disserte

Des causes de l’échec de la monarchie constitutionnelle en France Essai or 8 Sni* to View Plan : I-lnstabilité politique, économique et sociale Il-Abus de pouvoir du régime en place 1-Volonté de retour à la monarchie absolue de Louis 16 2-Abus de pouvoir des ultras et sociale qui régnait durant des périodes tourmentées a été un catalyseur pour la volonté de changement. Puis, en second lieu, nous verrons que les abus de pouvoir des gouvernements en place sur une population assoiffée de liberté fut l’élément clé qui fit tout basculer.

Les quelques années qui suivirent l’enclenchement définitif de a révolution française, qui d’après certains durera au moins un siècle avant d’aboutir à son dessein final, furent particulièrement tourmentées. La principale volonté du peuple était de rompre avec l’ancien régime, celui de la monarchie absolue, fondée sur le principe du droit divin, qui bafouait les libertés d’une grande majorité des français au profit d’une petit groupe de nobles et d’hommes de l’Église.

Mais si le peuple sort exprimer sa colère contre le régime en place, il n’est pas très stur de ce qu’il veut en remplacement. Mais il ressort nettement des documents de ‘époque que l’idée d’une monarchie constitutionnelle à l’Anglaise, qui avant fait beaucoup de progrès en matière de libéralisme depuis la « Glorious revolutian » de 1688-1689, était la meilleure alternative envisageable pour la France. On va donc œuvrer pour écrire un ensemble de règles qui devront définir les limites du pouvoir du monarque et protéger les droit du citoyen.

Ainsi naissent La Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen en 1789, puis la première constitution deux ans plus tard, en 1791 première expérience d’un régime libéral en France, sur laquelle Louis XVI va prêter serment, faisant passer la France d’une monarchie absolue à une monarchie constitut monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle. L’idée de la révolution est donc de mettre en place une monarchie constltutionnelle.

Mais on s’y était très mal pris : dès le début, les États Généraux se proclament « Assemblée Nationale Y, puis « Assemblée Nationale Constituante », et accaparent la totalité de la souveraineté, et le roi était, pour ainsi dire, « en suspens en attendant que la constitution ne définisse son rôle. De plus, Louis XVI n’était pas prêt d’abandonner son pouvoir : il oulait un exécutif fort face à une assemblée qui aurait voté le budget.

Dès son entrée en vigueur, la monarchie constitutionnelle française se heurte à des conflits entre l’Assemblée et le roi, qu’on accuse d’abuser de son droit de veto, qui rendait un certain nombre de réformes impossibles. D’un autre côté, le peuple avait aussi cette volonté d’ « humilier le roi en limitant son pouvoir au maximum, chose qu’il n’était pas prêt d’accepter. Car, il faut le rappeler, Louis XVI adhère à beaucoup de principes de la révolution : représentation de la nation, droits de l’Homme, abolition de la torture etc.

Mais la révolution ne veut pas de lui en quelque sorte : la constitution de 1791 lui donne trop peu de pouvoir pour pouvoir agir, mettre en marche ses réformes. Il va donc demander de l’aide aux puissances étrangères, mais ce fut l’erreur fatale, car c’est cette première guerre menée par les armées révolutionnaires , qui voit leur victoire lors de la bataille de Valmy le 20 septembre 1792, ainsi que la capture du leur victoire lors de la bataille de Valmy le 20 septembre 1792, ainsi que la capture du roi en fuite à Varennes qui va mener à la chute de la monarchie et à l’avènement de la première République.

Va donc suivre la période riche en rebondissement qui comprend la première république ainsi que le premier Empire, période qui aboutit enfin à la Restauration, qui voit le rétablissement d’une monarchie constitutionnelle ; mais cette dernière, comme la première, finira pas s’essouffler. Cest en 1814. Le peuple français est fatigué de la guerre. C’est la fin de l’Empire, et le début de la nouvelle monarchie. Mais dès le départ, les choses s’avèrent difficiles.

Le pays est en crise économique et sociale. D’ailleurs, Napoléon profitera de l’instabilité pour tenter de reprendre le pouvoir, et il marche ers paris. Cet épisode durera 3 mois, avant que l’Empereur ne soit vaincu à Waterloo, mais ces épisode, communément appelé « Les Cent-Jours va aggraver la crise politique. Louis XVIII, alors roi des Français, s’était vu obligé d’abandonner le royaume pour s’installer à Gand, avec son gouvernement provisoire.

Il perd donc de sa crédibilité, et sa capacité à gouverner est remise en cause par bon nombre de français. Les années 1816 et 1817 sont particulierement troublées par une crlse frumentaire, et la disette entraîne quelques révoltes nécessitant l’intervention de l’armée. La liberté de la presse permet aussi la circulation de beaucoup d’informations, les critiques s’élèvent contre le régime en place. D’un côté, les républicains, qui pouvaient propager leurs idéologies beauc PAGF contre le régime en place.

D’un côté, les républicains, qui pouvaient propager leurs idéologies beaucoup plus facilement que sous la monarchie absolue, et d’un autre côté les ultras, cette fraction de royalistes qui veut revenir à une monarchie pré- révolutionnaire, et les ecclésiastiques. Louis XVIII va toujours tenter d’être le modérateur de ces camps en constante bataille ur l’échiquier politique, mais vers la fin de son règne, alors qu’il faiblit physiquement à cause de sa maladie, les ultras reprennent le pouvoir, et avec leur politique stricte, réussissent à s’aliéner la majeure partie des Français.

Après la révolution de Juillet, les « Trois Glorieuses c’est l’avènement de la monarchie de Juillet, monarchie d’un seul homme, Louis-philippe Ier, de la branche cadette des Bourbons, les d’Orléans. Il s’attire les foudres des légitimistes, mais aussi celles des républicains. Durant cette période, plus libérale, il faut le noter, la liberté de la presse joue un grand rôle dans la ociété urbaine. Et c’est toujours cette incessante guerre politique qui va contribuer à déstabiliser le pouvoir.

Mais cela ne devrait pas, en principe, pousser le peuple à vouloir se tourner vers le républicanisme. Quelles sont donc les raisons fondamentales de l’échec de ce système qu’est la monarchie constitutionnelle ? Ces trois périodes, la brève monarchie constitutionnelle sous Louis XVI, la Restauration et la monarchie de Juillet, connaîtront cependant, à un moment ou à un autre, des abus de pouvoir, qui rappelleront fort les année pré-révolutionnaires. Déjà Louis XVI, mal cons