dissertation coeur simple
Hugo Lefebvre C’est au début du 1 9ième siècle que le réalisme apparut en réaction en réaction à la surabondance de sentiment qu’on retrouve dans le romantisme. Ce mouvement est caractérisé par sa tentative de reproductlon de la vie de tout le jour. Une œuvre importante s’inscrivant dans ce mouvement est Un cœUr simple de Gustave Flaubert, une œuvre dans laquelle le protagoniste, Félicité, est utilisé par illustrer les Béatitudes bibliques, le tout en gardant un caractère réaliste. Or, comment Flaubert illustre- t-il ces Béatitudes dans son personnage? Par le fil de l’histoire,
Flaubert fait s’enchâsser les démonstrations de ces Béatitudes Swipe to nex: page chez Félicité, l’amena personnes qui respe cieux, la vue de dieux C’est au tout début d biblique qui sera la pl or 4 to nextÇEge Bible réserve aux le royaume des éricorde. illustre la Béatitude Ire, pouvant même être définie comme étant le til conducteur du récit, l’affliction de Félicité. Celle-ci, dès le début de sa vie, perd ses parents et ses sœurs. Elle perd ensuite, Théodore, son amant, puis Paul, Virginie, qui finit par mourir après que Félicité ait perdu Victor,
Victor,le père Colmiche, Loulou puis Mme Aubain. Durant le cour de Ihistoire, Félicité concentre toujours son affection sur ces personnages, ce qui entraine la concentration de l’illustration des Béatitudes à travers la relation entre Félicité et ces personnage. Cest ainsi sur ces personnages que la démonstration de sa douceur est faite. Lorsque Virginie succombe, on dit qu’elle reste à son chevet deux jours et deux nuits et lorsque Victor s’apprête à la quitter, elle court seule jusqu’au Havre pour aller lui faire ses adieux.
Elle prend aussi soin du père Colmiche jusqu’à sa mort. Quand Félicité commence à servir Mme Aubain, cette dernière doit même lui dire de ne pas baiser ses enfants. Cette indomptable manie d’agir en fonction des autres relève aussi de sa pauvreté d’esprit. Félicité n’est pas maitre de son existence et Flaubert l’illustre clairement par sa vie de servitude et l’attention qu’elle accorde aux autres. Le titre de la nouvelle, Un cœur simple, rend cette pauvreté encore plus ostentatoire.
Cette pauvreté d’esprit est une fatalité dû à son manque d’éducation durant sa jeunesse. Vers la fin de sa vie, avec la maladie de Félicité, sa implicité s’accentue davantage, quand elle perd l’ouï , Flaubert écrit même: «Le petit cercle de ses idées se rétrécit encore, et le carillon des cloches, le mugissement des bœufs, n’existaient plus » . Ceci prouve la petitesse d’esprit dont Félicité « bénéficia’ durant sa vie et l’accentuation de cette petitesse qu’amena son assourdissement.
Cette pauvreté d’esprit, mélangée à sa douceur, lui donne un cœur pur. Durant tout le récit, Félicité n’exprime jamais aucune mauvais intention et n’agit jamais contre la volonté de personne. En fait, la pureté de son cœur est accentué par le ontraste entre sa personne et les gens dans son entourage, ceux-ci étant surtout des gens vicieux. On dit de Victor qu’il était ingrats, PAG » OF d dans son entourage, ceux-ci étant surtout des gens vicieux.
On dit de Victor qu’il était ingrats, de ses parents qu’ils profitaient de Félicité, de Mme Aubain qu’elle était une femme froide et hautaine et de M. Bourais que, même si il était intelligent, il était tout sauf admirable, ayant détourné de l’argent et eu une maîtresse avant de se suicider. Devant ces personnages, Félicité ne peut qu’être vu comme une personne au cœur exemplaire. Outre faire ressortir son cœur pure, les personnages vicieux autour de Félicité illustrent aussi que, malgré elle, elle est persécutée.
Par Ihypocrisie des parents de Victor, les moqueries de M. Bourais, sa vie de servitude et les pertes continuelles de ceux qu’elle aime, Flaubert montre la persécution que subit Félicité, ce qui est en accord avec les Béatitudes blbliques Évidemment, les Béatitudes bibliques illustrées chez Félicité ne sont pas sans conséquences. La cumulation des Béatitudes chez Félicité l’amène à sa béatitude finale. La mort de ceux pour ui elle s’éprend, soit son affliction, l’amène à concentrer son désir d’épanchement sur Loulou.
Le perroquet, par sa parole, Dieu étant la parole, sa résurrection par son empaillement et sa ressemblance avec le saint esprit, représente une figure divine. Celui-ci la rapproche donc de Dleu. Ansl, concentrant sa douceur sur l’animal, elle concentre sa douceur sur Dieu. La pureté de son cœur la fait aussi tenter tout pour ne pas perdre Loulou, ce qui l’amène donc à le faire empailler, amenant ainsi la résurrection de la figure divine. Un autre facteur de son rapprochement vers Dieu est sa simplicit