coursUIC 2014
de communication fi gestionnaires de pre Un objectif de pilotag un caractère facultati coursUIC 2014 Premium By Intitaco 19. 2015 BR pages INTRODUCTION : L’INFORMATION COMPTABLE ET SON UTILISATION La fonction comptable dans l’entreprise La fonction comptable a deux objectifs principaux : un objectif légal reconnu à la comptabilité financière qui a un caractère obligatoire et respecte des normes ; et qui : produit des informations destinées à des utilisateurs externes de l’entreprise (l’Etat, Associés, Clients, Salariés, Banquer… ) établit des documents comptables annuels (Bilan, Compte de résultat,… our satisfaire à des obligations légales en matière p g OF e permet aux giques Ilité de gestion qui a ormes ; et qui : produit des informations (calcul des coûts, prévisions, évaluation des stocks… ) destinés aux utilisateurs internes a l’entreprise (gestionnaires de l’entreprise) permet d’aider à la prise de décision ou au pilotage de l’entreprise. La fonction comptable est donc utilisée pour : Répondre aux obligations légales de publication afin d’informer les tiers Permettre une gestion efficace de l’entreprise : prise de décision, maîtrise des coûts, élaboration de stratégies…
Servir de moyen de preuve dans la vie des affaires L’information comptable utile pour la prise de décision trésorerie, le crédit à accorder aux différents clients.. Et les décisions stratégiques (à plus longue portée) que sont les décisions d’investissements et de financement et qui s’appuient fortement aussi bien sur la comptabilité de gestion que sur la comptabilité financière. Les états financiers de l’entreprise elle-même et ceux de ses principaux partenaires commerciaux, fournissent les éléments indispensables à une vue globale.
Chez les partenaires commerciaux Il s’agit Des décisions d’ouverture et de maintien des relations commerciales des fournisseurs avec leurs clients (les décisions tarifaires et les décisions d’octroi de crédit interentreprises). pour ce faire, les états financiers doivent informer le lecteur sur la solvabilité de l’entreprise, son potentiel économique actuel et prévisionnel, ses potentialités de croissance, sa rentabilité… Les décisions des clients d’entrer en relation avec tel ou tel fournisseur.
Dans ce cas, les états financiers éclairent sur la pérennité probable de l’entreprise. Chez les partenaires financiers Les investisseurs et les prêteurs ont à prendre la décision de contracter ou non avec l’entreprise. es banquiers ont le plus souvent à prendre des décisions de court terme concernant les crédits de trésorerie et des décisions à plus longue portée en matière de prêts. Ces décisions sont également prises sur la base d’états financiers.
Chez le personnel L’information comptable joue un rôle important • A l’embauche, le futur salarié a intérêt à connaître la situation économique et financière de l’entreprise Chaque année, qu’il y ait ou non procédure de participation des ravailleurs au bénéfice, les salariés sont amenés dans un cadre légal ou contractuel à examiner avec le directeur le résultat et les performances. 33 Au niveau de l’Etat Les décisions rationnelles de politique économique et budgétaire ne peuvent se prendre que sur la base des informations qu’apportent les états financiers des entreprises regroupés par branche ou secteur.
Au niveau de la centrale des bilans Elle doit fournir à tous les acteurs, les informations globales et sectorielles attendues, faute desquelles tout jugement est difficile, voire impossible. Avec l’extérieur Les partenaires extérieurs, notamment les investisseurs étrangers ne peuvent prendre leurs décisions de traiter avec les entreprises de I’LJEMOA que s’ils disposent d’une information financière présentant toute une garantie de conformité aux normes internationales assurant la fiabilité des informations fournies. CHAPITRE 1 : Le contenu des documents de synthèse I.
LE BILAN Selon le SYSCOHADA le bilan se présente en masses. C’est ainsi que nous avons les masses de l’actif et les masses du passif. A- LES MASSES DE L’ACTIF Cactif est divisé en trois masses . l’actif immobilisé l’actif circulant la Trésorerie-actif – L’actif immobilisé Ce sont les biens durables de l’entre rise. Cette masse de Pactif est subdivisée en quatre r titres de participation, les titres Immobilisés) 2- L’actif circulant Cette masse de factif est subdivisée en deux rubriques à savoir : Les stocks (marchandises, matières premières, produits finis, emballages etc… Les créances et valeurs assimilées (créances client, les effets ? recevoir, les avances sur commandes etc… ) 3- Trésorerie-actif C’est rensemble des disponibilités de rentreprise. Les valeurs mobilières (titres de placement) Valeurs à encaisser Les avoirs en banque Les avoirs en caisse B- LES MASSES DU PASSIF Le passif est subdivisé en quatre grandes masses : Les capitaux propres et ressources assimilées Les dettes financières et ressources assimilées Le passif circulant La trésorerie-passif 1- Les capitaux propres et ressources assimilées I s’agit Cest l’ensemble des fonds propres de l’entreprise.
