Dissertation : ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?
Ainsi, il existe nécessairement une part de vrai dans la subjectivité de chacun. Néanmolns, celle-ci variant d’un indlvidu à un autre, il semble difficile d’en tirer une vérité commune. Pour autant, ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? Après avoir étudié la subjectivité en tant qu’interprétation propre au sujet, nous verrons en quoi celle-ci peut prétendre au vrai et Dissertation : ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? Premium By lucaaas59 1 Man 17, 2011 I pages De prime abord, subjectif et objectif s’opposent indiscutablement.
Subjectif fait écho au sujet tandis qu’objectif revendique ‘impartialité. Par conséquent, la subjectivité est soumise aux intérêts propres et pensées du sujet auquel elle se rapporte et ne peut prétendre à la vérité. Elle ne dispose d’aucune hauteur critique et se trouve influencée par tout ce qui est extérieur au sujet. Inversement, on entend par objectif ce qui existe indépendamment du sujet pensant. De ce fait, l’objectivité apparait comme le prlncipe même de la vérité puisqu’invariant et a priori fiable.
Cette notion implique que la subjectivité serait quand à elle pure interprétation, ne pouvant prétendre au vrai. Swipe to page L’influence de nos se ous possède sa pro s font que chacun de om que notre subjectivit ondui du mande, et donc s concrète et vraie. Ch p ant, peut-on affirmer faux ? Notre vision ité, nous apparaît terprétation du réel. et enfin s’il est possible d’établir une subjectivité universelle. Tout d’abord, le subjectif se rapporte par définition au sujet. Le subjectif ne semble être que ravis d’un seul sujet, qui se base sur sa perspective du monde.
Etymologiquement, « subjectif » vient de « subjectivus » en latin et désigne « ce qui se rapporte au sujet b. ‘étymologie du mot « sujet » vient également du atin : « subjectum » qui signifie « ce qui est soumis, subordonné à, assujetti Paradoxalement, le sujet se revendique comme libre, autonome. L’homme est responsable de ses actions, de ses représentations. Il a sa propre vision, et qui lui appartient, de son passé, de son avenir, de ses droits et devoirs, et même de lui-même. Ainsi, la notlon de sujet comprend responsabilité, identité et réflexibilité.
Le subjectif dépend, d’après Kant, de l’entendement humain, et démontre la sensibilité du sujet, s’opposant aux exigences de la raison. Dans le domaine psychologique, le subjectif s’oppose à l’objectif par le fait qu’il se apporte à un état de conscience de soi, qui n’est pas présent chez l’objet ou chez l’animal. Le subjectif se rapporte inéluctablement à un sujet, à ce qu’il ressent, pense… etc. Ainsi, le subjectif est arbitraire, propre à un sujet. La Vérité ne peut être issue de la subjectivité puisqu’elle serait modifiée en fonction du sujet.
Mais la Vérité est par définition ce qui est incontestablement vrai. La Vérité se doit d’être vraie pour tous les hommes. Cest la conformité de PAG » rif 7 incontestablement vrai. La Vérité se doit d’être vraie pour tous les hommes. C’est la conformité de l’idée avec l’objet auquel elle e rapporte, la conformité de nos pensées et actions avec ce qui est réel. par conséquent, on peut se demander si la vérité et la subjectivité peuvent cohabiter vu que la subjectivité varie selon chaque sujet considéré. N’y a-t-il pas dans la subjectivité une esquisse de vérité ?
En effet, la subjectivité est propre à son sujet. Elle lui transmet une interprétation du monde et est influencée par ses intérêts, opinions, pensées et passions. Ainsi, cette interprétation est vraie pour lui-même. Donc, il est maintenant logique d’avancer qu’il ya une part de vrai dans la subjectivité. De plus, le subjectif révèle otre nature et plus encore, notre essence. En outre, chaque sujet est pourvu d’une conscience. Cette conscience comprend réflexion et perception. La conscience perceptible est instantanée puisqu’elle dérive de nos émotions immédiates transmises par nos sens.
Par conséquent, elle se rattache à la subjectivité mais nous semble néanmoins vraie. Pour pouvoir se baser sur la subjectivité, il est indispensable qu’elle soit commune à tous les hommes. Pour cela, elle doit faire appel à des références universelles. Ainsi, peut-on dire qu’il existe une subjectivité rassemblant des valeurs propres à tous les sujets ? La subjectivité, en se basant sur des valeurs propres au sujet auquel elle se rapporte, lui transmet une interprétation du monde PAGF3C,F7 propres au sujet auquel elle se rapporte, lui transmet une interprétation du monde qui lui semble vraie.
En plus de cela, puisque le sujet est muni d’une conscience, il est amené à se forger une reflexion concernant ce que ses sens lui transmettent. Cette réflexion permet le jugement. Ceci s’inscrit dans la conscience réflexible. La conscience réflexible est définie par Descartes dans son Discours de la Méthode. Il fait appel ? quatre préceptes pour pouvoir énoncer des vérités. Le premier précepte consiste à ne recevoir aucune chose pour vraie tant que son esprit ne l’aura clairement et distinctement assimilé au préalable.
