dissertation
Le terme « littérature » invite à considérer les œuvres écrites ou orales tant du point de vue de leur forme esthétique que du point de vue de leur fond idéologique et culturel. Allier plaisir de la lecture et information : voilà qui devrait permettre de considérer sa lecture comme fondamentale.
Pourtant, la littérature n’a pas que des défenseurs : Rousseau lui reprochait d’apprendre ? parler de ce qu’on ne connaît pas, et il n’y a qu’à considérer les déboires des écrivains d’hier et d’aujourd’hui avec la censure pour s’en convaincre. Dès lors, faut-il la considérer essentiellement omme un moyen de distraire ou d’éduquer ? Pour le déterminer, il faudra définir tout d’abord les plaisirs qu’elle offre, avant de considérer quels peuvent être ses moyens d’action.
En premier lieu, si l’O distraction, une sour comme une Swap ta next page plaisir pour le lecteur, il convient de s’intéresser à son pouvoir d’évasion. Le monde de l’écrit permet en effet de quitter un monde réel souvent décevant, au profit du monde de l’illusion. Tout en reconnaissant qu’il s’agit là d’une démission, d’une possibilité de fuir ses responsabilités quotidiennes, il faut bien dmettre que ce besoin de rêver constitue une aspiration fondamentale de l’homme.
Certaines oeuvres ont ainsi le pouvoir de nous transporter vers d’autres époques (ce qui fait, notamment, le succès persistant des romans de Christian Jacq, qui ont pour cadre l’Egypte antique, ou encore des tragédies de Racine, qui prennent leurs sources dans la mythologie grecque et romaine), voire celui de nous projeter vers un avenir que nous envisageons avec plus ou moins d’optimisme (c’est le cas des romans de science-fiction ou d’anticipation, qui touchent 2