Il s’agit du . Capital Des réserues Report à nouveau Résultat net Les subventions d’investissement etc… 2- Les dettes financières et ressources assimilées 4 33 délai. Les comptes qui matérialisent cette masse sont Découvert bancaire Escompte crédit ordinaire Soldes créditeurs de banque.. D NB : les écarts de conversions ne sont pas des masses, mais matérialisent les gains et les pertes latentes sur les créances et dettes libellées en monnaies étrangères.
C- PRESENTATION DU BILAN SYSCOHADA ACTIF BILAN PASSIF Actif Immobilisé -charges immobilisés -immobilisations incorporelles -immobilisations corporelles -immobilisations financières Ressources durables -Capitaux propres et ressources assimilées -Dettes financières et ressources assimilées Actif Circulant -stocks -créances Passif-CircuIant -Dettes circulantes Tresorerie-Actif Tresorerie-passif Application 1 Les postes du bilan de la société NANTI-CI, après inventaire, présentent les soldes ci-dessous en milliers de francs.
Capital : 100 000, bénéfice : 5000, bâtiment : 32 000, titres de participation : 22 000, réserves : 3000, matériel de bureau : 15 000, client , matériel de trans ort : 21 000, caisse : 15 000, emprunts : 20 000, banqu ck de marchandises :…? s 3 Faire : Reconstituer le bilan au 31/12/01 sachant que Les créances représentent le 1/4 de l’actif immobilisé. es stocks de marchandises le 1/5 du capital. Il- LE COMPTE DE RESULTAT Le compte de résultat nous donne une explication du résultat net etrouvé dans le bilan.
Nous y trouvons les causes des variations du patrimoine c’est-à-dire les appauvrissements de la période et les enrichissements de la période (charges et produits). 1. Structure générale Comme tout compte, il est en principe présenté graphiquement sous forme de deux colonnes parallèles, dont les totaux doivent toujours être identiques, c’est-à-dire équilibrés (de la même manière que le bilan). L’une des colonnes, celle conventionnellement placée à gauche, récapitule l’ensemble des charges. La «charge» est un «coût» supporté par l’entreprise; c’est la esure du capital Consommé.
Elle diminue donc les capitaux propres de l’entreprise. (Exemple : salaires, coût de la marchandise vendue, etc. ). L’autre colonne, celle conventionnellement placée à droite, récapitule l’ensemble des produits. Le «produit» est un «revenu» dont bénéficie l’entreprise; il augmente ainsi les capitaux propres de l’entreprise (Exemple : vente de marchandises, de services, etc•)• On distingue ainsi les charges et produits ordinaires ou d’exploitation, de ceux qui sont financiers et hors activités ordinaires.
Les charges et produits d’explo•tation relèvent de l’activité rdinaire de l’entreprise et sont donc en principe répétitifs. Exemples: salaires, loyers, char es liées aux marchandises. Ils font parfois l’objet d’un compt pécifique, appelé, on l’a 6 3 en tout cas caractéristique) de l’entreprise. Une société peut toutefois avoir plusieurs activités et donc, le cas échéant, établir un compte d’explo’tation séparé pour chacune de celles-ci. Les charges et produits financiers ne sont, quant à eux, pas caractéristiques de l’exploitation.
Exemple: produits financiers générés par le placement des liquidités disponibles. Les charges et produits extraordinaires ou hors activités rdinaires ne sont pas répétitifs et ne relèvent pas de l’activité ordinaire (même «financiers») de l’entreprise. Exemple: dommages dus à un tremblement de terre, vol, plus- value sur cession d’un actif… On distingue donc de quatre niveaux d’analyse Niveau exploitation D résultat d’exploitation Niveau financier résultat financier Niveau HAO 0 résultat HAO Niveau global impôt sur le résultat (et participation des travailleurs) d’où Résultat net 3.
Commentaires de quelques postes a- Les charges ÛLes achats I s’agit de biens que l’entreprise a achetés au cours de l’exercice : marchandises (601) atières premières et fournitures liées (602) autres achats (604, 605 et 608) REMARQUE : Les achats sont inscrits dans le compte de résultat pour leur valeur nette, c’est-à-dire déduction faite des RRRO auprès du fournisseur. Ces réductions à caractère commercial se justifient par des commandes importantes ou par des défauts de qualité des produits livrés ou encore des retards de livraison.
