Dissert Bonheur
Leszczyszyn Carole Dissertation de Philosophie Note : Commentaire . or 8 Sni* to View Sujet Cl Faut-il s’abstenir de penser pour être heureux ? Nous sommes en présence d’un paradoxe : l’activité de penser, (qui inclut toute activité intellectuelle) propre à l’homme car celle ci nous différencie de ranimal qui lui vit uniquement par instinct, serait opposé au concept de bonheur c’est-à-dire de plaisir penser sans cesse peut empêcher d’atteindre le bonheur, car la pensée inclut la concentration et la réflexion, et empêche ainsi la distraction et peut compromettre à plus long terme le onheur.
Ainsi comment parvenir à être heureux après la mort d’un proche si en pensant sans arrêt à ce décès nous ne pouvons divertir la pensée et avons toujours ce drame en tête. Mais se distraire l’esprit pour espérer atteindre le bonheur est-ce la bonne solution ? Ne serait-ce pas se mentir soi-même, ce qui au final aura un effet néfaste sur la personne ?
Si nous prenons le même exemple du décès, une personne préférant ne pas penser et se distraire l’esprit pour ne pas souffrir de la mort du proche ne fera pas son deuil et au final sera vraisemblablement très alheureuse à cause de ce refus d’accepter la réalité, il existe en effet de nombreux cas d’individus ayant refusé d’accepter la mort préférant penser à autre chose et qui des années après n’ont toujours pas admis la mort de la personne.
Ensuite il m’apparait un autre aspect qui est que penser mène ? la connaissance de la vérité, ce qui peut en effet nuire à la quête du bonheur. Ne dit-on pas que toute vérité n’est pas bonne ? entendre ? Ainsi la connaissance de la vérité ne gâcherait elle pas le bonheur ? En effet il parait difficile de jouir de plaisi s matériels u immatériels en pensant, ce qui au final à de forte chance d’empêcher le bonheur par la connaissance de la vérité qui entoure ce plaisir. Prenons Vexemple d’une personne visitant un zoo, pourra t-elle accéder qui entoure ce plaisir.
Prenons l’exemple d’une personne visitant un zoo, pourra t-elle accéder au bonheur en pensant aux mauvais traitements que les animaux, extraits de leur milieu naturel, peuvent subir et, en ne cessant de peser le pour et le contre durant toute la durée de la visite. Le bonheur semble en effet difficile à atteindre dans de telles circonstances, mais est-ce une olution de faire abstraction de la vérité dans notre volonté de jouir de nos plaisirs pour atteindre coûte que coûte le bonheur ?
En réutilisant à nouveau l’exemple du zoo peut-on se voiler la face en se cachant la vérité pour espérer pouvoir parvenir au bonheur et ignorer tout ce qui entoure le système du zoo. Il me semble qu’il serait stupide de visiter ce zoo en s’abstenant de penser, ce qui nous permet de nous situer dans la réalité et non pas dans une illusion qui nous procurerait qu’un « faux bonheur b.
Le dernier élément qui me semble montrer que l’activité de enser peut s’opposer au concept du bonheur est que, comme le met en avant Epicure dans la conception du bonheur, le fait de penser au passé ou au futur a pour conséquences de fortes chances de conduire au malheur. pour ce qui est de penser au passé, si nous prenons l’exemple d’une personne pensant à une occasion manquée, comme ne pas avoir choisis de faire telle ou telle étude par exemple, cela ne peut entraîner que des regrets. Dans d’autres circonstances cela peut provoquer des remords pour une mauvaise action effectuée par exemple.
Ou encore cela peut donner naissance ? es remords pour une mauvaise action effectuée par exemple. Ou encore cela peut donner naissance à de la nostalgie en pensant à une époque révolue ce qui finalement se caractérisera par de l’amertume. Quand à penser au futur, cela a de forte chance de nuire au bonheur par l’angoisse que cela représenterait, comme la perspective d’un entretien d’embauche qui serait source de peur, d’angoisse, et entraînerait le malheur à cause de l’anticipation qui avait été faite.
Penser au futur gâcherait ainsi le présent et le rendrait malheureux. Mais cela me pousse à m’interroger : après tout ne peut-on pas atteindre le onheur en pensant à un fait particulièrement heureux du passé ou en pensant à un avenir plus heureux comme par exemple avec l’arrivee prochaine d’un « heureux événement » ? Une projection en avant ou en arrière permettrait ainsi de s’évader dun présent monotone ou malheureux.
Ne prenons-nous pas des photographies lors des événements dis heureux de notre passé, comme un mariage, pour pouvoir mieux se le remémorer et atteindre un certain bonheur. S’empêcher de penser dans l’espoir d’atteindre le bonheur peut inclure la création de certaines contraintes et ainsi de certains risques. En effet s’interdire de penser serait contraire à la maxime de Descartes « Cogito, ergo sum » (je pense donc je suis) soulignant la spécificité des êtres pensant.
Renoncer à penser équivaudrait donc à renoncer d’exister et à accepter de n’être « rien » même si cela conduit au bonheur. Ainsi s’il faut s’arrêter de penser pour PAGF accepter de n’être « rien » même si cela conduit au bonheur. Ainsi s’il faut s’arrêter de penser pour être heureux cela ne veut-il pas dire que le bonheur réside dans l’ignorance, et qu’il faut renoncer à notre humanité pour être heureux ? S’il faut s’abstenir de penser pour être heureux cela a pour conséquence directe de vivre dans l’ignorance en renonçant à prendre en compte la réalité.
En effet nous ne pouvons être conscients sans penser et aller au-delà des apparences. En s’abstenant de penser nous refusons donc de comprendre et d’interpréter le monde qui nous entoure. Un individu se refusant à penser lors d’un évènement quelconque n’aura aucune chance d’en saisir la réalité, d’interpréter cet événement et d’anticiper ses conséquences. Ainsi une personne s’interdisant de penser qui tombera malade ne pourra pas prendre conscience de sa aladie et penser à aller se faire soigner.
Peut-on vraiment parler de bonheur dans un tel cas d’inconscience? Je suis alors tentée d’explorer une autre question qui est simplement : peut- on vivre sans penser ? Il s’agit déjà d’analyser quel sens donner au mot vivre, après tout quelqu’un dont la vie est maintenue artificiellement vit ou plutôt subsiste, mais je doute qu’il pense. Mals quelqu’un en état normal peut-il mener une vie normale sans penser ? La question serait en réalité : comment vivrait l’homme sans penser ? Cesser de penser réduirait finalement l’ho