Dissertation
Volkswagen Blues : Une contre-attaque aux stéréotypes Sujet amené : Stéréotypes : Éléments récurrents utilisé dans la littérature (souvent de manière excessive) Sujet posé (thèse) : Volkswagen Blues de Jacques Poulin s’attaque à ces stéréotypes afin de permettre à la littérature d’aller plus loin. Sujet divisé : Utilise les 2 personnages principaux : La Grande Sauterelle et Jack Waterman 1. Choix d’une métisse comme personnage secondaire p g (important) 1. 1 Peuple marginal c 1. 1. 1 « Vous êtes me » (Poulin, p. 9) 1. 1 . 2 * comme les di ‘appuient sur une id ulation uvent par ici. tion e française dans la construction du Canadien/Québécois, en opposition à un Autre (l’Anglais) envahisseur/usurpateur du territoire, les Amérindiens et les Métis apparaissent comme des êtres marginaux, rejetés par la société. + (Figueiredo, vrm. ca) 1. 2 Relecture de l’histoire du Canada et des É-IJ par le peuple vaincu 1. 2. 1 « Parlez-moi d’Étienne Brûlé. On lui reproche sa conduite avec les Indiens. Ou plutôt avec les Indiennes. » He changed Indian wives as rapidly and as frequently as he changed his orizons in his restless roaming across the land » » (Poulin, p. 82) 1. . 2 « Autrefois, commença- Sv. ‘ipe to commença-t-elle les Illinois vivaient autour du rocher. Lorsqu’ils virent arriver les explorateurs, les missionnaires et les colons de race blanche, les Illinois leur offrirent Phospitalité et vécurent en harmonie avec eux. Cependant le chef des Outaouais avait résolu d’unir toutes les tribus du Midwest afin de chasser les blancs hors du pays. [… l Au cours des combats qui suivirent, la plupart des Illinois furent tués (par les Outaouais). » (Poulin, pp. 125-126) 1. La Grande Sauterelle ne correspond pas à l’image typique de l’assistante 1. . 2 « (Je suis) Mécanicienne, dit-elle. J’ai étudié la mécanique automobile. » (Poulin, p. 31) 2. Jack Waterman n’est pas le héros typique 2. 1. N’a pas confiance en lui-même 2. 1 . 1. « [Jack] vivait des moments d’angoisse qui attendent les écrivains quand ils ont terminé un livre et que, déjà conscient des faiblesses de cet ouvrage et encore incapables d’imaginer l’œuvre suivante, ils se mettent à douter de leur talent. » (Poulin, p. 43) 2. 1 . 2. : « Elle l’entraina, encore une fois, malgré son gré. ? (Poulin, p. 116) 2. 2. Ne correspond pas à l’image d’écrivain 2. . 1. « Je n’ai jamais vraiment réussi à me démarquer. » (Poulin, p. 46) 2. 2. 2. Il s’était fait depuis toujours une image de l’écrivain idéal et il était loin de ressembler à ce modèle. Il se rangeait parmi ceux qu=il appelait * l’espèce laborieuse +: patient et obstiné mai 2 rangeait parmi ceux qu=il appelait * respèce laborieuse +: patient et obstiné mais dépourvu d’inspiration ou même d’impulsions, il se mettait à l’œuvre tous les jours à la même heure et, grâce ? n travail méthodique et opiniâtre, il arrivait à écrire * sa 4 page quotidienne. Poulin, p. 48) 2,3. Référence à d’autres auteurs marginaux Il avait ses auteurs favoris, sont il avait lu tous les livres, 2. 3. 1. « mais ces auteurs n’étaient pas nombreux : Hemingway, Gabrielle Roy, Salinger, Borris Vian, Brautigan et quelques autres. » (Poulin, p. 42) 2. 3. 2. il n’est pas étonnant dès lors qu’apparaissent, parmi les références littéraires les plus importantes, trois auteurs de la marge québécoise: la Québécoise d’origine manitobaine Gabrielle
Roy, le Franco-Américain Jack Kerouac et le Judéo-Canadien- américain- d’origine-québécoise Saul Bellow. (L’Hérault) Conclusion . Coup d’œil réaliste sur les stéréotypes qui persistent dans la société québécoise et dans le canon littéraire. Poulin tente de déstabiliser le lecteur afin de pousser chez lui une réflexion profonde sur la société québécoise. Il est peu probable qu’un jour nous soyons délivrés de ces idées préconçues, mais il est essentiel que des auteurs comme Poulin continuent à bouleverser leurs lecteurs afin de faire évoluer ces concepts. 3