Cousine K

essay B

Cousine K – Yasmina Khadra Quelques mots sur l’auteur Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né le 10 Janvier 1955, en Algérie. Deux ans après l’indépendance de son pays, son père le confie à l’âge de 9 ans à l’école militaire des Cadets. Déjà lorsqu’il a 23 ans, il quitte l’Académie Militaire Inter-armes de Cherchell en tant que sous-lieutenant et rejoint les unités de combat sur le front ouest. Après 36 ans d’armée, il prend sa retraite en 2000, avec le grade de commandant, pour se consacrer entièrement à la littérature. Après un court séjour au

Mexique, avec sa femme et ses trois enfants, il vient s’installer en France, à Aix-en-Provence, où il réside encore. Dans un entretien au Monde des Livres, empruntée, compos or 11 entité féminine son épouse en un homme. hommage aux femm alg Sni* to vieu Personnages -Le narrateur, person -Sa mère -Son père mort -Sa sœur mariée -Son frère, Amine -L’amante de son frère, Amal -Une auto-stoppeuse inconnue -Cousine K Résumé détaillé, structuré chronologiquement selon le roman I partie : Dès la première phrase du premier chapitre, le narrateur commence à raconter ses mémoires. ? Très petit, j’ai appris à me acher » Swlpe to vlew next page On apprend que le personnage principal menait une vie très solitaire. «Je ne vis pas vraiment; je ne fais qu’être là, quelque part Il semble ne consister que d’un corps vivant avec une âme morte. « J’ignore pourquoi je suis venu au monde À l’âge de cinq ans, il a vu la mort de ses propres yeux : « C’est moi qui l’ai découvert accroché à une esse dans l’étable, nu de la tête aux pieds, les yeux crevés, son sexe dans la bouche ». Il s’agit de son père, qui a été exécuté par les villageois. Cependant, l’enfant n’a eu aucun mal à travers cette tragédie.

Je n’ai pas souffert de son absence. » Pourtant, la mère du narrateur a eu du mal à faire face au chagrin. La pendaison de son mari a ému de nombreuses évolutions en elle. Elle est une femme riche et un peu la « châtelaine » de Douar Yatim, le village qu’ils habitent. Elle bénéficie de nombreux privilèges et a pris goût à sa vie semblable à celle d’une reine. Tout de même, elle néglige son fils, qui ne l’a jamais vue lui sourire. « Jamais ses lèvres ne se sont posées sur mes joues, ni ses doigts n’ont lissé mes cheveux De la part de la mère, néanmoins, Cousine K savoure une tendresse et une ympathie.

Contrairement, Penfant narrateur ne reçoit même pas d’attention et se sent superflu : « Nous étions ensemble, sauf que nous nous ignorions à moi, c’était comme si j’avais échoué PAG » 1 « Nous étions ensemble, sauf que nous nous ignorions ? moi, c’était comme si j’avais échoué j’avais honte». Il prétend même avoir le sentiment qu’elle s’évanouirait s’il tendait la main vers elle et ajoute : « Je me sus souvent demandé s’il ne fallait pas tendre la main. Pas une fois je n’ai osé le vérifier. ? Le narrateur continue par évoquer ses années lycéens, des années de solitude. Il ne fait rien d’autre que de laisser le temps passer : « Je regarde l’automne humilier mes jardins, et l’hiver les déposséder. Je regarde le printemps me ridiculiser avec ses tours de passe-passe, et l’été me terrasser avec ses canicules. Puis, de nouveau l’automne, l’hiver, le printemps… Misère ! une vie qui fuit bêtement, jour après jour, nuit après nuit, à intervalles réguliers , je me tais et attends… Mais le temps n’attend pas, lui.

Sourd comme le sort, aveugle comme la mort, il excelle ? trahir l’inconsistance des peines perdues pour lui, tout ce qui compte est Cousine K : « Le soleil, la lune, la tonnerre, l’univers, out l’univers ne veut rien dire lorsque Cousine K se tait Sans elle, je ne suis qu’une ecchymose qui lève, un malheur en train de faisander Cependant K ne partage pas cet amour insatiable. Elle se moque de lui. Concernant sa famille, il évoque encore une sœur mariée, dont le prénom lui échappe parfois, ainsi PAGF30F11 sa famille, il évoque encore une sœur mariée, dont le prénom lui échappe parfois, ainsi qu’un frère dans l’armée.

Ce dernier, Amine, s’entendait toujours bien avec son frère. Ils étaient bien en compagnie l’un de fautre et Amine apprenalt pas mal de choses à son frère. Cependant, du jour au lendemain, Amine s’est inscrit à l’école des cadets. En débarquant, il se retourne toujours avec un air désolé et espère voir un signe d’approbation de son frère, qui pourtant n’a jamais été manifesté. un soir, lorsque l’on fêtait sa première étoile de sous-lieutenant à la maison, le narrateur raconte de dêtre retiré au grenier pour détruire le portrait qu’il a voulu offrir à son frère.

