Cours

essay B

Tout produit se proclame produit de luxe, se veut un « vrai luxe » pour chacun u pour les seuls initiés. Le mot « luxe » est donc banalisé, et un terme trop banali nt de son sens. On ne parle plus de « xe L’adjonction systématique de Hadj if c. ppeler que ce Swap Io iew next page terme est devenu im omme de bien des concepts : chacun le e n’est d’accord en réalité sur ce qu’il signifie exactement, ce que sont ses contours, ses frontières, ses membres.

De plus, dans la fragmentation de nos sociétés, le luxe des uns n’est pas celui des autres : à chacun son luxe. Une autre Swige to next page source d’ambiguité tient à la multiplication des concepts tels que oppu luxe » ou encore « méga-luxe Cette floraison révèle une volonté de montée en gamme de la part des marques traditionnelles et en même temps la dérive de marques de luxe cherchant dans le grand public des profits qu’elles ne parviennent en réalité plus à engendrer dans leur activité d’origine, le luxe.

L’émergence de bataillons serrés de milliardaires et de millionnaires en Asie, Etats-Unis et en Europe pousse les créateurs comme les grandes marques de luxe à la surenchère (Verry Verry Rich (VVR)). Leur nouveau mot d’ordre : toujours plus cher et plus rare. Tous ceux qui, décomplexés vis-à-vis de ‘argent, ne craignent pas l’ostentation. Ils veulent se démarquer du luxe galvaudé, accessible. Les marques ne doivent pas être vendues en masse, doit être exceptionnelles quitte a vendre moins pour préserver sa rareté. Les marques doivent renouer avec l’exceptionnel et le rare.

Les marques de luxe ne doivent pas tomber dans le banal. Car d’un autre côté, le secteur du luxe tente de préserver son image d’exclusivité, de raffinement, d’artisanat, avec des produits et articles dont les composantes immatérielles de rêve, de rareté et de perfection sont des éléments fondamentaux. Dans cette quête de luxe, le « immatérielles de rêve, de rareté et de perfection sont des éléments fondamentaux. Dans cette quête de luxe, le « sur mesure » devient « le comble du luxe Il signe l’exception, l’originalité, le beau, la grâce, la créativité, le raffinement, l’excellence et la rareté.

Il recèle surtout un authentique savoir- faire, dont la richesse doit être préservée. Cette rareté, qui devrait entraîner de confortables tarifs et marges, est au cœur de la démarche des maisons du secteur. La Chine est un pays émergent : donc un investissement personnalisé. Après la vague des ouvertures de vitrines qui avait our objectif de démontrer « hyper puissance d’une marque ou « Flagship store » vers les années 2010, les maisons de luxe freinent leur implantation, surtout dans les provinces chinoises, afin d’éviter la dégradation de leur image.

Une stratégie qui a permis à Hermès par exemple d’augmenter ses ventes en Asie. A cela se rajoute la personnalisation de l’offre de luxe français dont l’objectif est de ne pas faire une banale imitation de son offre avec des déclinaisons d’inspiration asiatique. Le luxe pour la chine ou « Made for China » se doit de se distinguer dans le respect de la culture chinoise.