Dissertation Sur La Relation Entre D Sir Et Souffrance
Dissertation sur la relation entre désir et souffrance Dans la passion amoureuse, Sentremëlent des désirs et des souffrances. L’attente de l’aimé, la peur de perdre l’autre, mettent l’être désirant dans un état d’angoisse. Mais peut-on désirer sans souffrir ? ou alors faire une sélection des désirs ? Et dans ce cas, en renonçant à certains désirs pour éviter ainsi quelques souffrances, ne risque-t-on pas de passer à côté du bonheur ? D’autre part, le désir n’est-il pas aussi ce qui permet à l’homme e trouver de l’énergie ?
Connaitre ce qui constitue son propre moteur ne permettrait pas alors de se réaliser ? to page Discernons d’abo privation liée au bon son assouvissement Le désir en revanche anticipe un plaisir, m ors cti ns un lui-ci est une anisme, et trouve qui lui préexiste. ar avance. Il st souvent le fruit de son imagination, il est lié au fantasme. Cependant le besoin, lié à une nécessité vitale, se trouve parfois entremêlé avec le désir de manière confuse, par exemple lorsqu’on mange.
Cette anticipation du plaisir est à la fois réjouissance, satisfaction donc source de joie, mais aussi attente, manque, et donc source d’inquiétude, de souf souffrance. Le rapport du désir à son objet est paradoxal, car le désir vise la possession de l’objet désiré, donc la fin du désir. Le désir vise, en ce sens, à s’autodétruire. Dans le Gorgias, Platon met en scene un dialogue entre Socrate et Calliclès. La question est de savoir s’il est possible de satisfaire tous ses désirs sans limite pour être heureux. Selon
Socrate, chercher toujours un objet de satisfaction à son désir, c’est se préparer aux pires souffrances. En effet, une fois un désir satisfait, l’homme cherche immédiatement à en satisfaire un autre, comme s’il voulait remplir perpétuellement un tonneau percé. Mais Calliclès répond que le bonheur réside dans la satisfaction de tous les désirs. Selon lui, ne plus chercher le plaisir et adopter une vie atténuer, c’est ne plus souffrir certes, mais c’est ne plus vivre non plus, ou alors comme une pierre, c’est à-dire comme n mort.
Or il faut distinguer le plaisir, simple satisfaction d’un désir qui reste éphémère, et donc appelle toujours un autre désir, du bonheur, état durable de plénitude. La vie que propose Calliclès est une vie de plaisirs, mais qui n’atteint jamais de satisfaction absolue, de bonheur. On peut penser ici à la figure de Don Juan, qui cumule les conquêtes amoureuses sans jamais être heureux, car à ses plaislrs se mêlent étroitement de nombreuses souffrances. pour l’épicurisme,