Par la suite, il décrit la bonne relation entre son frère et sa mère. Il les voie tous les deux se promener main en main après la fête. Quand il est parti et que sa mère eçoit une lettre de sa part, elle est plongée dedans et devient « une terre inconnue De plus, depuis qu’Amine est parti dans l’armée, sa chambre est un lieu prodigieux pour sa mère. Elle a horreur que l’on y touche aux meubles. Même Cousine K évite de s’y balader. Or la bonne relation entre celle-ci et la mère fait en sorte qu’elle reçoit ce qu’elle veut lorsqu’elle rend visite.

Au moment où le narrateur parle à Cousine K, lui disant qu’il n’ait jamais encore eu de lettre, celle-ci le nargue en lui prame PAGFd0F11 à Cousine K, lui disant qu’il n’ait jamais encore eu de lettre, celle- i le nargue en lui promettant de lui envoyer une carte postale nue. Le lecteur apprend en gros, que Kle ridiculise. Le narrateur possédait un foulard de scout qu’il avait reçu de son frère, mais qu’il tenait caché quelque part. Lorsqu’un jour la fille l’a trouvée et a voulu le garder, elle se mit à hurler quand elle n’a pas pu le maintenir : « Je ne t’ai pas demandé la lune, pourtant.

Tiens, bouffe-le donc, ton torchon pouilleux, et ne t’avise plus de m’adresser la parole à partir de maintenant D’avoir eu « la porte claquée au nez » par une « gamine de neuf ans » le rendait complètement désarçonné. Dans la suite, Amine retourne un jour avec une femme à côté de lui, Amal. Sa mère n’est pas ravi du tout du fait que son fils ait une amante et tente de l’influencer afin qu’il change d’avis. Elle la place dans la chambre la plus distancée de celle d’Amine et fait de même sur table, qu’elle ne met que pour trois personnes, en oubliant carrément son autre fils.

Le narrateur décrit par après le flux de vie de ses vingtaines. À un certain instant il voit sa mère en pleine tristesse et robserve : « J’aime regarder la peine de ma mère. C’est Pun des rares instants où j’ai le sentiment qu’elle est de chair et de sang ème Partie : La deuxième partie commence le lendemain après s 1 qu’elle est de chair et de sang La deuxième partie commence le lendemain après l’anniversaire de la mère. Le narrateur explique qu’il avait posé le jour d’avant une fleur à l’endroit où elle pose ses clefs, et que cette fleur y était toujours, ramollie.

De plus, sa mère est partie. Il est conscient de son amour pour Cousine K et révèle qu’elle lui manque, avant de répéter de nouveau : « Sans elle, je ne suis qu’une ecchymose qui lève, un malheur en train de faisander ». Il sort de la maison et s’assoie auprès d’un arbre. Il se souvient d’un moment de leur enfance : il avait installé une balançoire pour appâter K… « -Tu m’as fait parcourir tout le pays pour ça ! voil? le remerciement. « Elle trouvait mon ouvrage débile Il est tard, mais c’est à ce moment- à qu’il aperçoit une fille qui se fait jeter dune voiture juste avant de s’effondre.

Il s’approche d’elle. Après être de nouveau sur ses jambes, elle explique qu’elle voudrait bien trouver un moyen pour renter et qu’elle avait besoin d’aide. Cette demande d’aide le bouleverse. « Jamais personne ne m’a demandé de l’aider Il se rappelle d’une seule fois auparavant ù quelqu’un lui avait demandé de raide : Cousine K. Cétait pour monter sur une armoire lorsqu’ils étaient enfants. Il ne voulait pas le faire au début à cause du danger qu’il craignait, mais elle insistai 6 1 enfants. Il ne voulait pas le faire au début à cause du danger qu’il craignait, mais elle insistait.

En montant elle le blessait même avec son pied, sans même s’en apercevoir. Lorsqu’elle était arrivé en haut, elle était surprise, mais n’hésltait pas à montrer du doigt sur lui en affirmant : « -C’est lui. Je ne voulais pas ; il m’a forcée Revenant à la fille qui demande de l’aide, le narrateur ui explique pourtant qu’il n’y a plus de bus, ni de taxi qui circule encore à cette heure et qu’il n’aime pas conduire. Il lui offre de passer la nuit chez lui ou d’attendre sur la route principale jusqu’? ce que peut-être un camion ne passe, puis il part. La fille le suit volontairement.

