlin, mais les allier tiennent à leur place, d’autant plus que les Allemands n’adhèrent pas facilement au régime très oppressant et restrictif des communistes. En 10 ans, on compte près de à 3,6 millions d’Allemands de l’est fuyant à l’ouest, privant les communistes de main d’œuvre.
A cause du rideau de fer, Berlin st de plus un des principaux points de passage vers l’ouest, pour les autres nationalités. De plus, le plan septennal imposé par Moscou de 1959 à 1965 s’avère être un d PAGF s 3 nationalités. De plus, le plan septennal imposé par Moscou de 1959 à 1965 s’avère être un désastre économique et un trafic se met en place entre l’ouest et l’est. Ainsi sont les principales raisons de la déclsion de fermer une fois pour toutes la frontière entre les deux systèmes socio-économiques.
La construction du mur débute dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par l’encadrement de Berlin-ouest par des barbelés. La décision fut prise le 11 août par le parlement est-allemand, avec le soutien de l’URSS. Cest Heinrich Honecker qui supervise le plan. Une interdiction de trafic est posée privant les travailleurs de leur boulot et empêchant subitement des connaissances de se voir. Près de 15 000 gardes-frontières surveillent le chantier, les troupes soviétiques surveillent les frontières Alliées.
Les routes de Berlin sont endommagées pour éviter le passage de véhicule. Cest seulement dans les semaines qui suivent qu’un véritable mur de béton est construit, se renforçant de plus en plus au fur et ? mesure des années. Le mur de béton de près de 3 mètres de haut, parsemé de miradors, est composé d’un no man’s land de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres contenant des pièges et dispositifs anti-blindés. Des systèmes d’alarmes à l’aide de fusées avertissent les gardes de la RDA immédiatement. Ceux-cl sont autorisés à tirer sur les fugitifs.
Le fameux Check point Charlie, le point de passage entre le secteur américain et soviétique, est le théâtre des confrontations. Le 27 octobre 1961 connaît une tension particulière où les chars des deux camps sont placés face ? face à moins de quelques m 6 3 une tension particuliere ou les chars des deux camps sont placés face à face à moins de quelques mètres, prêts à donner l’assaut. Le seul à réagir directement à la construction de ce mur est le maire de Berlin-ouest, Willy Brandt, entouré d’une manifestation de 300 000 personnes, mais se révèle impuissant.
L’action est condamnée pour crime contre l’humanité, mais les occidentaux n’interviennent pas militairement car le mur ne présente pas d’aspect illégal (selon Macmillan) étant donné qu’il affecte surtout l’est et ne trouble pas l’équilibre géopolitique. Le reste du monde et les Américains offrent tout de même un soutien symbolique. Ce mur subsistera jusqu’en 1 989, alors que Gorbatchev instaure des politiques d’ouvertures de l’URSS, peu avant la chute de cette dernière. Ce mur aura coupé une population en deux et cause la disparition de milliers de personnes.
Les démocraties populaires se multiplies Les pays de l’Europe de l’Est, étant séparés de l’Europe occidentale par le rideau de fer, se voient vite influencer par l’URSS et donc adopter le communisme. Ces pays sont donc appelés démocratie populaire (c’est un terme utilisé par les partis ommunistes pour qualifier les nouveaux régimes politiques apparus après la seconde guerre mondiale). Contrairement ? l’appellation, ces pays n’avaient rien à vor avec une démocratie, la population n’ayant pas le droit de vote, l’économie étant collective et les gouvernements étant les seuls à s’enrichir.
Les gouvernements possédaient, pour la plupart, une police et un service de renseignement. La population était encadrée par le parti communiste qu 7 3 police et un service de renseignement. La population était encadrée par le parti communiste qui suivait les idées de Karl Marx et de Lénine. Il s’agissait donc de dictatures pures et dures. Tout ces pays sont regroupés dans le COMECON et dans le pacte de Varsovie (c’est une alliance militaire comparable à l’OTAN). Ces deux organisations sont contrôlées par l’union soviétique qui veut protéger la zone dans laquelle elle a étendu le communisme.