Réductions à caractère commercial : RRR (remise, rabais, ristourne) un client compte tenu de la non conformité des marchandises livrées, du retard dans le délai de livraison ou de la détérioration ubie par les marchandises. La ristourne est une réduction accordée à un client par le fournisseur sur l’ensemble des opérations réalisées au cours d’une période par ce dernier. Réduction à caractère financier (Escompte) Cescompte de règlement est une réduction accordée par le fournisseur à un client lors d’un règlement au comptant ou anticipé. Il s’agit donc pour le client d’un produit financier.
Tous les postes du compte de résultat sont enregistrés hors taxes, dans la mesure où la TVA ne constitue pas une charge pour DVariations de stocks (postes RB, RD et RH) Une variation de stocks (V. S) est définie, dans le SYSCOA par : V. S = Stock final – stock initial Donc Positive si S. F 0 S. I (augmentation) Négative si SF S. I (diminution) Dans les charges « achats de marchandises » et « achats de matières et fournitures liées» une augmentation de stock (VS positive) correspond à des achats non consommés, ms en stock ? la fin de l’exercice. Pour obtenir la véritable charge d’achats consommés, il faut donc retrancher V.
S (avec son signe 4 ou LI Services extérieurs (poste RJ) On y classe les prestations de services exécutées au cours d’une année. Sont inclus les redevances (pour brevets, icences, logiciels), les frais bancaires (sur effets, sur titres, sur commissions… ) et les rémunérations de personnel extérieur. D Autres achats (poste RL) Le poste comprend, notamment . les pertes sur créances clients et autres débiteurs la valeur comptable des cessions courantes d’immobilisations, les charges provisionnées d’exploitation. b- Les Produits Produits Production stockée ou déstockage (poste TE) I s’agit de variation de stocks (V.
S) de produits fabriqués, qu’ils soient finis, intermédiaires ou en-cours. ca V. S = S. I – SF (plutôt S. F- sri) Dans les produits, une augmentation du stock (VS positive) vient ajorer la production (et une diminution, la minorer). La production stockée s’ajoute donc avec son signe aux trois autres postes de la production : signe + si augmentation du stock signe — si diminution. NB : Les stocks sont des éléments de la situation de l’entreprise et, à ce titre, doivent figurer à l’actif du Bilan ; mais ce sont ni des charges ni des produits : seule leur variation est charge ou produit. ? Autres produits (poste TL) Ils comportent notamment, les produits des cessions (nets de frais de cession) courantes d’immobilisations, et des produits divers tels les « jetons de présence » et les « indemnités ‘assurances reçues » D Transferts de charges (poste TT) La création de ce poste a été inévitable, pour permettre : soit le transfert de charges d’exploitation à l’actif, en « charges immobilisées » (frais d’établissement, charges à repartir… soit le transfert de charges d’exploitation à des tiers (remboursement de débours non ventilés) soit le transfert de charges d’exploitation vers d’autres comptes de charge (exemple : avantages en nature accordés au personnel) c- L’inventaire des stocks L’inventaire permanent Cette méthode consiste à mettre à jour les stocks de façon permanente. D L’inventaire intermittent Cette méthode consiste ? les stocks de facon emplois qui explique les variations du patrimoine de l’entreprise au cours de la période de référence.
La période de référence est naturellement la durée de l’exercice comptable. C’est un état de synthèse faisant partie des états financiers annuels qui retrace les flux de ressources et les flux d’emplois de rexercice. Il décrit la manière dont, au cours de l’exercice, l’entreprise a financé ses besoins additionnels à l’aide de ses ressources additionnelles. II s’agit donc d’un document différentiel. Le tableau de financement montre comment on est passé du ilan d’ouverture au bilan de clôture.
Le bilan fournit une image statique de l’entreprise alors que le tableau de financement fournit une image dynamique de l’activité Le tableau de financement fait le lien entre le bilan et le compte de résultat par l’intermédiaire de la capacité d’autofinancement. Le tableau de financement identifie les flux d’emplois et de ressources de l’entreprise au cours d’une période déterminée. Le patrimoine de l’entreprise étant décrit dans le bilan : – ce sont donc les bilans au 31/12/N-1 et au 31/12/N qui serviront d’éléments de comparaison pour l’exercice N. Notons bien que es bilans sont les bilans avant répartition des résultats. le compte de résultat relatif aux opérations courantes et aux opérations HAO (produits de cession d’élément de l’actif immobilisé) les tableaux en annexe (tableaux des immobilisations, des amortissements, des provisions, des créances et des dettes). 2- Objectif Le TAFIRE permet de : – Déterminer la variation de la trésorerie de l’exercice. – vérifier si les principes de l’équilibre financier ont été appliqués de la période écoulée. – D’établir un diagnostic sur la situation de l’Entreprise en complément à d’autres analyses. 3- Présentation du Tafire 0 3