Envers elle, il se montre très hospitalier. Il la laisse s’installer dans la chambre d’Amine et lui apporte un repas froid qu’elle ne mange tout de même pas, affirmant qu’elle n’a pas faim. Elle lui sourit beaucoup, or le narrateur ne l’apprécie pas trop. « Il n’y a pas pire malentendu qu’un sourire de femme Le sourire de Cousine K m’alarmait ; il signifiait que le piège était fin prêt Avant de repartir, il demande à la fille de tapez deux fois contre le mur, si elle avait besoin de quoi que ce soit. Allongé dans son lit, il ne parvient pas à s’endormir et ne le veut même pas. ? Aussi loin dans mes souvenirs, aucune créature ne m’a semblé plus proche que la PAGF70F11 semblé plus proche que la fille qui m’ignore à côté Il se reperd dans ses mémoires : il avait un chat. « Il n’était pas mon ami ; on cohabltait il était là Il se rappelle de regarder Cousine K jouer autour d’un puits. Elle s’amusait à crier et à balancer des ierres dedans, mais elle le repoussait toujours quand il voulait regarder aussi. « Un jour, alors qu’elle s’égosillait stupidement dans le puits, je me suis approché d’elle et je l’ai poussée dans le vide. Je suis rentré au manoir comme si de rien n’était. ? K a été retrouvee au fond avec une jambe cassée et « les yeux exorbités de frayeur Elle a été transmise de la clinique à l’asile, où elle séjournait désormais, puisque son esprit n’avait pas recouvert… En plen milieu de la nuit, le narrateur se lève et marche à travers le corridor. Il repense au moment où il a poussé K dans le vide. « On la disait ange. Elle n’en était pas un. K était méchante et égolSte, fielleuse et rancunière. Une vraie peste. [.. ] Je la déteste Il explique comment K se moquait de lui auparavant, mais comment elle était adorée et dite brillante par tout le monde. ? Tandis qu’ils gravitaient autour d’elle, j’avais compris, à cet âge sans philosophie, que l’aveugle n’est pas celui qui ne voit pas, mais celui qu’on ne voit pas Sur ces pensées, B1 philosophie, que l’aveugle n’est pas celui qui ne voit pas, mais celui qu’on ne voit pas Sur ces pensées, il ouvre la porte et entre dans la chambre d’Amine, où dormait la fille, qui s’est réveillée d’un coup. Il lui demande pourquoi elle ne cogne pas et reçoit comme réponse qu’elle n’avait besoin de rien. « -Quoi ? pour qui vous prenez-vous ? Qui vous croyez-vous pour prétendre ne manquer de rien ?

Ily a toujours un besoin quelque part, un oubli, un manque lancinant ». Gagnant de la colère, il continue sur le fait qu’il est impératif qu’elle cogne et commence à lui serrer le cou et le secouer. Sur plusieurs reprises, il lui parle de façon calme avant de ressaisir sa gorge violemment. Tout ce qu’il veut de la fille, c’est qu’elle cogne au mur. Juste avant de l’avoir étranglée complètement, il sort, après lui avoir répété de frapper u mur… Il l’entend ouvrir sa porte. Elle fuit vers les escaliers et rampe vers le portail verrouillé.

Le narrateur lui demande de revenir, mais celle-ci refuse et il se voit obligé d’aller la rejoindre. Il est inondé de colère et tire la fille aux cheveux. « Elle crie, supplie, se débat, embrasse mes mains, mes pieds, se couvre de ridicule… Ne me tuez pas. Pitié, pitié, je ne t’ai rien fait… L’ingrate ! Je m’acharne sur elle en riant. Mon rire m’effraie. Je ne me souviens pas d’avoir ri une seule fois elle en riant. Mon rire m’effraie. Je ne me souviens pas d’avoir ri une seule fois dans ma vie… La fille, renversée et ayant des lèvres éclatées, rampe jusqu’aux escaliers.

Le narrateur décrit comment il la fait remonter les escaliers et l’enferme à clef dans sa chambre… « Elle cogne h. Il la rejoint et en remarquant qu’il fait chaud, apprend d’elle qu’elle a soif. Il court dans la cuisine, revient avec un carafon plein d’eau et la sert. Elle boit. « Je suis heureux Il lui rappelle qu’elle peut cogner autant qu’elle veut et repart… Des bruits l’alertent. En retournant auprès d’elle, il la surprend en train de forcer la fenêtre. « -Laisse-moi partir. Je t’en supplie, laisse-moi rentrer chez moi «-Tu es chez toi Il essaie e la prendre par les épaules, mais elle s’enfuit vers la porte.

Il n’essaie pas de la rattraper, ni de lui courir après. Ne trouvant pas de sortie, elle échoue dans la cuisine et se barricade derrière la table. C’est alors que le narrateur demande « -Quel mal y a-t-il ? vouloir rendre service, donner un coup de main ou faire preuve de générosité La fille lui répond « -Tu es fou… Fou » D’un coup, il s’empare d’un couteau et, pendant une éternité, frappe la fille. Le sang se répand sur les murs et les vêtements. Il s’arrête… Ily a le silence et il se dit que même s’il avait réellement voulu, il n’y aurait ri 11