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A l’ époque du XVII siècle, la liberté de penser représentait sur un plan politique un grave danger, raison par laquelle la plupart des états européens ont mis en place des systèmes de censure afin de contrôler de futures publications ou de retirer des œuvres déj? éditées, « ce contrôle apparaît comme nécessaire pour la sécurité de l’ état Cependant Spinoza, auteur de ce même siècle s’ oppose diamétralement a cette idée, et il se propose de démontrer dans son œuvre « traité des autorités théologique et politique ubliée en 1 670, que la liberté d expression ou de penser ne représente pas le moindre danger politique, et que la censure n est pas nécessaire afin de maintenir la sécurité de I • état. Swipe to nex: page On pourrait alors se représente t-il un da est proposé nous ess comment Spinoza fo dans un deuxième te PACE 1 ors Sni* to expression xtrait qui nous premier temps ose a cette idée, et que les limites de notre liberté de penser ne nous rendent pas des esclaves. Le texte qui nous est présenté est divisé en deux parties, dans a première partie qui va de ligne 1-5, I • auteur nous expose sa thèse et puis la deuxième partie qui va de la ligne 5 jusqWa la fin, Spinoza nous exemplifie sa thèse.

Intéressons nous tout d’ abord a I • énonciation de la thèse de I ‘ auteur, Spinoza dit que « les exigences de la vie en une société organisée n interdisent personne de penser, de juger et, par suite, de s exprimer spontanément, a condltion que chacun se contente d’ exprimer ou d’ enseigner sa pensée en ne faisant appel qu ‘ aux ressources du raisonnement et s abstienne de hercher appui sur la ruse, la colère, la haine :enfin, a condition qu • il ne se flatte pas d introduire la moindre mesure nouvelle dans l’ état, sous l’ unique garantie de son propre pouvoir c’ est a dire que d • après Spinoza une société dite « organisée » peut fonctionner parfaitement avec des individus qui expriment ce qu ils pensent a condition qu  » ils le fassent de manière correcte, C est au nom du respect de I • état et du maintien de la paix que la liberté d’ expression doit s’ appuyer sur la raison et non pas sur ? la ruse, la colère, la haine », ainsi notre liberté d expression est inoffensive. Ce n • est pas par son contenu qu ‘ une pensée peut devenir dangereuse mais c’ est surtout dans la manière dont celle-ci est présentée qu elle devient dangereuse. Les exemples qui nous sont donnés éclairent cette idée. L exemple qui nous donne est celui d’ un sujet qui « ait montré en quoi une 101 est déraisonnable et qu • il souhaite la voir abroger », a partir de la, deux situations vont se présenter, dans la première le sujet