II s’agit ensuite de diviser chacune des difficultés afin de mieux les examiner et les résoudre. Le troisième précepte nous apprend qu’il est nécessaire d’établlr un ordre de pensées, en commençant par les objets les plus simples jusqu’aux plus complexes et diverses, et ainsi de les retenir toutes et en ordre. Enfin, Descartes écrit qu’il faut passer toutes les choses en revue afin de ne rien laisser de côté. C’est une étape à portée vérificative. Ainsi, le sujet peut prétendre à un jugement qu’il pourra avancer comme s’inscrivant dans la vérité.
Cependant, ce jugement n’est pas objectif. Par objectif, on entend ce qui existe en soi, indépendamment du sujet pensant. Si l’on définit l’objectivité comme ce qui renvoie à une réalité insubordonnée, c’est-à-dire une réalité ne dépendant d’aucune connaissance, alors la subjectivité désignera au contraire tout ce qui e réalité ne dépendant d’aucune connaissance, alors la subjectivité désignera au contraire tout ce qui est de l’ordre de l’idée, de la perception, etc, comme vu auparavant.
Si, à l’inverse, on prend pour définition de la subjectivité ce qui ne vaut que pour un individu, alors l’objectivité désignera ce sur quoi tous les individus s’accordent. Cependant, le jugement est propre à chacun de nous et s’oppose purement à Pobjectivité. Le jugement étant subjectif, c’est donc toute la part de vérité de la subjectivité qui est remise en cause. Il est maintenant nécessaire de rechercher une verité commune à tous indépendante de toute subjectivité. En ce sens, la vérité scientifique apparait comme la vérité de référence.
Une vérité peut se revendiquer comme scientifique lorsqu’elle a ?té prouvée par un procédé démonstratif rigoureux et vérifiée par l’expérience. Le scientifique commence par émettre une hypothèse qu’il tente de démontrer. Vient alors la vérification expérimentale qui confirme ou non l’hypothèse et la démonstration. Ainsi, grâce à cette rigueur, le scientifique arrive ? l’objectivité. Néanmoins, la science repose parfois sur des conjectures, qui par conséquent n’ont pas été prouvées en totalité.
De plus, il existe toujours une part d’erreur possible lors d’une démonstration, qul fait que la venté scientifique contient une part de subjectivité. Elle n’est donc pas totalement objective. Ensuite, la vérité scientifique n’apparait pas comme le seul concept pouvant prétendre objective. Ensuite, la vérité scientifique n’apparait pas comme le seul concept pouvant prétendre au vrai. En effet, d’autres vérités peuvent tendre vers la vérité absolue, et ainsi rassembler tous les hommes. Le sujet, en faisant appel à sa raison, peut énoncer des vérités.
Par raison, on entend la faculté de mettre en ordre ses connaissances et de combiner des jugements. Kant analyse le jugement esthétique en se basant sur l’entendement et en faisant appel à quatre criteres. Ainsi, il pense pouvoir revendiquer l’objectivité. Premièrement, le jugement esthétique est désintéressé. L’homme doit être désincarcéré de ses pulsions premières pour pouvolr s’analyser l’œuvre dans son ensemble sans se laisser influencer par ses sentiments, pensées ou intérêts.
De plus, le jugement esthétique se dit universel, c’est-à-dire commun à tous les hommes. Chacun doit être capable de sy reconnaître et de tirer de l’œuvre une satisfaction nécessaire. Enfin, le jugement esthétique considère l’objet dans sa totalité et dans sa finalité. Cependant, un jugement apparaît moins assuré u’une vérité et sa crédibilité peut s’en trouver contestée. De plus, le jugement fait appel à la subjectivité. Etant donné qu’il se prétend commun à tous, peut-on donc dire qu’il existe une subjectivité universelle de laquelle il découlerait ?
Kant, pour répondre à cela, instaure le principe de l’intersubjectivité. Intersubjectivité dérive du latin « inter » qui signifie entre » et de « subjectus » voulant di Intersubjectivité dérive du latin « inter » qui signifie entre et de « subjectus » voulant dire « sujet ». Ce terme désigne la relation réciproque des consciences les unes avec les autres comme étant e la constitution d’un monde commun. Ainsi, en confrontant les avis de différents sujets, Kant lance le débat d’idées pour pouvoir en tirer une subjectivité globale.
Il fonde par ailleurs une théorie de la communication dans son ouvrage Critique de la faculté de Juger. Pour conclure, la subjectivité comprend en elle-même une partie de vrai, qui fait qu’on ne peut pas dire que la subjectivité est nécessairement fausse. Elle consiste en une interprétation particulière du sujet du réel et transmet au sujet auquel elle se rattache une vérité propre. Cependant, celle-ci change d’un ndividu à un autre et il est parfois nécessaire de s’appuyer sur des vérités fiables telles que celles scientifiques, reconnues aux yeux de tous.
Néanmoins on peut se baser sur différents avis, donc différentes subjectivités, que l’ont confronte de manière à ce que ron en tire de l’objectivité. C’est le principe de l’intersubjectivité. Le principe de l’intersubjectivité implique une communication, qui permet de confronter les différentes subjectivités propres aux différents sujets. Ainsi on peut se demander si le langage parlé, utilisé lors des débats, est le meilleur moyen d’extérioriser la subjectivité du sujet.