L’insurrection hongroise de 1956 : une révolte contre PURSS vouée a l’échec Une révolte spontanée surgit à Budapest contre la république populaire de Hongrie. Celle-ci dura du 23 octobre 1956 au 10 novembre de la même année. Il s’agit d’une révolte contre la olltique imposée par l’URSS. Durant cette période sensible, la Hongrie à failli quitter le pacte de Varsovie mais l’oppression soviétique parvint à venir à bout des résistants. Cet événement à permis à l’URSS d’affirmer sa puissance sur l’Europe centrale mais a aussi été fortement critiqué, même par des marxistes occidentaux.
Les victimes Hongroises sont estimées à 2500 et à 700 pour les soviétiques, malgré le fait que la révolution à provoqué l’exil de près de 200 000 personnes. A la fin de l’ère communiste, le 23 novembre est devenu le jour de la fête nationale hongroise. Pour comprendre les événements, replaçons la Hongrie dans son contexte. En effet, durant la seconde guerre mondiale, le pays s’est battu aux côtés de l’axe. En 1944, alors que la Hongrie se retrouve en difficulté face aux combats contre les soviétiques, un armistice est signé.
Ceci provoqua l’envahissement du pays par les Allem 3 contre les soviétiques, un armistice est signé. Ceci provoqua l’envahissement du pays par les Allemands qui, une fois anéantis, se doivent de céder le territoire hongrois aux soviétiques. Après la guerre, le pays est encore une démocratie multipartite ais il subit l’influence des soviétiques, ceux-ci appliquent la « tactique du salami » qui consiste à éliminer tranches par tranches l’opposition aux communistes ainsi que certaines institutions telle que l’Église.
En effet, en 1945, la supervision de la police secrète hongroise est accordée au parti communiste, qui l’utilisa afin de porter de fausses accusations et des condamnations arbitraires afin d’instaurer petit à petit un système à parti unique. En 1949, le parti des travailleurs hongrois (formé par le P. C et le P. S) est le seul à se présenter aux élections. Toujours en 1949, la république populaire de Hongrie est proclamée et un pacte d’assistance mutuelle est signé entre cette dernière et l’URSS. Est alors mise en place une économie de marché planifiée ainsi qu’une nationalisation des entreprises et propriétés.
L’échec économique de cette politique installa un malaise et le système se retrouve critiqué, notamment par des étudiants rassemblés dans la MEFESZ, qui, après une manifestation le 23 octobre 1956, provoqua les révoltes de Budapest. La manifestation est d’abord pacifique, mais est vite réprimée par le premier secrétaire Erfio Gerô. La population mécontente écide alors de se révolter en détruisant la statue de Staline de 10 mètres de haut (érigée en 1951 sur le site d’une église). L’agitation augmente lorsque des manifestants se d PAGF 13 haut (érigée en 1951 sur le site d’une église).
L’agitation augmente lorsque des manifestants se dirigent vers le bâtiment de la radio nationale alors que des rumeurs font dire que des manifestants sont abattus. Budapest est le théâtre de violences envers les autorités civiles qui elles-mêmes finissent par se retourner contre l’état. Les réserves d’armes sont attaquées et les symboles communistes sont détruits. Durant la nuit du 24 octobre, des chars soviétiques arrivent sur le terrain. Le 25 octobre, des manifestants se rapprochent du parlement, provoquant un combat armé face aux troupes de l’AVH (police secrète).
Ces attaques ont mené à la chute du pouvoir en place, qui est repris par Jinos Kidir et Imre Nagy. Cest alors que le peuple s’en prend aux troupes soviétiques, le conflit est également amplifié par des grèves générales. Il faut attendre le 28 octobre pour que les combats cessent grâce ? un cessez-le-feu, alors que les unités soviétiques sortent de En réponse aux événements, la politique est adoucie : des risonniers sont libérés et le gouvernement accepte la présence d’autres partis.
L’AVH est également abolie. Imre Nagy proposa même que la Hongrie quitte le pacte de Varsovie. Cest alors qui débute une intervention soviétique pour contrer cette déclsion. Le 4 novembre, l’armée rouge entre à Budapest. L’opération « cyclone » est lancée. Cette intervention implique aussi des bombardements et des frappes d’artillerie. L’armée alors violente écrase la révolution et Imre Nagy est exécuté. Jénos Kédér reprend alors le pouvoir, qu’il tiendra jusqu’en 1988. On peut s’interroger