DEMAIN DES L AUBE BAC DE FR NAT

essay B

Demain dès l’aube, Victor Hugo (3 septembre 1847) Victor Hugo (1802-1885) né a Besançon. Son père est général d’Empire et il est divorcé de la mère d’Hugo. Hugo a eu 5 enfants, mais juste 3 survivants, donc sa fille ainée qui mourra a 19 ans, noyée. Ecrit toutes sortes de poésie (lyrique -> Les contemplations, satyrique.. ) écrit des pièces de théâtre (Hernani 1830) et des romans ( es Misérables 1831). Extrait du recueil « Les Contemplations Y, et écrit le 3 septembre 1847 sois a la veille des un an de la disparition de sa fille, Léopoldine.

Pas encore fais sont deuil. Texte composé de 3 mbrassées suffisan vers là2et11a12. vers 9 l’or du soir q Anaphore « J’irais par pa ara vec des rimes enjambements nchit la campagne ») Pléonasme « Houx vert » Axe 1 : Le voyage du poète Champ lexicaux : Temps/Nature omniprésent -s Décrit les paysages et le temps pendant son périple -> voyage de 1 jour + Emploi du présent (présent d’énonciation+intemporel) Axe 2 : Les sentiments exprlmés du poète Le premier quatrain souligne par un jeu d’alternance entre « je’ et « tu » (v. , v. 4) une double certitude : celle d’un « rendez-vous’ celle de l’incapacité d’accepter une situation douloureuse. Elle ‘exprime par une certaine imprécision concernant le décor, par la négation des perceptions et par l’insistance sur des préoccupations personnelles. L’imprécision de l’environnement. La nature du paysage environnant est simplement indiquée par des notions (« la forêt », « la montagne »). De même le paysage de la strophe 3 (« l’or du soir », « les voiles ») semble indistinct, ce que suggère l’adverbe « au loin ».

Le phénomène d’imprécision est d’ailleurs plus nettement souligné par les négations. Les perceptions niées : la reprise de « sans » (« sans rien voir », « sans entendre ») dans un vers lui-même très régulier, souligne une ndifférence volontaire à toute perception auditive ou visuelle. Les préoccupations douloureuses : elles sont étroitement liées au refus de la solitude (vers 4) et à la nécessité d’un recueillement.

Elles s’expriment à travers un vocabulaire de l’affectivité (« triste », « seul ») et par la description d’un comportement soucieux : repli sur soi, poids des pensées. CCI : Ce poème est lié au temps et à l’espace. Poème retraçant une expérience réelle et un voyage imaginaire, ce texte demeure comme le message privilégié d’une relation exceptionnelle. Comme beaucoup de poèmes de mort et d’amour, il parvient, ar le choix du vocabulaire à dépasser ce qui est immédiatement perceptible au profit de ce qui a disparu.

Omniprésente dans la motivation et dans la détermination du départ, dans les pensées et dans le cœur du poète, Léopoldine échappe au temps, comme les deux symboles d’immortalité qui ornent à tout jamais sa tombe. Ce texte (comme L’Albatros de Baudelaire, ou Le Dormeur du val de Rimbaud) présente l’originalité de pouvoir être lu différemment Supprimer les dix-huit derniers pieds permet de le lire comme un poème d’amour qui pourrait être dédié à une femme aimée et vivante, que le poète va rejoindre.